4/ Les teneurs en PCDD/F sont très faibles, ils sont présents dans le lait et les poissons.
Il est actuellement recommandé de donner du poisson 2 fois par semaine (une fois du
poisson gras, une fois du poisson maigre), mais pas davantage.
5/ Les teneurs en PCB, atteignent des niveaux très bas. Les poissons sont les aliments
les plus contributeurs. Il est actuellement recommandé de donner du poisson 2 fois par
semaine (une fois du poisson gras, une fois du poisson maigre), mais pas davantage.
6/ Les mycotoxines T-2 & HT-2 : actuellement il existe des valeurs indicatives pour les
aliments pour bébés à base de céréales qui font l’objet d’une surveillance importante.
7/ L’acrylamide : elle fait l’objet de valeur indicative et suscite une surveillance
particulière. A noter également la boite à outil européenne et la brochure française qui
donne les outils qui permettent aux industriels de maîtriser la formation de cette
substance, les informations font l’objet de mises à jour régulières selon l’évolution des
connaissances.
8/ Pour la mycotoxine DON, les principaux contributeurs sont les boissons lactées à
base de céréales, les pots de fruits et les pots à base de légumes avec ou sans viande,
les biscuits salés/sucrés et le pain. La mycotoxine DON a été réglementée avec des
seuils comparativement plus bas pour les aliments bébé que pour l’alimentation
courante.
9/ Pour le furane, que l’on retrouve dans les aliments conditionnés sous forme de pots
ou conserves. Un plan de surveillance a été mis en place depuis plusieurs années,
demandé par l’Europe, et les fabricants d’aliments infantiles participent à l’appel de
données lancé par l’EFSA afin de mieux caractériser les produits et d’envisager des
mesures si nécessaires.
L’Anses recommande une surveillance accrue pour 7 substances ou le risque
pour la santé n’est pas écarté :
1. L’aluminium : recommandations pour la maîtrise des sources de pollution, les
recherches associées sur les origines des contaminations et leur maîtrise par la
réglementation et les contrôles ; il faut varier les légumes consommés.
2. Le cobalt : poursuivre les efforts afin de réduire l’exposition alimentaire.
3. Le strontium : les eaux minérales fortement minéralisées ne doivent être utilisées
chez le nourrisson que sur avis médical et sur un temps limité.
4. Le sélénium : dépassements de la limite de sécurité en lien notamment avec une
forte consommation de poissons. Il est actuellement recommandé de donner du
poisson 2 fois par semaine (une fois du poisson gras, une fois du poisson maigre),
mais pas davantage.
5. Le méthylmercure : risque lié à de fortes consommations de poissons. Limiter la
consommation de poissons prédateurs sauvages (lotte ou baudroie, loup ou bar,
bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon...), et
d’éviter, à titre de précaution, celle d’espadon, marlin, siki, requin et lamproie
6. Le cadmium : limiter les contributeurs (pommes de terre et légumes), par une
réflexion sur les apports agricoles.
7. La génistéine : limiter la consommation de produits à base de soja pour les enfants
de moins de 3 ans.