SEANCE 3
Les courants de l’anthropologie politique
NOTE INTRODUCTIVE :
Jusqu’à la fin des années 1960, parler « d’anthropologie politique » relevait de la « subversion »
selon le mot de J.F.Revel, au regard des positions doctrinales tenues par certains
anthropologues des plus influents. L’ouvrage, précurseur en la matière, de Georges Balandier
(cf. bibliographie), avait notamment vocation à récuser la dépolitisation à distance infligée à des
sociétés dites archaïques. Il s’agit à l’encontre d’une anthropologie structurale hégémonique-
Claude Levi Strauss assimilant l’anthropologie à l’ethnologie définie au sens large et lui
assignant pour objet le repérage méthodique des caractères invariants de toutes les sociétés-
d’esquisser les bases théoriques d’une anthropologie dynamique qui se refuse à appréhender
les sociétés « archaïques » et primitives d’Afrique notamment sous l’angle de la fixité et « du gel
politique».
EXERCICES A FAIRE :
Sujet1 : Commentaire de texte
Commentez et discutez ce texte :
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, deux modèles dominent l’anthropologie : « le
fonctionnalisme et le structuralisme. En réaction aux dérives de l’évolutionnisme et du
diffusionnisme, ces deux courants ont banni l’histoire de leur champ explicatif». Un courant va
émerger en réaction à cette absence de considération pour le changement social :
l’Anthropologie dynamique.
Sujet2 : Dissertation
L’évolution théorique de l’anthropologie politique et son ancrage dans les faits historiques
coloniaux