Notions de base de comptabilité
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Notions de base de
comptabilité
- La comptabilité -
Date de mise en ligne : jeudi 6 dcembre 2007
Description :
Quelques notions de base pour comprendre la compta
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Notions de base de comptabilité
Dans cet article, nous présentons quelques notions de base de la comptabilité. Rien de bien
compliqué. Juste de quoi vous permettre de comprendre les autres articles de ce dossier.
Les comptes
La comptabilité a pour objet d'organiser toutes les informations financières qui reflètent la vie de votre organisation.
L'objectif étant de pouvoir fournir une information fiable et exacte (pour le fisc, pour les actionnaires et le banquier) et
vous apporter les éléments nécessaires à une bonne gestion (pour le dirigeant).
Pour pouvoir enregistrer les informations (et les retrouver) il est essentiel de les classer dans ce qu'on appelle des
comptes. La liste des comptes est définie dans le plan comptable général (PCG) selon un classement rigoureux.
Par exemple les comptes commençant par un 7 enregistrent les recettes tandis que ceux qui commencent par un 6
sont des charges.
On utilise le terme classe. La classe 6 pour les charges, la classe 7 pour les recettes.
Plus dans le détail : 64 est réservé aux salaires et charges sociales. Et pour être encore plus précis 641 pour les
salaires et 645 pour les charges sociales.
Ainsi un professionnel de la comptabilité (ou un contrôleur du fisc) peut très vite retrouver une information en
interrogeant les comptes qui l'intéresse.
Lorsqu'on a besoin de plus de détail, on peut créer de nouvelles subdivisions. Par exemple 512 étant le compte de
banque et si vous avez deux banques, il sera utile de créer le compte 5121 pour la première banque et 5122 pour la
deuxième.
On pourrait aussi utiliser 513 qui n'est pas utilisé par le PCG, sachant que 514 est réservé aux compte chèque
postal.
Comment enregistre-t-on les opérations comptables ?
Un compte comporte deux colonnes : un débit et un crédit (comme votre relevé de compte bancaire). La colonne
débit est toujours à gauche. On présente les opérations d'un compte en deux colonnes séparées et on calcule le
solde en fin d'édition.
On pourrait faire une seule colonne avec des plus et des moins mais ce serait moins lisible.
Chaque opération va faire intervenir plusieurs comptes : par exemple, la vente d'un article payé comptant en espèce
entrainera un crédit du compte 701 - ventes de marchandises (c'est une recette) pour le montant HT, un crédit du
compte 44571- TVA collectée pour montant de la TVA et un débit du compte 53 (la caisse) pour le montant payé par
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le client.
Etape suivante : Lorsque vous allez déposer l'argent à la banque, vous allez créditer la caisse pour débiter la
banque.
Et oui, c'est bien la banque qui vous doit alors de l'argent. Et votre banque, elle, créditera votre compte.
Cette façon de faire les comptes s'appelle la comptabilité en partie double. Elle présente l'immense avantage de
pouvoir toujours pister les opérations et de permettre un contrôle permanent : une écriture n'est valable que si elle
est équilibrée. Et le total des débits doit TOUJOURS être égal au crédit.
L'écriture
Une écriture consiste donc à inscrire une opération comptable en débitant un ou plusieurs comptes et en créditant
un ou plusieurs autres comptes. Débit et Crédit étant égaux.
Voici par exemple, l'écriture qui enregistre une facture reçue de la société VLAN pour une publicité.
On crédite le compte du fournisseur du montant TTC et on débite le compte de charge correspondant à la publicité
pour le montant hors taxes et le compte TVA déductible sur achats pour le montant de la TVA.
Mais où donc concrètement écrit-on cette écriture ? Réponse : dans un journal.
Les journaux
Ces écritures sont enregistrées dans des journaux. On peut n'avoir qu'un journal mais le plus souvent on en trouve
cinq.
le journal d'achat
le journal des ventes
le journal de banque
le journal de caisse
le journal des opérations diverses
Dans les plus petites structures, on pourra se contenter de deux journaux : journal des recettes/caisse et journal de
banque/achats.
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Voici un exemple de journal tel qu'imprimé par le logiciel open-source Laurux.
En pratique, les écritures informatique sont enregistrées dans des bases de données et remises en forme à chaque
requête sous forme de journal.
Pour une comptabilité manuelle, on écrit dans un regsitre (le journal) avec une présentation qui permet de faire les
totaux des comptes. Ce type de registre s'achète dans toute bonne papèterie de bureau.
le journal centralisateur
Ce document va récapituler sur une période (semaine, mois ou trimestre, selon votre convenance), les mouvements
des comtpes.
Voici un exemple du journal centralisateur des achats.
Le grand livre
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Les opérations centralisées seront ensuite reportées (avec l'informatique, c'est automatique bien sur) dans un
grand-livre, qui récapitule pour chaque compte les mouvements de l'exercice.
Le grand livre est donc un long document (ou fichier) qui donne les mouvements cumulés et les soldes de chaque
compte.
L'organisation de la comptabilité doit permettre de repartir d'un compte pour retrouver la pièce comptable. On doit
donc pouvoir justifier du solde d'un compte en partant du grand livre vers le journal centralisateur puis vers le journal,
lequel permettra de retrouver une écriture précise et la pièce justificative correspondante (on comprend alors l'intérêt
d'un bon système de classement et de référence des pièces comptables).
Le compte de résultats
En faisant la différence entre les comptes 7 -les produits- et les comptes 6 - les charges-, on obtient le bénéfice
d'une période (un mois, un trimestre, une année le plus souvent).
Pour permettre une lecture intelligent du compte de résultat, le PCG impose de le décomposer en trois parties
la partie exploitation, qui enregistre les opérations courantes liées à l'activité (à l'exploitation)
la partie financière qui enregistre les produits et frais financiers (les intérêts payés à votre banque)
la partie exceptionnelle qui enregistre les éléments... exceptionnels Tout ça, après éventuels impôts, vous
donnera le bénéfice ou la perte nette.
Le bilan
Mais une structure ne peut pas se définir uniquement par ses produits et charges de l'année. Elle a une histoire, des
dettes, un parc automobile, un stock,...
Ces informations là sont inscrites dans d'autres rubriques de comptes : la classe 1 sert aux capitaux propres et
réserves, la classe 2 aux immobilisations, la 3 aux stocks, la 4 aux tiers (clients, fournisseurs, organismes
sociaux,...), la 5 aux banques et à la caisse.
Ce sont ces classes de comptes qui vont permettre d'établir le bilan à une date donnée (le plus souvent au 31
décembre). On peut en effet distinguer dans ces comptes :
des ressources : un prêt accordé par une banque, le crédit consenti par les fournisseurs, les capitaux apportés
par les fondateurs
des emplois : un parc de véhicules, des stocks, des crédits accordés aux clients,...
Les ressources vont être regroupées -selon un ordre précis et imposé- dans une colonne appelée Passif (ce sont les
dettes de l'organisation envers les tiers) Les emplois seront regroupés dans une colonne appelée Actif : ce sont des
biens dont l'entreprise peut disposer.
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