
                                  
4
On considère la distribution volumique de charges suivantes : 
  + ρ   pour   0 < x < + a          ;          - ρ   pour   - a < x < 0 
Calculer le champ et le potentiel en tout point de l'espace en fonction de x.  
Le potentiel est nul  pour x = 0. 
 
7) Sphère gravitationnelle creuse ou pleine :  
Utiliser le théorème de Gauss pour calculer le champ gravitationnel créé par une sphère de 
masse  M  en  tout  point  de  l'espace,  dans  les  deux  cas  suivants  :  sphère  creuse  (densité 
surfacique σ = cste) puis sphère pleine (masse volumique ρ = cste). 
 
 
8) Champ créé par un volcan :  
Déterminer le champ de gravitation au sommet d'un volcan, situé sur la Terre, ayant la forme 
d'un cône de hauteur h, de demi-angle au sommet θ et de masse volumique ρ uniforme.  
On néglige la composante centrifuge du champ de pesanteur.  
La Terre est assimilée à une sphère de centre O et de rayon R, de masse volumique identique 
à celle du volcan. 
Solution :  
1. Le champ de pesanteur terrestre, confondu ici avec le champ gravitationnel, est équivalent à 
celui d’une masse ponctuelle placée en son centre O et possédant toute la masse M
T
 terrestre. 
Par conséquent, au sommet S du volcan :  
z0
2
T
T
z
2
T
T
T
ug
hR
R
u
)hR(
GM
)S(g rr
r
+
−=
+
−=
          (avec 
2
T
T
0
R
GM
g=
) 
2. Afin de calculer le champ de gravitation dû au volcan seul, il est nécessaire de réaliser un 
calcul intégral prenant en compte la forme et la masse volumique ρ du volcan.  
Tous les plans contenant l’axe (Az) (et donc le sommet S) sont des plans de symétrie positive 
pour  la  répartition  de  masse  du  volcan,  par  conséquent  le  champ  de  pesanteur  créé  par  le 
volcan  en  S,  appartenant  à  tous  ces  plans,  est  finalement  porté  par  l’axe  (Az),  soit 
zVV
u)S(g)S(g
=
. On considère (voir figure) un petit élément de volume 
dzdSd
, centré au 
point P, dont la contribution au champ de pesanteur en S s’écrit :  
u
r
)d(G
)S(gd
2
P
r
r
=
          (où 
SPr
 et 
r/SPu
→
=
r
) 
La coordonnée « utile » 
)S(dg
z,P
 de ce champ, sur l’axe (Az), vaut :  
2
z
z
2
zPz,P
r
u).u(dS
dzGu.u
r
)d(G
u).S(gd)S(dg
rrr
r
ρ−=
==
 
Or, 
2
z
r/u).u(dSd
−=Ω
  est  l’expression  de  l’angle  solide  sous  lequel  du  sommet  S  on  voit 
l’élément de surface dS. Par suite :