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On considère la distribution volumique de charges suivantes :
+ ρ pour 0 < x < + a ; - ρ pour - a < x < 0
Calculer le champ et le potentiel en tout point de l'espace en fonction de x.
Le potentiel est nul pour x = 0.
7) Sphère gravitationnelle creuse ou pleine :
Utiliser le théorème de Gauss pour calculer le champ gravitationnel créé par une sphère de
masse M en tout point de l'espace, dans les deux cas suivants : sphère creuse (densité
surfacique σ = cste) puis sphère pleine (masse volumique ρ = cste).
8) Champ créé par un volcan :
Déterminer le champ de gravitation au sommet d'un volcan, situé sur la Terre, ayant la forme
d'un cône de hauteur h, de demi-angle au sommet θ et de masse volumique ρ uniforme.
On néglige la composante centrifuge du champ de pesanteur.
La Terre est assimilée à une sphère de centre O et de rayon R, de masse volumique identique
à celle du volcan.
Solution :
1. Le champ de pesanteur terrestre, confondu ici avec le champ gravitationnel, est équivalent à
celui d’une masse ponctuelle placée en son centre O et possédant toute la masse M
T
terrestre.
Par conséquent, au sommet S du volcan :
z0
2
T
T
z
2
T
T
T
ug
hR
R
u
)hR(
GM
)S(g rr
r
+
−=
+
−=
(avec
2
T
T
0
R
GM
g=
)
2. Afin de calculer le champ de gravitation dû au volcan seul, il est nécessaire de réaliser un
calcul intégral prenant en compte la forme et la masse volumique ρ du volcan.
Tous les plans contenant l’axe (Az) (et donc le sommet S) sont des plans de symétrie positive
pour la répartition de masse du volcan, par conséquent le champ de pesanteur créé par le
volcan en S, appartenant à tous ces plans, est finalement porté par l’axe (Az), soit
zVV
u)S(g)S(g
=
. On considère (voir figure) un petit élément de volume
dzdSd
, centré au
point P, dont la contribution au champ de pesanteur en S s’écrit :
u
r
)d(G
)S(gd
2
P
r
r
=
(où
SPr
et
r/SPu
→
=
r
)
La coordonnée « utile »
)S(dg
z,P
de ce champ, sur l’axe (Az), vaut :
2
z
z
2
zPz,P
r
u).u(dS
dzGu.u
r
)d(G
u).S(gd)S(dg
rrr
r
ρ−=
==
Or,
2
z
r/u).u(dSd
−=Ω
est l’expression de l’angle solide sous lequel du sommet S on voit
l’élément de surface dS. Par suite :