Quels sont ces problèmes ?
Des troubles au niveau du langage (bégaiement, dyslexie) où l’intelligence n’est pas en cause. Il
s’agit à ce niveau d’une difficulté dans l’acquisition de la lecture due à un désordre dans la
difficulté de parler : il y a soit un problème de prononciation qu’on appelle dyslexie, soit un trouble
au niveau du rythme de la parole qu’on nomme le bégaiement. La fédération Mondiale de
Neurologie définit la dyslexie par : « un désordre qui se manifeste par une difficulté dans
l’apprentissage de la lecture en dépit d’une instruction normale, d’une intelligence satisfaisante et
de bonnes conditions socioculturelles. Ce trouble dépend d’incapacités cognitives qui sont
fréquemment d’origine constitutionnelles ». Certains enfants qui souffrent de ce genre de trouble
ont un désordre dans la parole). « H» est un garçon âgé de 12 ans en classe de 6ème, dyslexique
depuis l’âge de 4 ans à la suite d’un choc dont il a été victime. Il a été orienté par la direction de son
école vers un psychologue pour son mauvais rendement scolaire et son manque d’assiduité − voir si
c’est un enfant intelligent ou retardé mental − les tests d’intelligence ont prouvé qu’il a une bonne
efficience intellectuelle : son manque de sérieux a pour cause un malaise qu’il a suite à sa dyslexie.
Il a été orienté vers une orthophoniste dont le rôle est de lui corriger sa façon de prononcer et de
l’aider à mieux s’exprimer. Un enfant peut écrire une lettre à la place d’une autre parce qu’il
prononce mal : c’est ce qu’on appelle la dysorthographie qui est un trouble de l’orthographe. C’est
un trouble qui peut être lié à la dyslexie. (L’institutrice demande à un enfant âgé de 8 ans en classe
de 9ème d’écrire «dos» il écrit «bos». Ici il y a une confusion entre le «b» et le «d» due à un défaut
de perception dans le sens droite-gauche). Aussi un enfant peut mal poser les chiffres en
mathématique : c’est ce qu’on appelle la dyscalculie qui est un trouble arithmétique. (L’enseignant
demande à un élève âgé de 10ans en classe de 7ème soit de poser l’opération suivante : 16-8 = 8 il
pose 8-16 parce qu’il confond entre le haut et le bas ; soit d’écrire 15 – 3, il écrit 3 – 15, il confond
entre la droite et la gauche : c’est un enfant qui se perd dans l’utilisation des symboles haut-bas et
droite-gauche). En supplément aux troubles du langage, de l’orthographe et du calcul, l’enfant peut
ne pas bien connaître son corps ; cette structure reliée à l’activité motrice qui est un mode
d’expression où l’enfant a la capacité d’agir et de transformer son milieu de vie. Entre l’âge de 3 à 5
ans, l’enfant accède à l’image de son propre corps définitivement conquis. A partir de cet âge, il sait
reproduire un personnage complet (jambes, oreilles, cheveux, mains,) qui prouve une bonne
connaissance et maîtrise corporelle. Ceci dit le corps et l’espace sont deux fonctions dépendantes
parce qu’il y a intervention d’attitudes qui fournissent au corps son unité suivant la place qu’il
occupe dans l’espace. Le psychologue Henri Wallon déclare : « Le schéma corporel est un élément
de base indispensable à la construction de la personnalité de l’enfant. C’est la représentation plus ou
moins globale, plus ou moins scientifique et différenciée que l’enfant a de son propre corps ». Ainsi
un enfant qui est à l’aise dans son propre corps peut situer les objets, les gens, les événements par
rapport à lui puis entre eux. Par contre, un enfant un enfant qui est gêné dans son corps ne
coordonne pas bien ses mouvements c'est-à-dire qu’il ne perçoit pas la position de ses membres
cela par manque de concentration et de connaissance de son corps. (Un enfant âgé de 8ans est en
retard dans son habillage : il ne parvient pas à enfiler son manteau ni à le boutonner. Si on lui
demande reproduire un personnage il est incapable de le reproduire d’une façon proportionnée et
complète : son dessin est pauvre par rapport à son âge ; ses parties n’ont pas la même proportion ; il
dessine un bonhomme dont la tête est deux fois plus grande que le corps).A partir de l’âge de 6ans
alors que l’enfant a acquis une bonne connaissance de son corps il commence par acquérir la notion
droite-gauche : c’est ce qu’on désigne par la latéralité. C’est une connaissance qui est incluse dans
la structuration de l’espace qui correspond à la connaissance des êtres et des choses. Un enfant qui a
une mauvaise connaissance de son corps est incapable de différencier le côté gauche. (L’enfant peut