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et vignobles
Jorat - Nature
Sentier du Bois de
Peccau
Le départ se situe vers l’auberge du
Chalet-à-Gobet d’où vous prenez le sentier
au-dessus du parking herbeux.
Ce parcours, d’environ 1 à 1h30, se situant
dans une réserve de faune, tenez votre chien
en laisse pour préserver les faons et protéger
les nichées qu’il pourrait perturber.Sans
difficultés, il ne convient cependant pas aux
chaises roulantes et poussettes.
L’itinéraire peut être momentanément sujet
à des modifications lors de chantiers de
coupes.
Prière de vous conformer à la signalisation.
Le no. 1 est un buisson d’aubépine aux fruits
comestibles mais farineux.
Au no. 2, vous arrivez à un buisson de fusain
appelé aussi bois carré car ses jeunes tiges sont
vraiment carrées. Mais attention, tout dans le
fusain est toxique !
Le no. 3 est une verne noire ou aulne glutineux.
Cet arbre, qui adore l’eau, pousse naturellement
dans les endroits humides.
Et voici le no. 4, le bouleau, arbre nordique
caractérisé par la couleur blanche de son écorce.
Le no. 5 est un tremble ou peuplier tremble. Il
porte bien son nom car ses petites feuilles
s’agitent et tremblent à la moindre petite brise.
Arrivés au no. 6, vous découvrez le troëne. Ses
baies de couleur noire sont toxiques.
Vue sur l’étang de Peccau au no. 7 qui est un
étang artificiel créé en 1983-1984.
Descendez les escaliers, traversez le petit pont pour
arriver au no. 8 : un sapin de Vancouver, originaire
d’Amérique du Nord. En frottant ses aiguilles entre
vos doigts, vous apprécierez alors son odeur.
Le no. 9 est un frêne ; son fruit s’appelle le samare.
A l’emplacement du no. 10, vous verrez bon nom-
bre de piquets plantés autour des arbres pour les
protéger de la frayure du chevreuil (celui-ci frotte
parfois ses nouveaux bois sur les jeunes arbres afin
d’y ôter le velours – sorte de peau).
Le sapin blanc, en no. 11, est un sapin très courant
dans nos forêts ; on l’appelle également le vuargne.
Arrivés au no. 12, vous découvrez un endroit où on
ne trouve presque pas de grands arbres. Ceux-ci sont
en effet tombés lors de la tempête Lothar en
décembre 1999.
Ce trou dans le fût de l’arbre no. 13 a été creusé par
un pic bois à la recherche de petits vers et autres in-
sectes. Certains pics bois peuvent taper contre un
tronc jusqu’à 15 fois en 1 seconde.
Suivez le fléchage jusqu’au no. 14 : le tilleul, dont
les fleurs et jeunes feuilles peuvent être récoltées
afin d’être infusées pour faire des tisanes.
Le no. 15 est un érable sycomore. Sa feuille est
bien connue car on la retrouve sur le drapeau
canadien (il s’agit là précisément de l’érable sucre).
Le sapin que vous découvrez au no. 16 est un sapin
rouge appelé également épicéa. C’est le sapin le
plus courant dans le Jorat. Il doit son nom à la
couleur de son écorce qui est rougeâtre lorsqu’il est
jeune.
Le no. 17 est un orme, arbre assez rare dans ces fo-
rêts.
Depuis l’emplacement no. 18, admirez la vue sur
les Alpes et le village de Vers-chez-les-Blanc.