Magnifique centenaire, le no. 19 est un sapin blanc. Le buisson du

Magnifique centenaire, le no. 19 est un sapin blanc.
Le buisson du no. 20 est apprécié des écureuils et
des humains, il s’agit du noisetier dont le fruit, la noi-
sette, est excellent.
Le no. 21 est un sorbier des oiseleurs. Ses fruits, les
sorbes, sont juteux, acides et amers mais une fois cuits
avec du sucre, ils peuvent donner d’agréables confitu-
res.
Le petit ruisseau au no. 22 naît de l’étang de Peccau
et va se jeter dans la rivière La Chandelar.
Au no. 23, vous vous trouvez devant un saule mar-
sault. Cet arbuste bien connu des fleuristes pour ses
chatons, peut atteindre 12 m de hauteur.
Le no. 24 est un chêne de chez nous : le chêne pé-
donculé. Son fruit, le gland, est inséré dans un mini
bol, la cupule, fixé à un long pédoncule (tige), d’où il
tire son nom.
Vous découvrez au no. 25 le chêne rouge d’Amé-
rique. Originaire du nord de ce continent, il est recon-
naissable par ses grandes feuilles qui virent en
automne du rouge vif au pourpre, orangé et brun. Ma-
gnifique !
Le troisième chêne à découvrir est le chêne rouvre,
no. 26, qui est un arbre bien de chez nous . On le dif-
férencie des autres chênes par son gland qui n’a pas de
pédoncule et qui semble posé sur la branche.
Voici, au no. 27, un buisson de sureau noir dont les
fleurs peuvent être utilisées pour la fabrication de si-
rop. Ses fruits peuvent également donner des sirops ou
des confitures. Vous pouvez les consommer crus, ils
sont comestibles mais attention, en petites quantités
car ils provoquent rapidement des nausées et des
maux de ventre.
Après une petite grimpette, vous arrivez au no. 28
devant des terriers de renards. N’ayez crainte, ils ne
vont pas vous attaquer et sachez que la rage a disparu
de notre pays depuis une trentaine d’années.
Vous voici arrivés à nouveau au bord de l’étang,
où, au no. 29, pousse un jeune châtaignier re-
connaissable à sa longue feuille dentée et surtout
à sont fruit : la châtaigne.
En traversant le petit pont vers le barrage et en
suivant le sentier sur votre gauche, découvrez le
no. 30 : un pin sylvestre, également appelé une
daille. Ce pin est le plus courant dans nos forêts.
Pour terminer ce parcours, continuez le petit
sentier qui vous ramènera au lieu de départ.
Le service des forêts, domaines et vignobles
vous remercie de votre visite.
Pour tout renseignement, vous pouvez
l’atteindre au N° 021 315’42’77
culture, sports, patrimoine
service des forêts, domaines
et vignobles
Jorat - Nature
Sentier du Bois de
Peccau
Le départ se situe vers l’auberge du
Chalet-à-Gobet d’où vous prenez le sentier
au-dessus du parking herbeux.
Ce parcours, d’environ 1 à 1h30, se situant
dans une réserve de faune, tenez votre chien
en laisse pour préserver les faons et protéger
les nichées qu’il pourrait perturber.Sans
difficultés, il ne convient cependant pas aux
chaises roulantes et poussettes.
L’itinéraire peut être momentanément sujet
à des modifications lors de chantiers de
coupes.
Prière de vous conformer à la signalisation.
Le no. 1 est un buisson d’aubépine aux fruits
comestibles mais farineux.
Au no. 2, vous arrivez à un buisson de fusain
appelé aussi bois carré car ses jeunes tiges sont
vraiment carrées. Mais attention, tout dans le
fusain est toxique !
Le no. 3 est une verne noire ou aulne glutineux.
Cet arbre, qui adore l’eau, pousse naturellement
dans les endroits humides.
Et voici le no. 4, le bouleau, arbre nordique
caractérisé par la couleur blanche de son écorce.
Le no. 5 est un tremble ou peuplier tremble. Il
porte bien son nom car ses petites feuilles
s’agitent et tremblent à la moindre petite brise.
Arrivés au no. 6, vous découvrez le troëne. Ses
baies de couleur noire sont toxiques.
Vue sur l’étang de Peccau au no. 7 qui est un
étang artificiel créé en 1983-1984.
Descendez les escaliers, traversez le petit pont pour
arriver au no. 8 : un sapin de Vancouver, originaire
d’Amérique du Nord. En frottant ses aiguilles entre
vos doigts, vous apprécierez alors son odeur.
Le no. 9 est un frêne ; son fruit s’appelle le samare.
A l’emplacement du no. 10, vous verrez bon nom-
bre de piquets plantés autour des arbres pour les
protéger de la frayure du chevreuil (celui-ci frotte
parfois ses nouveaux bois sur les jeunes arbres afin
d’y ôter le velours – sorte de peau).
Le sapin blanc, en no. 11, est un sapin très courant
dans nos forêts ; on l’appelle également le vuargne.
Arrivés au no. 12, vous découvrez un endroit où on
ne trouve presque pas de grands arbres. Ceux-ci sont
en effet tombés lors de la tempête Lothar en
décembre 1999.
Ce trou dans le fût de l’arbre no. 13 a été creusé par
un pic bois à la recherche de petits vers et autres in-
sectes. Certains pics bois peuvent taper contre un
tronc jusqu’à 15 fois en 1 seconde.
Suivez le fléchage jusqu’au no. 14 : le tilleul, dont
les fleurs et jeunes feuilles peuvent être récoltées
afin d’être infusées pour faire des tisanes.
Le no. 15 est un érable sycomore. Sa feuille est
bien connue car on la retrouve sur le drapeau
canadien (il s’agit là précisément de l’érable sucre).
Le sapin que vous découvrez au no. 16 est un sapin
rouge appelé également épicéa. C’est le sapin le
plus courant dans le Jorat. Il doit son nom à la
couleur de son écorce qui est rougeâtre lorsqu’il est
jeune.
Le no. 17 est un orme, arbre assez rare dans ces fo-
rêts.
Depuis l’emplacement no. 18, admirez la vue sur
les Alpes et le village de Vers-chez-les-Blanc.
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