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- Prolifération des mastocytes
- Produite également par macrophages
- Inhibe la synthèse des TH1 de IFN-g et
autres cytokines
- Effet inhibiteur puissant de réponse
immunitaire possible
- Cytokine anti-inflammatoire inhibant TNF
Les macrophages
peuvent donc aussi
avoir un rôle anti-
inflammatoire
Autres messagers, interleukines, mécanismes influant
Les précédentes interleukines rentrent en jeu dans le contexte des T helpers lymphocytes. Voici à
présent d’autres cytokines qui leurs sont liées puisqu’elles rentrent aussi dans le jeu de l’élaboration
de la réaction immunitaire ou dans la guidance évolutive des cellules impliquées.
IL-1 : Contribue à TNF-alpha dans la réaction inflammatoire d’immunité naturelle. Produite surtout par
les macrophages (et d’autres cellules comme les kératinocytes, endothéliums, lymphocytes B) et
stimule les cellules impliquées dans la réponse inflammatoire. Induit sa propre synthèse et celle des
IL-6 et IL-8. Induit fièvre (prostaglandines). Elle participe aux changements protéiques de la réponse
inflammatoire et au phénomène de cachexie. Il existe 3 protéines capables de se fixer sur le récepteur
de l’IL-1. Dont IL-1RA, antagoniste du récepteur ayant une fonction antiinflammatoire et en étude pour
le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Cet inhibiteur protège aussi des effets causés par le LPS,
ce qui démontre la synergie entre IL-1 et TNF. IL-1 et TNF-alpha ont une action redondante mais n’ont
pas le même spectre d’activité. Les IL-1 ne provoquent pas directement de lésions cellulaires bien
qu’elle amplifie les effets de TNF-alpha. Mais IL-1 n’est pas létal même à forte dose. Pas de nécrose
hémorragique.
IL-6 : Produit en réponse à IL-1 et moindrement à TNF-alpha par beaucoup de cellules (macrophages,
cellules endothéliales). Elle entraîne la production de protéines de la phase aiguë par le foie (CRP par
exemple). Elle induit aussi la prolifération et la différentiation des lymphocytes B activés, à un stade
avancé de leur évolution vers les plasmocytes. Une IL-6 excessive peut conduire chez certaines souris
à des plasmocytomes, où l’IL-6 joue le rôle de facteur de croissance.
IL-12 : Sécrétées par les cellules dendritiques qui influencent la voie de différentiation des T naïfs. En
coopération avec les cellules dendritiques.
A propos de B7 et des cellules dendritiques : Pour rappel, la costimulation entraînant l’activation des
lymphocytes T par les cellules présentatrices d’antigène implique le besoin de 3 signaux. Le premier
est le contact avec l’antigène cible. Le second est pour les B, porteurs d’un CD40, la liaison avec le
CD40L porté par les TH. Pour les lymphocytes T, il s’agit de la liaison de B7 à CD28. B7 n’est présent
que sur les cellules présentatrices d’antigène. Ce signal B7 est nécessaire à la costimulation, sans quoi,
pas d’activation des lymphocytes T naifs, d’où l’intérêt des cellules présentatrices d’antigène.
Attention aussi, si un lymphocyte T naif rencontre son antigène mais sans le signal B7, il s’inactive,
conduisant à l’état d’anergie, vital pour la tolérance périphérique. Les principales cellules
présentatrices d’antigène porteuses de B7 sont les cellules dendritiques (DC) qui captent un antigène
et qui peuvent migrer dans les zones thymodépendantes et augmentent leurs MHC et molécules de
costimulations, peu retrouvées au début vu qu’elles donnent la priorité à la capture d’antigènes.