
I : PRODUCTION DE SPERMATOZOÏDES DANS LES TESTICULES retour plan
Comment sont produits les spermatozoïdes par les glandes génitales masculines ?
A. FABRICATION DES SPERMATOZOÏDES
1. Les spermatozoïdes : sont de petites cellules avec peu de cytoplasme, un gros noyau et un flagelle mobile, qui
transportent l’information génétique. (100.106 SPZ/ml ; 5 ml de sperme par éjaculation)
2. Produits par paroi des tubes séminifères des testicules : lors de la spermatogenèse, puis ils migrent dans la
lumière du tube séminifère, s’accumulent dans l’épididyme et sont expulsés par le canal déférent à l’éjaculation.
3. A partir de la puberté : ils sont fabriqués en continu, jusqu’à la fin de la vie.
B. CONTRÔLE DE LEUR PRODUCTION
1. Par la testostérone : sécrétée par les cellules de Leydig, qui stimule la spermatogénèse et la puberté.
2. Par LH : gonadostimuline sécrétée par l’hypophyse qui stimule la sécrétion de testostérone.
3. Par FSH : gonadostimuline sécrétée par l’hypophyse qui stimule directement la spermatogénèse.
4. Par GnRH : neurohormone sécrétée par l’hypothalamus qui stimule la sécrétion de LH et FSH
5. Maintient du taux de testostérone grâce au rétrocontrôle : la testostérone transportée par le sang freine
l’hypophyse : moins de GnRH, de LH et de FSH sont sécrétées. Cette action est appelée rétrocontrôle négatif
de la testostérone sur le complexe hypothalamo-hypophysaire. La conséquence des stimulations hormonales
hypothalamo-hypophysaires (GnRH, LH, FSH) et du rétrocontrôle négatif (T) est une oscillation perpétuelle des
taux hormonaux entre mini et maxi, tout en conservant un taux moyen stable.
Ce taux moyen stable assure une production constante de spermatozoïdes.
BILAN : La spermatogénèse s’effectue dans les tubes séminifères, grâce à stimulation par la testostérone et
par FSH ; la sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles est stimulée par LH. La neurohormone
hypothalamique GnRH active la sécrétion des deux gonadostimulines. Le rétrocontrôle négatif de la
testostérone sur le complexe hypothalamo-hypophysaire est à l’origine de la constance des taux hormonaux.