RAPPORT DE LA DIVISION DE CARDIOLOGIE S T. M I C H A E L ’ S H O S P I T A L , U N I V E R S I T É D E T O R O N T O e Cardiologie e al a ci u .c es èm lle pé e a tes tiv th ve s sit ali osi ce ou on e tu p r N ati otr eac dia su t n i s t en z log de oin és ite io r rP pr is ard nne we V c o o w. si s P i wwur v que i po gog da pé ST. MICHAEL’S HOSPITAL UNIVERSITY OF TORONTO Actualités scientifiques MC Comparaison du traitement médical, de la cardiostimulation et de la défibrillation dans l'insuffisance cardiaque : L’étude COMPANION Présenté initialement par : M I C H A E L R . B R I S T O W, M . D . , P H . D . ET M. FELDMAN, M.D., PH.D. Présentation à la session sur les toutes dernières études de la 52e réunion scientifique de l’American College of Cardiology Chicago, Illinois Présenté et commenté par : PAUL DORIAN, M.D. Les résultats initiaux préliminaires de l’étude COMPANION (COMParison of medicAl therapy, paciNg, and defibrillatION in heart failure) indiquent que la cardiostimulation biventriculaire offre des avantages cliniquement et scientifiquement importants ainsi que la cardiostimulation biventriculaire conjointement à la défibrillation automatique comparativement au traitement pharmacologique seul, chez les patients atteints de dysfonction ventriculaire gauche sévère et d’insuffisance cardiaque. On a noté une réduction globale de 19 % de la mortalité toutes causes et des hospitalisations toutes causes chez les patients ayant reçu un cardiostimulateur biventriculaire, et une réduction de 19 % de la mortalité toutes causes et des hospitalisations toutes causes combinées chez les patients à qui l’on a implanté un cardiostimulateur conjointement à un défibrillateur. On a également noté une réduction de 43 % de la mortalité toutes causes chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque à qui l’on a implanté un cardiostimulateur et un défibrillateur combinés. La mortalité élevée chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive chronique demeure un problème important. Malgré les progrès réalisés pendant la dernière décennie dans la pharmacothérapie des patients atteints de dysfonction ventriculaire gauche sévère et d’insuffisance cardiaque clinique (p. ex. bêta-bloquant, inhibiteur de l’enzyme de conversion de Division de cardiologie Beth L. Abramson, M.D. Warren Cantor, M.D. Luigi Casella, M.D. Gordon W. Moe, M.D. (rédacteur) Robert J. Chisholm, M.D. David H. Fitchett, M.D. (rédacteur adjoint) Chi-Ming Chow, M.D. Juan C. Monge, M.D. (rédacteur adjoint) Paul Dorian, M.D. Duncan J. Stewart, M.D. (chef) 31 mars 2003 l’angiotensine (IECA), antagoniste des récepteurs de l’angiotensine (ARA) ou spironolactone), la mortalité chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive au stade avancé demeure assez élevée. En particulier, la mortalité chez les patients présentant une prolongation du complexe QRS peut être aussi élevée que 20 % par année. Une décennie d’études cliniques a démontré que chez les patients atteints de cardiomyopathie ischémique et présentant une fonction ventriculaire très mauvaise (mais pas nécessairement des symptômes d’insuffisance cardiaque), les défibrillateurs cardiaques implantables (DCI) réduisaient la mortalité comparativement à l’implantation d’aucun dispositif, en prévenant la mort d’origine arythmique1,2. Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque symptomatique, une mauvaise fonction ventriculaire ainsi qu’une prolongation du complexe QRS, le traitement est axé sur l’amélioration de la fonction cardiaque. La cardiostimulation biventriculaire, appelée également resynchronisation cardiaque (RC) – la cardiostimulation simultanée de la pointe ventriculaire droite et du ventricule latéral gauche au moyen du fil d’un cardiostimulateur inséré dans une veine se drainant dans le sinus coronaire – a amélioré les symptômes et les mesures objectives de la fonction cardiaque jusqu’à 6 mois après l’implantation du dispositif3,4. Jusqu’à présent, il n’existe aucune donnée concluante indiquant que la cardiostimulation biventriculaire en elle-même prolonge la vie et aucune étude clinique randomisée n’a été effectuée comparant la RC à la RC conjointement au DCI (RC-D) dans le même dispositif, et un traitement pharmacologique optimal (TPO). Michael R. Freeman, M.D. Shaun Goodman, M.D. Anthony F. Graham, M.D. Robert J. Howard, M.D. Stuart Hutchison, M.D. Victoria Korley, M.D. Michael Kutryk, M.D. Anatoly Langer, M.D. Howard Leong-Poi, M.D. David Newman, M.D. Trevor I. Robinson, M.D. Bradley H. Strauss, M.D. St. Michael’s Hospital, 30 Bond St., suite 7049, Queen Wing, Toronto, Ontario M5B 1W8 Télécopieur : (416) 864-5941 Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de la Division de Cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto, du commanditaire de la subvention à l’éducation ou de l’éditeur, mais sont celles de l’auteur qui se fonde sur la documentation scientifique existante. On a demandé à l’auteur de révéler tout conflit d’intérêt potentiel concernant le contenu de cette publication. La publication de Cardiologie Actualités scientifiques est rendue possible grâce à une subvention à l’éducation sans restrictions. L’étude COMPANION L’ hypothèse de l’étude COMPANION était que chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque au stade avancé et présentant une prolongation du complexe QRS recevant un traitement pharmacologique optimal, la cardiostimulation biventriculaire réduirait le paramètre combiné (hospitalisation et mortalité toutes causes) comparativement à l’implantation d’aucun dispositif, et deuxièmement, que l’association de la cardiostimulation biventriculaire et de la défibrillation dans le même dispositif réduirait le taux d’hospitalisation et de mortalité toutes causes5. Les patients admissibles ont été répartis au hasard dans l’un des trois groupes de traitement suivants : • TPO • TPO plus RC et • TPO plus RC-D combinées. Les patients ont été stratifiés selon leur usage d’un bêtabloquant (qui n’était pas assigné au hasard) et par centre de recherche; il y avait un intervalle de deux jours entre la randomisation et l’implantation. Le paramètre primaire était le temps jusqu’au décès toutes causes, ou le temps jusqu’à l’hospitalisation toutes causes. L’ hospitalisation pour la réalisation de l’intervention chirurgicale initiale chez les patients randomisés à l’un des deux groupes de dispositifs n’était pas incluse dans ce paramètre primaire (voir ci-dessous). Si le patient nécessitait un traitement inotrope IV en raison d’une admission provisoire pendant > 4 heures due à des symptômes d’insuffisance cardiaque, son admission était comptée comme une hospitalisation due au paramètre primaire. Selon l’intention initiale, le paramètre unique des hospitalisations pour insuffisance cardiaque seule et la mortalité toutes causes seule devaient être des paramètre secondaires. Sélection des patients Les critères d’inclusion étaient les symptômes d’insuffisance cardiaque de la classe III ou IV de la New York Heart Association (NYHA); un rythme sinusal avec QRS ≥ 120 msec et un intervalle PR > 150 msec; une FEVG ≤ 35 % et une dilatation ventriculaire avec un diamètre en fin de diastole ≥ 60 mm; un TPO (à moins qu’il ne soit pas toléré) avec un bêta-bloquant (pendant au moins trois mois), un diurétique, un inhibiteur de l’ECA ou un ARA et la spironolactone et une hospitalisation pour insuffisance cardiaque au cours des 12 derniers mois, mais non au cours du mois dernier. Le traitement était ouvert. Les événements devaient être comptés à partir du jour de randomisation, excepté l’hospitalisation associée à l’intervention chirurgicale qui n’était pas comptée. La taille de l’échantillon a été calculée, afin d’obtenir une puissance de 90 % pour détecter une réduction de 25 % du paramètre primaire – d’un taux d’événements de 40 % pendant Tableau 1 : Caractéristiques de base sélectionnées (nombre total de sujets randomisés, n =1520) Paramètres A. TPO B. RC C. RC-D Valeurs p N = 308 N = 617 N = 595 A/B, A/C Âge (années) 67 65 66 0,12, 0,14 Sexe masculin (%) 69 67 67 0,70, 0,73 Classe III de la NYHA (%) 82 87 86 0,047, 0,12 Durée de l’IC (mois) 4,9 4,8 4,4 0,97, 0,44 FEVG (%) 22,8 22.0 22.5 0,08, 0,47 Durée du QRS (ms) 156 159 159 0,17, 0,11 CMY ischémique 59 54 55 0,16, 0,23 BBG (%) 70 69 73 0,84, 0,23 BBD (%) 9 12 10 0,10, 0,48 IECA (%) (ou ARA) 69 (89) 70 (89) 68 (90) 0,75, 0,90 (0,93, 0,66) Bêta-bloquant (%) 66 68 68 0,54, 0,69 Spironolactone 53 55 0,69, 0,94 55 IC = insuffisance cardiaque; TPO = traitement pharmacologique optimal; RC = resynchronisation cardiaque (cardiostimulation biventriculaire); RC-D = resynchronisation cardiaque plus défibrillateur cardiaque implantable; CMY – cardiomyopathie; BBG = bloc de branche gauche; BBD = bloc de branche droit 12 mois dans le groupe de TPO à un taux de 30 % dans l’un ou l’autre des groupes de traitement. On estimait que mille événements étaient nécessaires pour obtenir cette puissance et on prévoyait recruter 2200 patients. En ce qui concerne le paramètre secondaire (mortalité toutes causes), on prévoyait une mortalité de 24 % pendant 12 mois avec le TPO et l’étude avait une puissance de 80 % pour détecter une réduction de 25 % de la mortalité toutes causes avec l’un ou l’autres des traitements. Au total, 1634 patients dans 128 centres aux États-Unis ont été recrutés dans cette étude. Le 21 novembre 2002, le comité exécutif de l’étude a arrêté le recrutement des patients dans l’étude en suivant l’avis du Data and Safety Monitoring Board indépendant selon lequel le nombre préspécifié d’événements pour les paramètres primaires de l’étude avait été atteint. Le Dr Bristow a souligné que les données présentées n’étaient pas totalement complètes et que des données additionnelles devaient être recueillies et vérifiées avant que l’on puisse analyser les résultats complets de l’étude. Il suggéra néanmoins que les résultats définitifs ne seraient très probablement pas très Cardiologie Actualités scientifiques Figure 1 : Paramètre secondaire (mortalité toutes causes) Figure 2 : Probabilité de mortalité dans un sousgroupe (RC-D vs TPO) Mortalité toute cause 100 En faveur de la RC-D En faveur du TPO SOUS-GROUPE Réduction du taux des événements à 12 mois RC = 23,9 % RC-D = 43,4 % p = 0,002, RC-D vs TPO 90 0 0,5 1,0 1,5 2,0 TOTAL Âge p = 0,12, RC vs TPO ≤ 65 ans > 65 ans 80 Taux d’événements liés au TPO à 12 mois (1 an) = 19,0 % 70 RC-D RC TPO 60 Sexe Masculin Féminin Étiologie de la CM Non ischémique Ischémique NYHA 50 0 120 240 360 480 600 720 840 960 1080 FEVG Jours à partir de la randomisation DFDVG TPO = traitement pharmacologique optimal RC = resynchronisation cardiaque (cardiostimulation biventriculaire) RC-D = RC plus défibrillateur cardiaque implantable (DCI) Classe III Classe IV > 20 % ≤ 20 % ≤ 67 mm > 67 mm CM = cardiomyopathie; NYHA = New York Heart Association FEVG = fraction d’éjection ventriculaire gauche DFDVG = diamètre en fin de diastole du ventricule gauche différents de ceux présentés. Étant donné que 13 % des patients recevant un TPO ont été retirés de l’étude, un suivi complet nécessitera que ces patients consentent à nouveau à faire l’objet d’un suivi. Résultats Les caractéristiques de base des trois groupes étaient bien appariées (tableau 1). Au départ, les patients avaient en moyenne environ 66 ans, 67 % étaient des hommes et 86 % appartenaient à la classe III de la NYHA. La FEVG moyenne était environ de 22 % et la durée moyenne du QRS était de 160 msec. Il y avait un nombre relativement égal de cas de cardiomyopathie ischémique et non ischémique et la vaste majorité des patients recevait un TPO pour l’insuffisance cardiaque. Paramètre primaire Les patients recevant un TPO présentaient un taux d’événements de 68 % à un an, avec un taux de mortalité de 19 %, les événements restants étant l’hospitalisation pour toutes causes ou > 4 heures de traitement inotrope IV. Dans les groupes RC et RC-D, on a noté une réduction de 35 % et de 39 %, respectivement, de ce paramètre primaire. Paramètres secondaires La mort ou l’hospitalisation pour insuffisance cardiaque (incidence de 46,1 % dans le groupe TPO) ont été réduits dans la même mesure de 35,8 % et de 39,5 % dans les groupes RC et RC-D, respectivement, à un an. En ce qui concerne la mortalité, on a noté une réduction significative (p = 0,002) de la mortalité toutes causes chez les patients qui ont reçu une RC-D et une tendance non significative à une réduction de la mortalité toutes causes (p = 0,12) dans le groupe RC seulement (figure 1). Par conséquent, le taux de mortalité globale à un an de 19 % avec le TPO a été réduit de 24 % dans le groupe RC et de 43 % dans le groupe RC-D. En examinant tous les sous-groupes pertinents sur le plan médical, on n’a noté aucun effet de sous-groupe apparent sur la mortalité; la probabilité de mortalité dans tous les sous-groupes de RC-D devait être à gauche de la ligne unitaire (figure 2). En ce qui concerne les complications, on a noté un taux de succès de 90 % pour l’implantation des dispositifs, avec une durée moyenne de 3 heures et 20 minutes. Des événements indésirables modérés à sévères se sont manifestés chez 5 % à 10 % des patients traités au moyen d’un dispositif. Conclusion Les résultats définitifs de l’étude ne sont pas disponibles au moment de la rédaction de cette publication et devront être examinés attentivement lorsque tous les paramètres fixés seront complets et que l’analyse finale aura été effectuée. Cependant, cette étude comprend certaines données importantes confirmant les effets bénéfiques antérieurement documentés des défibrillateurs implantables sur la mortalité et indique, mais ne prouve pas, que l’addition d’une cardiostimulation biventriculaire contribue aux avantages du traitement. L’étude MADIT II sur les DCI Cardiologie Actualités scientifiques comme prévention primaire chez les patients atteints de coronaropathie suggère que les DCI sans le RC ont prolongé la vie, mais ont entraîné des hospitalisations accrues pour insuffisance cardiaque6. Par opposition, l’association d’un DCI et d’une RC (RC-D) chez des patients tels que ceux étudiés dans cette étude, a entraîné une réduction statistiquement significative et cliniquement importante de la mortalité et de la réhospitalisation. L’effet bénéfique faible et statistiquement non significatif de la RC seule sur la mortalité concorde avec la réduction d’environ 20 % de la mortalité observée dans la méta-analyse des études sur la RC publiée antérieurement4. Il n’est pas possible d’après ces données préliminaires de séparer clairement les avantages de la RC seule de ceux de la RCD. La stimulation seule entraîne un effet bénéfique symptomatique et réduit les hospitalisations, mais ne devrait pas avoir un impact majeur sur la mortalité due à l’arythmie cardiaque, excepté peut-être indirectement en réduisant la tendance aux arythmies cardiaques avec une amélioration de la fonction ventriculaire. Cependant, il est possible que la cardiostimulation biventriculaire réduira indépendamment la mortalité par insuffisance cardiaque. Les limites importantes de cette étude comprennent le fait de ne pas avoir tenu compte de l’hospitalisation initiale des patients assignés au hasard à l’implantation d’un dispositif. Cela signifie que l’on ne tiendrait pas compte d’une hospitalisation prolongée due à des complications liées à l’implantation du dispositif ou d’une hospitalisation pour insuffisance cardiaque dans le groupe chez qui l’on a implanté un dispositif suivant immédiatement ou de façon proche l’hospitalisation initiale associée à l’implantation du dispositif. On attend d’autres données pour résoudre ces ambiguïtés. Cependant, l’étude représente un progrès important dans notre compréhension des avantages potentiels des dispositifs implantables en tant que prophylaxie de la mortalité toutes causes et de l’hospitalisation pour insuffisance cardiaque chez les patients atteints de dysfonction ventriculaire grave, d’insuffisance cardiaque symptomatique et de prolongation du QRS. Conformément aux renseignements antérieurs sur les défibrillateurs utilisés comme prophylaxie primaire, il semble raisonnable que les patients qui répondent aux critères d’inclusion pour participer à l’étude COMPANION devraient recevoir un DCI. On ne sait pas encore exactement dans quelle mesure la RC offre un avantage supplémentaire, bien que cette étude démontre un avantage semblable à celui observé dans des études publiées antérieurement, qui indiquent qu’au moins à moyen terme (jusqu’à 1 an), la RC réduit la nécessité d’une réhospitalisation pour insuffisance cardiaque et entraîne une amélioration des symptômes cardiaques. L’ étude COMPANION a examiné la qualité de vie et d’autres paramètres symptomatiques associés à l’insuffisance cardiaque et nous attendons impatiemment les détails sur ces paramètres secondaires. Références 1. Lee DS, Green LD, Liu PP, Dorian P, Newman DM, Grant FC, Tu JV, Alter DA. Effectiveness of implantable defibrillators for preventing arrhythmic events and death – A Meta-Analysis. JACC 2003;41: 1573-1582. 2. Ezekowitz JA, Armstrong PW, McAlister FA. Implantable cardioverter defibrillators in primary and secondary prevention: a systematic review of randomized, controlled trials. Ann Intern Med 2003;138(6): 445-52. 3. Abraham WT, Fisher WG, Smith AL, et al, MIRACLE Study Group. Multi-center InSync Randomized Clinical Evaluation. Cardiac Resynchronization in Chronic Heart Failure. N Engl J Med 2002;346 (24):1845-53. 4. Bradley DJ, Bradley EA, Baughman KL, et al. Cardiac resynchronization and death from progressive heart failure: a meta-analysis of randomized controlled trials. JAMA 2003;289(6):730-40. 5. Bristow MR, Feldman AM, Saxon LA. Heart failure management using implantable devices for ventricular resynchronization: Comparison of Medical Therapy, Pacing, and Defibrillation in Chronic Heart Failure (COMPANION) trial. COMPANION Steering Committee and COMPANION Clinical Investigators. J Card Fail 2000;6 (3):276-85. 6. Moss AJ, Zareba W, Hall WJ, et al; Multicenter Automatic Defibrillator Implantation Trial II Investigators. Prophylactic implantation of a defibrillator in patients with myocardial infarction and reduced ejection fraction. N Engl J Med 2002;346(12):877-83. Le Dr Dorian a reçu une subvention pour des projets de recherche et des honoraires de conférencier de Medtronic Inc., Guidant Corporation et St. Jude Medical Inc. SNELL Communication Médicale reconnaît qu’elle a reçu une subvention à l’éducation sans restrictions de Guidant Canada Inc. pour la publication de ce numéro de Cardiologie – Actualités scientifiques. L’octroi de cette subvention était fonction de l’acceptation par le commanditaire de la politique établie par la Division de cardiologie et par SNELL Communication Médicale garantissant le but éducatif de la publication. Cette politique garantit que l’auteur et le rédacteur jouissent en tout temps d’une indépendance scientifique rigoureuse totale sans l’interférence de toute autre partie. La version française a été revisée par le Dr George Honos, Montréal. © 2003 Division de Cardiologie, Hôpital St. Michael, Université de Toronto, seule responsable du contenu de cette publication. Éditeur : SNELL Communication Médicale Inc. en collaboration avec la Division de Cardiologie, Hôpital St. Michael, Université de Toronto. MCCardiologie – Actualités scientifiques est une marque de commerce de SNELL Communication Médicale Inc. Tous droits réservés. L’administration des traitements décrits ou mentionnés dans Cardiologie – Actualités scientifiques doit toujours être conforme aux renseignements thérapeutiques approuvés au Canada. SNELL Communication Médicale Inc. se consacre à l’avancement de la formation médicale continue de niveau supérieur. 202-034F SNELL