
(Sidiropoulou, 1998: 193). Nous voyons aussi que l’impératif est fréquent dans le message anglais. Il
a fait son apparition dans le slogan aussi (le verbe ΄΄fly΄΄), mais dans le message principal ce n’est pas
seulement le verbe ΄΄make΄΄ qui continue de donner l’impression d’incitation, mais aussi le fait que
l’expression ΄΄σας κάνει δώρο΄΄ (vous fait un cadeau) qui est traduit en anglais par un verbe à
l’impératif ΄΄get a free΄΄. D’habitude, en grec, on évite l’impératif et la première et la deuxième
personne (Sidiropoulou, 1998: 199), tandis qu’en anglais l’utilisation de l’impératif est assez
fréquente dans la publicité (Dryer, 1982: 139). En plus, la phrase en grec ΄΄που έγινε ποτέ΄΄ est traduit
en anglais ΄΄in Greece΄΄, c’est à dire le code du temps est remplacé/traduit par un code toponymique,
fait qui connote une tendance de diminution de la valeur de l’énoncé grec et cela n’est pas dû au
hasard. L’utilisation de la langue anglaise dans le message publicitaire, une langue qui constitue la
lingua franca dans le monde économique, connote l’universalité du produit de la publicité. Si la phase
grecque était traduite en équivalence directe, la traduction produirait un fait qui est faux, parce que
Attica n’est pas le plus grand magasin au monde. Donc, la traduction peut être utilisée pour séduire
un plus grand nombre de consommateurs, mais la séduction n’est pas synonyme de mensonge. C’est
pour cela que les agents de publicité évitent ce type d’hyperbole. Un autre point intéressant du
message publicitaire principal est qu’il connote l’indivisible de la grécité parlant de Grèce et de
Chypre, même dans le message traduit. Une société aérienne hellénique a comme point de référence
la capitale de l’état, Athènes, donc l’allusion à Chypre serait bizarre pour un anglophone qui ne
connaît pas l’histoire de Chypre. En plus, ce consommateur anglophone ne pourrait pas comprendre
pourquoi dans la parenthèse est mentionné le nom d’une ville (΄΄Larnaca΄΄), autre que la capitale de
Chypre, Nicosie. La traduction dans ce point du message est fidèle au texte original et le traducteur
évite de poser le problème de l’occupation de l’aéroport de Nicosie par l’armée turque. Donc, parfois,
malgré de désir des agents d’orienter la publicité vers la mondialisation, la traduction peut servir
l’idée ethnocentrique, ce qui est une contradiction. Dans notre cas, le message original grec ne pose
pas de problème pour les consommateurs grecs, mais sa traduction en anglais peut inciter le
consommateur anglophone à s’ínformer sur ce problème politique.
En ce qui concerne la traduction du message d’informations complémentaires nous voyons
que les deux messages sont équivalents, sauf la présentation de la firme de la compagnie aérienne