RAPPORT DE CERTIFICATION CENTRE HOSPITALIER DE VENDOME 98 Rue Poterie Bp 108 41106 Vendome OCTOBRE 2016 SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 1. LES OBJECTIFS DE LA CERTIFICATION 2 2. LA CERTIFICATION V2014 2 3. LES NIVEAUX DE CERTIFICATION 3 4 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 4 2. LES FICHES PAR THÉMATIQUE 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT 6 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 8 1. DÉCISION DE CERTIFICATION 8 2. AVIS PRONONCÉS SUR LES THÉMATIQUES 8 3. BILAN DES CONTRÔLES DE SÉCURITÉ SANITAIRE 8 4. PARTICIPATION AU RECUEIL DES INDICATEURS GÉNÉRALISÉS PAR LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ 5. SUIVI DE LA DÉCISION 8 8 9 PROGRAMME DE VISITE 1. LISTE DES THÉMATIQUES INVESTIGUÉES 9 2. LISTE DES ÉVALUATIONS RÉALISÉES PAR LA MÉTHODE DU PATIENT-TRACEUR 9 10 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 11 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 15 DROITS DES PATIENTS 18 PARCOURS DU PATIENT 21 DOSSIER PATIENT 25 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 28 PRISE EN CHARGE DES URGENCES ET DES SOINS NON PROGRAMMÉS 32 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 36 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 1 INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire qui intervient périodiquement tous les 4 ans. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. La certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les « pratiques exigibles prioritaires » (PEP). Ce double regard permet à la certification de s'adapter aux diverses situations des établissements et offre à ces derniers un diagnostic régulier favorisant l'actualisation des plans d'actions d'amélioration, tant sur les apects managériaux que sur les aspects opérationnels. Pour la V2014, la HAS a choisi une approche par thématique. Une liste de thématiques a été établie qui fait la correspondance avec les critères du Manuel de certification. 2 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 Pour chaque établissement, la Haute Autorité de santé établit un programme de visite comprenant : 1. Des audits sur : • des thématiques communes à tous les établissements de santé ; • des thématiques spécifiques à l'établissement définies par la HAS après analyse du compte qualité de l'établissement, du document d'interface HAS-établissement-Tutelles et de toute autre information dont elle a eu connaissance. • et, par exception, sur des thématiques supplémentaires ajoutées en visite dans le cas où un dysfonctionnement est observé sur une thématique non inscrite au programme initial de visite. 2. Des investigations selon la méthode du patient-traceur : cette dernière permet d'évaluer la prise en compte des critères de la certification dans le registre de la prise en charge réelle d'un patient. Le présent rapport rend compte de l'évaluation réalisée par les experts-visiteurs sur l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité (avec une obligation de résultat sur des critères jugés prioritaires - les PEP) ainsi que sur la maturité des démarches qualité risques, en particulier leur déploiement au plus près des équipes et de la prise en charge des patients. Etabli après une phase contradictoire avec l'établissement, le rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3. Les niveaux de certification Sur chaque thématique investiguée en visite, la Haute Autorité de santé peut prononcer : - des recommandations d'amélioration, - des obligations d'amélioration, - des réserves. Les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves traduisent le niveau de maturité de chaque thématique évaluée c'est-à-dire la capacité de l'établissement à maitriser les risques identifiés, à atteindre les objectifs de la thématique et à fonctionner selon un dispositif d'amélioration continue. La maturité de chaque thématique est fondée sur les conformités et écarts identifiés au cours de la visite de certification, pour chaque sous-étape du « PDCA » ; l'ensemble répondant à la définition d'un niveau de maturité objectivé dans une grille de maturité établie par la HAS. Dans certaines situations, les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves peuvent traduire l'existence d'une situation à risque pour les personnes non maitrisée par l'établissement. Au final, la HAS décide, les niveaux de certification suivants : - une décision de certification (A), - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs recommandations d'amélioration (B) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs obligations d'amélioration (C) (et d'éventuelles recommandations d'amélioration) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de non-certification (E). La HAS peut également décider de surseoir à statuer pour la certification (D) en raison de réserves sur les thématiques investiguées en visite, ou d'un avis défavorable à l'exploitation des locaux rendu par la commission qui en est chargée dans chaque département. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 3 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. Lexique des termes utilisés Audit de processus : Sigle AP Conformité Ecart Elément d'investigation obligatoire Maturité Méthode PDCA Sigle P / D / C / A Objectifs et programme de visite Patient traceur : Sigle PT Preuve Qualification des écarts Méthode qui consiste à évaluer le management, l'organisation et la mise en œuvre effective d'un processus (une des thématiques V2014) afin de mesurer sa conformité aux exigences et sa capacité à atteindre les objectifs. Mené selon la logique du « PDCA », l'audit de processus analyse les contributions respectives des responsables du processus et des acteurs de terrain, la manière dont le management mobilise les équipes opérationnelles, mais également la capacité des équipes opérationnelles à rétroagir sur les pilotes du processus. Satisfaction à une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Non satisfaction d'une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Chaque écart est étayé d'une preuve et de sa source. Elément-clé d'une thématique nécessitant une investigation obligatoire par l'expert-visiteur et une mention systématique dans le rapport qu'il s'agisse d'une conformité ou d'un écart. Traduction, pour chacune des sous-étapes du PDCA des thématiques investiguées, du niveau atteint par l'établissement dans la maîtrise de la définition et de la structuration de son organisation, de la mise en œuvre opérationnelle et de la conduite des actions d'évaluation et d'amélioration. On distingue 5 niveaux de maturité : fonctionnement non défini, de base, défini, maîtrisé, optimisé. Sigle représentant la Roue de Deming ou le cycle d'amélioration continue de la qualité : - P = Plan : prévoir - D = Do : réaliser - C = Check : évaluer - A = Act : agir ou réagir Les objectifs de visite, établis en amont de la visite par la HAS, consistent à contextualiser les audits sur des thématiques communes à tous les établissements, motiver le choix des audits sur des thématiques spécifiques à l'établissement (1 à 3 audits) et définir les investigations selon la méthode du patient-traceur. Cela se traduit, pour chaque établissement, par l'élaboration d'un programme de visite. Méthode d'évaluation rétrospective qui consiste, à partir d'un séjour d'un patient hospitalisé, à évaluer les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise en charge. Justification de l'écart, c'est-à-dire ce qui a été observé ou entendu au travers des différents entretiens, visites terrain ou patient traceur. Niveau de criticité de l'écart identifié et conformité en synthèse collective. Il existe en 3 niveaux de qualification : - Point sensible : o Ecart qui n'entraîne pas de risque direct pour le patient ou les professionnels. o Ou, écart qui n'entraîne pas de risque de rupture de système (par exemple, par manque d'antériorité, de structuration et/ou d'appropriation). - Non-conformité : o Ecart entraînant un risque direct pour le patient ou les professionnels o Ou, écart indiquant une rupture du système. - Non-conformité majeure : o Ecart indiquant des faits ou manquements mettant en jeu la sécurité des patients ou des professionnels de manière grave et immédiate et pour lequel il n'existe aucune mesure appropriée de récupération ou d'atténuation o Ou, absence ou défaillance totale du management d'une activité sur une thématique donnée. Référentiel applicable Exigences du manuel de certification, incluant la réglementation et les éléments issus du processus décisionnel de la HAS. 4 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 2. Les fiches par thématique Chaque fiche est constituée de deux parties : 2.1 La caractérisation générale qui précise la problématique de la thématique. Cette partie, élaborée par la HAS, est identique pour tous les établissements de santé. 2.2 Les résultats de l'établissement : a. Une représentation graphique permet à l'établissement de visualiser son niveau de maturité à partir des colorations obtenues et d'évaluer sa marge de progrès. b. Une synthèse générale sur le niveau de maîtrise de la thématique. Rédigée selon les étapes du PDCA, elle présente les conformités et les écarts observés lors de l'audit processus et intègre le cas échéant, les constats des évaluations par patient-traceur. c. Un tableau des écarts qui recense l’ensemble des écarts relevés, tels qu'énoncés dans la synthèse. Chaque écart y est qualifié et rattaché au référentiel applicable. Non publié, ce tableau n'est à disposition que de l'établissement qui peut ainsi savoir précisément, ce qui doit être amélioré. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) Adresse 98 rue poterie 41106 Vendome Département / région LOIR-ET-CHER / CENTRE Statut Public Type d'établissement Centre Hospitalier Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse Entité juridique 410000095 CENTRE HOSPITALIER DE VENDOME Hopital daniel chanet 98 rue poterie - bp 108 41106 Vendome Etablissement de santé 410004063 CENTRE DE SOINS ANDRE GIBOTTEAU (COURT SEJOUR GERIATRIQUE ET SSR) Boulevard kennedy 41100 Vendome Etablissement de santé 410003768 SERVICES DE PSYCHIATRIE ET HOPITAL DE JOUR LES TOURNESOLS 149 bd roosevelt 41100 Vendome Etablissement de santé 410003628 HOPITAL PSYCHIATRIE DE JOUR LES IRIS 21 rue de st denis 41100 VENDOME Etablissement de santé 410000038 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) 98 rue poterie Bp 108 41106 Vendome Activités Type de prise en charge 6 Activités Nombre de lits d'hospitalisation Nombre de places d'hospitalisation partielle MCO Médecine 89 6 Santé mentale Psychiatrie générale 40 20 SSR SSR 80 / HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 Secteur faisant l'objet d'une / reconnaissance externe de la qualité Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements Contrat de relais entre le CHV et la clinique du Saint-Cœur Urgences chirurgicales et endoscopies Convention entre le CHV et la clinique du Saint-Cœur Sous-traitance de la stérilisation Convention de coopération entre le CHV et le CH de Blois Prélèvements multi-organes Convention de coopération entre le CHV et le CH de Blois Cardiologie Convention entre le CHV et la polyclinique de Blois Activité de chimiothérapie Convention entre le CHV et la clinique du Saint-Cœur Dépôt de sang Convention de coopération entre le CHV et le CHRU Tours Convention entre le CHV et la police nationale de Vendôme Convention de prestations avec la SCM Imagerie Saint Martin Convention de coopération entre le CHV et le laboratoire d’analyses médicales Médibio Convention de coopération entre le CHV et le CH de Blois Dossier patient informatisé Groupement de coopération sanitaire achat du Centre Groupement de coopération sanitaire Télésanté Centre Conventions entre le CHV et des EHPAD (Selommes, Mondoubleau, Saint Amand Longpré, Savigny sur braye, Morée, la Ville aux Clercs, Droué) Convention de partenariat entre le CHV et les EHPAD Convention de partenariat entre le CHV et la ligue contre le cancer Convention constitutive du groupement de coopération sanitaire réseau Oncocentre Regroupement / Fusion Convention avec l’hôpital local de Montoire/Loir Arrêt et fermeture d'activité Création d'activités nouvelles ou reconversions 30 lits de SSR depuis 01/02/2013 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 7 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 1. Décision de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent rapport, issus de la visite sur site, la Haute Autorité de santé décide : - la certification de l'établissement avec obligation d'amélioration (C). 2. Avis prononcés sur les thématiques Obligations d'amélioration Management de la qualité et des risques Gestion du risque infectieux Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient Recommandation d'amélioration Parcours du patient 3. Bilan des contrôles de sécurité sanitaire Les données relatives aux contrôles et inspections réalisés au sein de l'établissement ont été transmises par l'établissement et sont publiées au sein du présent rapport. Elles ont été visées par l'Agence Régionale de Santé. 4. Participation au recueil des indicateurs généralisés par la Haute Autorité de santé La participation de l'établissement au recueil des indicateurs de la Haute Autorité de santé est effective. 5. Suivi de la décision L'établissement transmettra à la Haute Autorité de santé un compte qualité supplémentaire dans un délai de 6 mois, indiquant les actions correctives conduites sur l'ensemble de ses obligations d'amélioration. Au terme de l'analyse de ce compte qualité supplémentaire, la HAS peut décider la certification de l'établissement éventuellement assorties de recommandations d'amélioration ou d'organiser une visite de suivi sur les obligations d'amélioration définies dans le rapport de certification. 8 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 PROGRAMME DE VISITE La Haute Autorité de santé a défini des objectifs de visite, établis sous forme d'une liste de thématiques à auditer et de patients-traceur à réaliser. Seuls les audits de processus inscrits dans les objectifs de visite font l'objet du présent rapport. Dans le cas où un dysfonctionnement est observé en cours de visite sur une thématique non inscrite au programme de visite, les experts-visiteurs peuvent conduire des investigations supplémentaires et ajouter cette thématique au programme. 1. Liste des thématiques investiguées MANAGEMENT Management de la qualité et des risques Gestion du risque infectieux PRISE EN CHARGE Droits des patients Parcours du patient Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient Prise en charge des urgences et des soins non programmés Management de la prise en charge du patient en endoscopie FONCTIONS SUPPORTS 2. Liste des évaluations réalisées par la méthode du patient-traceur Secteurs d'activité / services médecine à orientation cardiologique médecine à orientation gériatrique Pathologie Mode d'entrée Type de parcours PEC insuffisance cardiaque programmée simple MCO altération de l'état géneral urgence simple MCO SSR gériatrique ALD + pb social mutation interne complexe SSR Adulte SSR à orientation cancérologique post AVC externe complexe SSR Adulte psychiatrie psychose Urgence suivi ambulatoire Santé mentale PT Population 1 Adulte 2 Adulte 3 Adulte 4 5 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 9 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE 10 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale, collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet managérial. De plus, cette démarche globale doit intégrer la préparation aux situations sanitaires exceptionnelles dans le cadre du plan blanc. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 11 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le projet qualité-gestion des risques est intégré dans le projet d’établissement 2011-2015. Trois axes prioritaires ont été définis pour la période concernée. Le bilan de ce projet a été réalisé afin de concevoir un nouveau projet 20162020 actuellement en cours de validation. Cette nouvelle politique est élaborée en prenant notamment en compte le bilan du projet précèdent, l’évolution de la réglementation, de la certification et des évaluations externes du secteur médico-social. Elle repose sur trois nouveaux axes. Dans le cadre de la préparation à la certification, l'établissement a procédé à une identification des risques sur l'ensemble des thématiques HAS et sur neuf parcours patient. L'évaluation et la hiérarchisation des risques ont été réalisées par les pilotes et les co-pilotes appuyés par des groupes de travail institutionnels et selon une méthodologie définie. Les principaux risques sont hiérarchisés sur le compte qualité de l'établissement. Des objectifs d'amélioration et des mesures de traitement des risques sont définis et élaborés en concertation entre le directeur, le président de CME, la direction des soins et de la qualité-gestion des risques. Une représentante des usagers a été associée. Les objectifs en matière de gestion de crise sont inscrits sur le CPOM 2012-2016 de l’établissement. Les deux PAQSS (processus et parcours patient) annuels validés par le COQUAVIRIS, précisent les responsables et l'échéancier. Cependant, le programme qualité de l’établissement n'est pas complet. En effet, il ne définit pas les indicateurs de suivi des actions, ils n’intègrent pas les éléments issus de la réglementation, l'analyse des événements indésirables, les plaintes et réclamations, les résultats des audits internes et externes. ORGANISATION INTERNE Le pilotage du programme de la qualité et gestion des risques est assuré par le chef d’établissement, le directeur qualité/coordonnateur général des soins et le président de la CME. Le COQUAVIRIS, crée en juin 2014 est l’instance de pilotage de la démarche. La commission EPP/DPC et le CREX institutionnel récemment mis en place participent au déploiement de la politique qualité-gestion des risques. D’autres instances spécialisées : CLIN, CSTH, CLUD, CLAN, COMEDIM… sont associées. L'équipe qualité composée d'une responsable qualité et d'un gestionnaire des risques, apporte son soutien méthodologique aux professionnels. Les pilotes, les co-pilotes, les vigilants, les cadres et chefs de service, les correspondants sont les relais auprès des équipes. Les rôles et les responsabilités des professionnels intervenant dans la démarche qualité-gestion des risques de l'établissement sont décrites dans des fiches de missions et les règlements intérieurs des différentes commissions. Un réseau de correspondants et de référents existe sur l’établissement : hygiène, escarres... Des formations et des sensibilisations sont organisées sur le risque transfusionnel, le dépôt de sang, la sécurité incendie. En 2014, un logiciel de déclaration d'évènements indésirables (EI) et de gestion documentaire a été déployé, il intègre les procédures définies et formalisées. Une charte de non punition relative à la déclaration des EI existe sur le centre hospitalier. La gestion de crise est formalisée dans la procédure Plan blanc et son annexe NRBC, révisée en 2015. Les procédures de gestion de crise ont donné lieu à des exercices en 2014 et 2016. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Les priorités relatives à la qualité ne sont pas déclinées en objectifs et plans d'actions opérationnels a l’échelle des pôles. Des objectifs opérationnels propres aux secteurs sont établis en déclinaison de la démarche institutionnelle. La déclinaison opérationnelle des priorités relatives à la qualité est structurée depuis 2016. Lors de la séance du 25/01/2016, le COQUAVIRIS a validé le principe de fixer des objectifs institutionnels et des objectifs opérationnels par pôle pour 2016 à partir d’un tableau de bord par pôle des indicateurs 2015. Lors de la séance du 29/02/2016, le COQUAVIRIS a validé les objectifs institutionnels 2016 et les propositions des objectifs 2016 par pôle. Les objectifs par pôle ont été validés par les cadres supérieurs de santé et les chefs de pôle. Les contrats de pôles et de services n’intègrent pas les priorités d'actions institutionnelles relatives a la qualité et à la gestion des risques. Au niveau des secteurs d'activité, l'encadrement s'assure du respect et de la conformité des pratiques et informe les équipes du niveau des indicateurs concernant son service. Toutefois, les professionnels se sont peu acculturés à la démarche qualité. En effet, la démarche qualité est peu portée par l'ensemble des professionnels. Les personnels des secteurs rencontrés ne participent pas à des EPP, n'exploitent pas les résultats des indicateurs comme un levier d'amélioration : douleur, médicament, identitovigilance... Le suivi des actions d'amélioration n'est pas réalisé dans les secteurs d'activité. 12 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les pilotes et co-pilotes des thématiques ont été formés à l'approche processus et à la méthode du patient traceur et quelques professionnels ont suivis une formation en 2015 sur la mise en place des CREX. En 2014, près de 400 professionnels ont été formés à l'utilisation des logiciels de signalement d'EI et de gestion documentaire. Des professionnels ont suivi une formation NRBC. Un logiciel de gestion documentaire permet la mise à disposition de l'ensemble de la documentation et un envoi de mails au personnel d'encadrement concerné permet l'information sur cette mise en ligne. Cependant, le dispositif de gestion documentaire n'est pas opérationnel. En effet, la diffusion auprès des professionnels n'est pas acquise, certains personnels rencontrés par les experts visiteurs ne connaissent pas les nouvelles procédures mises en ligne et peinent à accéder aux documents informatisés. A titre d'exemple, les correspondants rencontrés n'ont pas su retrouver la procédure AES ou de prise en charge d'un patient porteur de BMR. Il persiste également des classeurs papier et des documents copiés sur les disques durs et dans le dossier Partage Public. Par ailleurs, des versions antérieures sont retrouvées dans les classeurs et sur les panneaux d'affichage. Enfin, le dispositif d'actualisation des documents n'est pas opérationnel. des documents de plus de 4 ans ne sont pas réévalués contrairement au règles communes des équipes d'hygiène. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le service qualité-gestion des risques assure le recueil de la satisfaction des usagers et celui des indicateurs nationaux de qualité et sécurité des soins (IQSS). L'exploitation des plaintes et réclamations implique les professionnels et la représentante des usagers. Elle contribue à l'amélioration de la qualité de la prise en charge. Les résultats des enquêtes de satisfaction sont présentés annuellement à la CRUQPC. Le dispositif d'identification des risques a posteriori n'est pas opérationnel. En effet, le circuit de traitement et d'analyse des fiches des événements indésirables est certes fonctionnel mais l'implication des professionnels reste partielle en matière de signalement, ce qui limite le déploiement des analyses de causes. De plus, l'interface entre les plaintes et réclamations ne sont et EI n'est pas assurée. Onze évaluations des pratiques professionnelles sont réparties sur l'ensemble des secteurs cliniques. Toutefois, l'établissement n'assure pas le suivi de toutes les démarches EPP. En effet, plusieurs démarches, débutées en 2010, sont encore en étape 3 et n'ont pas abouties à la mise en place d'indicateurs internes à l'établissement. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Des indicateurs qualité et gestion des risques sont définis et évalués. Des tableaux de bord reprenant des indicateurs sont diffusés périodiquement à l'encadrement et présentés en instances et commissions. Ils sont affichés dans les services. Des évaluations des risques sur les thématiques V2014, un audit sur la gestion documentaire, des patients traceur et l'évaluation annuelle du PAQSS ont été réalisés récemment. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. En effet, certaines actions sont menées sans être remontées au niveau institutionnel et intégrées dans le PAQSS. Le programme est présenté annuellement devant les instances. Des actions de communication sont mises en œuvre pour sensibiliser les professionnels : tableau de bord des indicateurs par pôle et service, lors des journées des nouveaux arrivants, la lettre Inf'hôp, la semaine nationale sécurité des patients. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 13 14 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Gestion du risque infectieux » vise à évaluer que l'établissement a établi et mis en œuvre un programme de maîtrise du risque infectieux adapté à son activité et en cohérence avec les objectifs nationaux. Ainsi, les activités à haut risque infectieux, telles que la réanimation, la néonatalogie, et les activités des secteurs interventionnels exigent un haut niveau de prévention et de surveillance. Le bon usage des antibiotiques doit permettre d'apporter le meilleur traitement possible au patient et de limiter l'émergence de bactéries résistantes. Il repose sur un effort collectif de l'ensemble des professionnels de santé. En outre, l'hygiène des locaux est un des maillons de la chaîne de prévention des infections nosocomiales. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 15 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE La stratégie de gestion du risque infectieux, élaborée sur la base d'une identification des besoins et d'une évaluation des risques, est définie dans les orientations stratégiques de l'établissement. Un axe sur l'amélioration de la lutte contre les infections nosocomiales est décliné dans le projet d'établissement 2011-2015 ainsi que dans le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens 2012-2016. Des objectifs d'amélioration et des mesures de traitement des risques sont définis en fonction des orientations nationales, de la réglementation et des résultats des évaluations internes. Ces objectifs sont élaborés en concertation avec le directeur, le président de CME et l'équipe opérationnelle d'hygiène. Ils sont déclinés dans le programme d'actions annuel validé par le CLIN et la COMEDIM, précisant les responsables, l'échéancier et les indicateurs. L'évaluation et la hiérarchisation des risques a été réalisé par le président du CLIN / Responsable de la PUI, le médecin hygiéniste et le gestionnaire de risques selon une méthodologie définie. Les principaux risques sont présentés sur le compte qualité de l'établissement. La politique et les programmes d'actions sont présentés aux instances de l'établissement. ORGANISATION INTERNE L'établissement a mis en place une organisation pour piloter le processus. Le plan d'actions est piloté par l'équipe opérationnelle d'hygiène, composée d'un pharmacien, d'un praticien hygiéniste et d'un infirmier hygiéniste. Des correspondants hygiène de chaque service sont réunis 4 fois par an. Les rôles et les responsabilités sont définis et formalisés dans des fiches de missions pour le pilote, le co-pilote, l'EOH et les correspondants hygiène. Toutefois, le dispositif de pilotage n'a pas été associé à la construction de la démarche. En effet, la hiérarchisation des risques n'a pas associé l'ensemble des professionnels concernés. En effet, les six correspondants hygiène récemment désignés n'ont pas connaissance de la réalisation de l'évaluation des risques (IDE et AS de l'USC, Préparatrice en pharmacie, AS en Médecine, IDE aux urgences et UHTCD et la manipulatrice en radiologie). Par ailleurs, les correspondants hygiène rencontrés ne connaissent pas leur missions. L'établissement prévoit des formations sur le risque infectieux et l'hygiène des mains auprès des professionnels en activité ainsi que pour les nouveaux arrivants. Cependant, il n'existe pas de formation périodique des professionnels médicaux sur le bon usage des antibiotiques. En effet, l'établissement n'a pas réalisé de formation sur le bon usage des antibiotiques en 2014, ni en 2015. es outils d'aide pour les professionnels comme le livret "recommandations sur le traitement anti-infectieux" précisent les stratégies de prise en charge des infections. Le suivi des consommations des antibiotiques est communiqué en réunion de cadres et dans le bulletin de la COMEDIM. Une organisation est en place entre le laboratoire d'analyse médicale, la pharmacie, l'EOH et le médecin du service concerné afin de détecter d'éventuelles situations épidémiques. Cependant l'établissement ne peut pas détecter précocement un patient porteur de BMR. Il n'existe pas de dispositif permettant de faire le lien entre les admissions dans l'établissement et la liste des patients connus porteurs de BMR. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le programme d'actions est mis en œuvre par l'EOH, le service des travaux, la PUI. Les responsables sensibilisent les professionnels. Les bulletins de la COMEDIM et la revue interne Inf'hop complète la sensibilisation des professionnels sur la thématique de gestion du risque infectieux. Des actions correctives sont conduites en cas de besoin, suite aux démarches d'évaluation des pratiques professionnelles ou aux indicateurs nationaux. Les résultats des évaluations sont communiqués aux professionnels, comme par exemple la consommation des solutions hydroalcooliques par le biais des cadres. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L’équipe opérationnelle d'hygiène est adaptée aux capacités de l'établissement. Les correspondants en hygiène ont bénéficié d'une formation. Les équipements pour l'isolement, le bionettoyage et l'hygiène des mains sont disponibles dans les secteurs d'activité visités. Les procédures sont disponibles dans le logiciel de gestion documentaire et dans des classeurs. Des fiches techniques et un tableau des correspondants en hygiène sont affichées dans les services. Cependant, les locaux ne permettent pas toujours d'assurer la maîtrise du risque infectieux. Certains locaux à DASRI ne sont pas sécurisés dans les secteurs d'activité ainsi que le local de déchets terminal. 16 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les professionnels mettent en œuvre les procédures d'hygiène et la traçabilité est assurée. Des documents d'enregistrements sont complétés dans les secteurs visités. Les résultats des indicateurs ICSHA sont également déclinés par service. Pour tout antibiotique prescrit, la pharmacie alerte les prescripteurs sur la nécessité de réévaluer l'antibiothérapie entre la 24ème et la 72ème heure dans le dossier patient. L'antibiothérapie est réévaluée. Pour l'unité de reconstitution des cytostatiques, les prélèvements d'air et de surface dans ce secteur sont réalisés par la pharmacie qui gère également la réception des résultats et l’éventuelle mise en place de mesures correctives. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Des évaluations périodiques du système de maîtrise du risque infectieux et du bon usage des antibiotiques sont assurés régulièrement par l'EOH, sur la base d'outils identifiés : tableau de bord des infections nosocomiales, EPP "Soins sur chambre à cathéter implantable". Des prélèvements d'air, d'eau et de surface sont réalisés régulièrement par l'infirmier hygiéniste ou le pharmacien dans l'URC. Des audits internes sont régulièrement menés. L'établissement participe au recueil des indicateurs nationaux. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration ne sont pas articulées avec le programme d'actions institutionnel. Il existe de nombreuses actions identifiées., cependant elles se retrouvent sur plusieurs supports et partiellement intégrées dans le bilan et le programme d'actions du CLIN. La communication des résultats est réalisée en interne lors des réunions CLIN, correspondants hygiène, des instances et en réunions de cadres. Les indicateurs nationaux sont communiqués aux professionnels, affichés dans les services et publiés dans le livret d'accueil et sur le site internet de l'hôpital. L'EOH et les correspondants participent aux journées nationales de sensibilisation sur la sécurité des soins auprès des professionnels et des usagers. Des indicateurs nationaux sont affichés conformément à la réglementation qui témoignent de la bonne maîtrise du processus. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 17 DROITS DES PATIENTS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale visant à garantir le respect des droits des patients, dimension essentielle de la qualité. La certification constitue ainsi l'un des leviers de la mise en œuvre de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé qui réaffirme un certain nombre de droits fondamentaux de la personne malade, notamment des droits relatifs au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne et de la confidentialité des informations la concernant. Elle souligne l'obligation de respect des libertés individuelles. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 18 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le Centre Hospitalier de Vendôme a formalisé et structuré sa stratégie de promotion des droits et de bientraitance des patients. Il a identifié ses besoins et analysé ses risques en impliquant la CRUQPC et les représentants des usagers. Les différentes sources de données à sa disposition ont été utilisées. Les risques sont hiérarchisés et conduisent à la définition de priorités d’action pour améliorer la prise en charge du patient. L’établissement définit des objectifs d’amélioration précis et mesurables cohérent avec l'évaluation des risques. Des modalités de suivi sont définies pour chaque action d'amélioration de ce programme. La stratégie « bientraitance et promotion des droits des patients » est définie à partir de cette analyse de risques. Elle est validée par les instances, révisée périodiquement et fixe des objectifs d’amélioration précis et mesurables par secteur d’activité. ORGANISATION INTERNE Une organisation pour piloter et mettre en œuvre la stratégie « bientraitance et promotion des droits des patients » est définie dans l’établissement. Le pilotage de cette stratégie et du suivi du programme d’action est assuré par le pilote qui veille également à la communication des résultats. Les besoins en effectifs et en compétences sont identifiés, ils répondent aux besoins exprimés dans ce domaine dans les orientations stratégiques de l’établissement. Le rôle et les responsabilités des professionnels concernés sont définis dans des fiches de missions et/ou de poste. Les ressources documentaires nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de promotion des droits et de la bientraitance des patients sont définies et formalisées par exemple les procédures suivantes : - protocole "la bientraitance à l'hôpital Daniel CHANET" - procédure "sortie d'un patient à l'insu de l'établissement (fugue)" - la charte "bientraitance " pôle de psychiatrie" - protocole "prise en charge d'un patient en chambre d'isolement thérapeutique " - modalités de recueil du consentement éclairé ou du refus de soins - procédure" annonce au patient en cas de dommage lié aux soins" - procédure sortie d'un patient contre l’avis médical. - accès des usagers au dossier patient Un logiciel de documentation (GED) intègre les éléments relatifs la promotion des droits et de la bientraitance des patients. La bientraitance et les droits des patients sont intégrés dans les circuits et les interfaces. La gestion des interfaces et des circuits est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. La représentation des usagers au sein de l’établissement est organisée. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le management des secteurs d’activité s’est saisi des enjeux liés à la bientraitance et au respect des droits des patients. Les projets de prise en charge prennent en compte les risques liés au non-respect des droits des patients. Un dispositif en faveur de la bientraitance des patients a été mis en place selon les modalité suivantes : une conférence "refus de la maltraitance et promotion de la bientraitance"ouverte à l'ensemble des personnels de l'établissement a eu lieu en février 2016 et a été suivie d'un séminaire de formation ouvert à la direction, aux praticiens hospitaliers et à l'encadrement. A l'issue de ces modalités, les protocoles ont été réactualisés. Des modalités spécifiques d’information sont mises en œuvre en cas de diagnostic grave ou d’aggravation de l’état de santé en tenant compte des facultés de compréhension et de discernement du patient. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Des actions d’information et de formation ont été réalisées. Les professionnels de santé bénéficient de dispositifs leur permettant de développer leurs compétences dans le domaine des droits des patients. Ils sont sensibilisés au respect de la confidentialité des informations relatives au patient. Des procédures sont mises à la disposition des patients et l’accès à ces ressources est facilité. Les patients sont informés de leurs droits et des missions de la CRUQPC. Les ressources documentaires nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de promotion des droits et de la bientraitance des patients sont disponibles. L’établissement adapte ses locaux, ses équipements et sa signalétique pour répondre aux besoins des populations accueillies. Un dispositif est en place afin d’accueillir au mieux les proches du patient. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE La prise en compte des questions relatives à la bientraitance au respect des droits des patients est HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 19 effective. La réflexion bénéfice-risque relative aux droits des patients fait l’objet d’une concertation au sein de l’équipe soignante. Les restrictions de liberté font l’objet d’une prescription médicale écrite et réévaluée à périodicité définie. Des modalités spécifiques d’information sont mises en œuvre en cas de diagnostic grave ou d’aggravation de l’état de santé en tenant compte des facultés de compréhension et de discernement. Les ressources documentaires nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de promotion des droits et de la bientraitance des patients sont connues. La représentation des usagers au sein de l’établissement est effective. Cependant, le respect de la confidentialité n'est pas toujours assuré. Lors de la visite du secteur fermé, il a été constaté sur les piluliers de médicaments, la présence de l'étiquette d'identification et la photo d'identité du patient, sans traçabilité d'autorisation du patient dans son dossier. L'établissement a présenté le jour suivant aux experts visiteurs un document pour le recueil du consentement du patient dans le cadre du droit à l'image. Par ailleurs, il a été constaté l'absence de confidentialité dans le box attente patients couchés. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS La structure de pilotage assure le suivi de la qualité et de l’efficacité du processus. Des modalités d’évaluation régulière sont définies. L’établissement mesure l’efficacité des actions mises en œuvre. Un bilan est réalisé à minima une fois par an au sein des différentes instances: CRUQPC, CME, CSIRMT, Conseil de surveillance. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS La stratégie de l’établissement est réajustée en fonction des résultats des évaluations. Des actions d’amélioration sont réalisées et/ou prévues. Le Centre hospitalier communique sur les résultats obtenus, il diffuse l’information par le biais de différents supports : Internet, Intranet, le journal local «info'hop» et lors des réunions d'information et à l'espace de réflexion éthique. 20 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 PARCOURS DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à promouvoir et organiser les parcours du patient en établissement de santé en ce qu'ils contribuent à améliorer la qualité de la prise en charge des patients et à améliorer l'efficience des soins. Le parcours de soins concerne le management de l'établissement et des secteurs d'activités qui, en étroite collaboration : - organise et prend en compte les besoins de la population aux différentes étapes (accueil, prise en charge diagnostique et thérapeutique, sortie ou transfert) de la prise en charge des maladies aiguës, des maladies chroniques, des populations spécifiques ; - structure et formalise les liens avec les acteurs extérieurs à l'établissement en développant les interfaces avec les professionnels de ville, les autres établissements de santé et les établissements médico-sociaux ; - évalue ces prises en charge. Les professionnels des secteurs d'activités grâce à un travail en équipe pluri professionnel et interdisciplinaire mettent en place une démarche d'amélioration continue des prises en charge centrée sur le patient et son entourage. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 21 Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 22 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le centre Hospitalier de Vendôme est un établissement de proximité de 627 lits et places dont 235 en secteur sanitaire, comprenant des activités de médecine d'urgence, de médecine à orientation cardio et pneumologique, SSR à orientation cancérologique, d'une filière gérontologique complète et une filière santé mentale. Son bassin de vie couvre 75000 habitants, principalement en milieu rural. La stratégie de l'établissement est déclinée dans son projet d'établissement. Elle résulte de l'analyse des besoins de la population, du PRS, du contrat local de santé et du bilan du précédent projet d'établissement 2011-2015. Le projet d'établissement 2016-2020 est en cours d'élaboration. L'établissement a identifié ses risques et ses besoins avec les professionnels, les représentants de son environnement : population et ses élus, acteurs de soins locaux et régionaux. L'ES a contracté de nombreuses conventions avec des acteurs de soins régionaux : Clinique Saint Cœur à Vendôme, CH de Blois, CHU Tours, CH de Montoire, EHPAD de son territoire de santé. Il existe une politique d'amélioration du "parcours du patient", décliné dans le PE 2011-2015 et 2016-2020, cohérente avec les orientations stratégiques de l'ES. Elle fixe des objectifs d'amélioration précis déclinés par secteur d'activité comme le pôle médecine, le pôle gériatrie ou le pôle santé mentale. Elle définit les orientations en matière d'organisation des principaux parcours, de consolidation des activités. La mise en œuvre de la politique "parcours patient" est déclinée dans 14 fiches actions en cohérence avec les axes stratégiques de l'ES. Chaque fiche comprend des pilotes, un calendrier et des indicateurs de suivi. ORGANISATION INTERNE Il existe une organisation interne définie pour mettre en œuvre et piloter la politique du parcours patient: le directoire à l'échelle de l'ES et l'encadrement médico-soignant du pôle pour les parcours de chaque pôle. Les rôles et responsabilités des professionnels concernés sont définis par des lettres de missions. Les ressources nécessaires en terme d'effectif et de compétence sont identifiées. Le plan de formation continue est réalisé annuellement en fonction des besoins, et géré à l'échelle de l'ES. Les besoins en ressources documentaires sont connus, formalisés, validés et adaptés à la taille de l'ES. La Commission de la permanence des soins (COPS) organise la continuité de la prise en charge des patients, matérialisés par des tableaux de garde affichés dans les postes de soins infirmiers. Les besoins en matériel biomédical, informatique et autres solutions technologiques sont identifiés. Le transport sanitaire est organisé y compris la nuit et les fins de semaines. Les analyses médicales sont confiées à un laboratoire privé certifié COFRAC, installé dans les murs de l'ES et lié à lui par une convention qui décrit les interfaces entre la biologie médicale et les services cliniques. L'ES dispose de l'autorisation de dépôt de sang. Toutefois, l'établissement n'a pas organisé le suivi somatique des patients pris en charge en psychiatrie. En effet, il n'existe pas d'organisation prévoyant le suivi somatique des patients admis en psychiatrie. En conséquence, le suivi somatique des patients hospitalisés n'a pas été retrouvé dans les dossiers de patients de psychiatrie. Par ailleurs, l'établissement n'a pas organisé l'identification du risque suicidaire. En effet, il n'a pas été trouvé de protocole de dépistage a priori du risque suicidaire. En conséquence, il n'existe pas de trace de telle identification dans les dossiers de patients consultés, notamment dans le cadre des patients traceurs. Il existe une organisation validée et opérationnelle de permanence et de continuité des soins 24h/24 7j/7. Il existe une organisation et déploiement d'un projet labellisé d'éducation thérapeutique en diabétologie. Il existe une articulation avec le SSR, en particulier par le logiciel "Trajectoire", par l'analyse des documents de liaison sociaux et paramédicaux lors des investigations sur le terrai et l'audit patients traceur. L'établissement dispose d'une filière gériatrique complète (court séjour, soins de suite, consultation mémoire labellisé, EHPAD dont une unité Alzheimer, et héberge des locaux de la MAIA). Un projet de prise en soin des personnes victimes d'addiction, sur les versants somatiques et psychologiques est en cours. L'ES a une équipe mobile intrahospitalière de soins palliatifs composée d'un médecin, de 2 IDE, de temps de psychologue et de cadre de soins. Dans l'établissement, 3 autres médecins et 3 autres IDE ont des formations douleurs ou soins palliatifs. L'établissement participe aux travaux du réseau régional de soins palliatifs. Une organisation permet d'optimiser la prise en soins de personnes en fin de vie. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Il existe un PAQSS du processus décliné par secteur, des actions en cours avec des échéances et un référent pour chaque action. Chaque secteur dispose d'un tableau de bord comprenant les indicateurs IPAQSS, les EPP du secteur, FEI et le résultat des Quick audit. Les cadres supérieurs et le chef de pôle sont les pilotes au sein de leur secteur. Les objectifs annuels du pôle sont fixés. L'encadrement de proximité communique avec les équipes de terrain. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 23 DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L'organisation interne permet l'adéquation des ressources humaines en nombre et en compétence avec les besoins de prise en charge. Les documents d'information pour les patients sont disponibles. Un matériel d'urgence vitale opérationnel est disponible dans les secteurs d'activité. Un annuaire interne mis à jour est disponible sur intranet, comprenant les coordonnées des spécialistes médicaux intra hospitaliers et correspondants extra hospitaliers. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE La prise en soin du patient se fait en fonction d'une évaluation initiale et continue de son état de santé, dans les délais compatibles avec les exigences de la PEC. Il existe un projet personnalisé de soin, établi par le médecin en concertation avec une équipe pluridisciplinaire, et réévalué à périodicité définie et adaptée selon le secteur d'activité. L'adhésion du patient est recherché. L'information au patient et à sa famille est tracée. Le dépistage des troubles nutritionnels est effectif. Les demandes d'examens complémentaires sont argumentés, identifiées, datées et signées. L'organisation de la sortie des patients est anticipée, au besoin avec l'intervention de l'assistante sociale. Un dossier de sortie, en particulier avec une ordonnance médicale et une fiche de liaison paramédicale contenant les éléments permettant la continuité des soins est remis au patient le jour de sa sortie. Toutefois, le dispositif d'éducation thérapeutique n'est pas toujours opérationnel. En effet, la proposition d'ETP envers des patients qui pourraient en bénéficier n'est pas systématiquement effectif, ce que confirme l'audit patient traceur. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Il existe un dispositif d'évaluation du processus parcours patient, basé sur un tableau de bord comprenant les indicateurs IPAQSS, les FEI, les résultats des questionnaires de sortie et des quick audit. Le programme d'ETP labellisé sur le diabète évalue annuellement son activité avec des indicateurs de suivi, conformément à la demande de l'ARS A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats et actions est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. 24 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 DOSSIER PATIENT 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Dossier patient » vise à évaluer que l'établissement a défini une organisation qui garantit que le dossier, outil central de partage des informations, assure la coordination des soins. Compte tenu de la multiplicité des intervenants autour du dossier du patient et de la complexité qui en résulte, une identification des risques inhérents à son utilisation doit contribuer à lui assurer sa fonction d’élément clé de la qualité et de la sécurité des soins dans le cadre de prises en charge pluri professionnelles et pluridisciplinaires. Ces approches se doivent d'intégrer l'accessibilité du patient à son dossier en référence à la réglementation en vigueur. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 25 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une politique écrite du dossier patient, couvrant la gestion du dossier patient et l'accès du patient à son dossier. La politique pose 4 axes d'amélioration, notamment le déploiement du dossier patient informatisé, commun au CHT auquel appartient le CH de Vendôme, tenant compte les besoins et les risques. Les risques liés à la multiplicité des supports d'information patient sont identifiés. ORGANISATION INTERNE La commission de gestion du dossier patient assure la gouvernance du processus. Les rôles et responsabilités des professionnels sont définis par des lettres de mission. Les habilitations des professionnels autorisant l'accès aux différentes applications contenant les informations des patients sont définies en fonction de leur profil. L'accès du patient à son dossier est organisé. Le dossier patient est organisé par 2 volets. Les ressources humaines sont prévues pour le dossier informatisé et sa maintenance et pour le dossier papier. Il existe un plan de formation et d'accompagnement du personnel à l'utilisation du logiciel de dossier patient informatisé. Les ressources documentaires existent sur les règles de tenue et d'accès au dossier patient, elle sont validées et disponibles sur intranet. Un fonctionnement en mode dégradé est prévu en cas de panne informatique. Les personnels disposent de ressources matérielles informatiques ou papier dans les services leur permettant de tracer leurs interventions. Il existe 2 solutions de dossier patient informatisé déployés : l'un aux urgences et l'autre dans les autres services. Une autre application (serveur CRH) permet la consultation en ligne des CRH des différents service de l'ES. Une autre application (serveur CRH) permet la consultation en ligne des CRH des différents service de l'établissement. Toutefois, l'organisation prévue par l'établissement ne permet pas un accès rapide aux informations nécessaires à la prise en charge. En effet, le logiciel utilisé dans les services et celui utilisé aux urgences ne sont pas interfaçables ce qui rend complexe la transmission des informations et ne permet pas toujours d'accéder, en temps utiles, aux informations nécessaires à la continuité de la prise en charge. Par ailleurs, le dossier papier du patient n'est pas unique. Chaque service dispose de son propre dossier, archivé pour les plus récent au secrétariat du service, pendant des délais variables puis dans deux sites d'archivage à plus long termes : un archivage "central" au centre de gérontologie et un autre en psychiatrie. L'archivage centralisé ne rassemble pas les dossiers du même patient, mais l'archive selon le service où il a été hospitalisé. Un patient peut donc avoir plusieurs dossiers archivés dans différents endroits des archives centralisées si il a eu des séjours dans différents services. Le système d'archivage rend difficile l'accès à l'ensemble des informations de tous les dossiers du patient. La multiplicité potentielle des dossiers patient rend complexe l'exhaustivité de la recherche des éléments médicaux concernant un patient . D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L'encadrement de chaque secteur a identifié son plan d'action et dispose d'un tableau de bord comprenant les indicateurs IQSS, les FEI, les EPP, et les quick audits réalisés dans leur secteur. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources sont en adéquation avec les besoins définis selon la politique arrêtée par l'établissement. Les professionnels en poste sont formés et accompagnés, en particulier pour l'utilisation des moyens informatiques. Un accompagnement spécifique est prévu pour les nouveaux arrivants. Les procédures sont disponibles et utilisé par le personnel. Des documents d'information sont mis à disposition des patients. Les outils papier et informatique, permettent de créer et tracer les éléments constitutifs de la prise en charge du patient. Des locaux d'archivage existent à deux endroits dans l'établissement. Ils sont sécurisés. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les éléments constitutifs de la prise en charge ne sont pas toujours retrouvés dans les dossiers. En effet, l'identification du patient n'est pas toujours présente sur les pièces du dossier. Lors de l'audit de processus, sur l'observation médicale de plusieurs dossiers, aussi bien en médecine qu'en gériatrie, seule la première page est identifiée. Par ailleurs, le suivi somatique, l'évaluation du risque suicidaire, et l'évaluation de la douleur ne sont pas toujours tracés. Le dossier patient ne contient pas la traçabilité du consentement du patient pour une transfusion. Les informations nécessaires à la continuité de la prise en charge sont transmises aux professionnels d'aval dans les règles de la confidentialité. L'accès du patient à son dossier est assuré dans les délais définis par la réglementation. 26 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés. Le CH Vendôme évalue la gestion du dossier patient, avec un tableau de bord intégrant des indicateurs nationaux, le recueil des FEI, les résultats des audits ciblés. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS L'établissement a identifié et apporté une action correctrice pour améliorer la tenue du dossier au regard des résultats de l'indicateur IPAQSS "délai d'envoi du copte-rendu" en MCO en baisse en 2014. Toutefois, il n'existe pas de dispositif structuré d'amélioration. En effet, les éléments significatifs du tableau de bord ne font pas toujours l'objet d'un plan d'amélioration et de réévaluation. Les actions d’amélioration mises en œuvre ne sont pas toutes intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 27 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de la mise en place et du suivi par l'établissement d'une politique / programme d'amélioration de la sécurtié et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse visant la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse, la pertinence et la continuité des traitements médicamenteux, par une approche concertée et pluridisciplinaire. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 28 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE La stratégie du Centre hospitalier de Vendôme en matière de management de la prise en charge médicamenteuse est présentée dans le projet d’Établissement. Le bilan du projet 2011-2015 a été réalisé et de nouvelles priorités sont en cours de définition dans un projet 2016-2020. Ces priorités sont en cohérence avec le contrat de bon usage du médicament (CBU) établi avec l'ARS pour la période 2014-2018. Une première analyse de risques réalisée en 2015 met en évidence 5 risques prioritaires. Par ailleurs, le Compte Qualité de l’établissement met en évidence 28 risques hiérarchisés et regroupés en 6 familles. Le programme d'amélioration de la qualité propre au circuit du médicament planifie plus de 50 actions d'évaluation, d’amélioration ou de communication. Deux de ces actions concernent spécifiquement la prise en charge médicamenteuse du sujet âgé. Les priorités sont présentées et validées par les instances de l'établissement notamment le COMEDIM et la CME. Par ailleurs, une modélisation du processus "management de la prise en charge médicamenteuse" a été réalisée. ORGANISATION INTERNE L'établissement a défini les responsabilités en matière d'organisation interne de la pharmacie (PUI), de pilotage du COMEDIM et de responsabilité du système de management de la sécurité du médicament. Les fiches de missions sont formalisées, un organigramme de la PUI est établi, les fiches de postes des professionnels sont disponibles. Les préparateurs en pharmacie hospitalière (PPH) sont les référents des différents services cliniques. Un dispositif d'astreinte pharmaceutique permet d'assurer la continuité de fonctionnement et de répondre aux besoins thérapeutiques urgents. Les formations internes à la PUI sont planifiées dans le plan de formation de l’établissement comme par exemple pour la reconstitution des cytostatiques. Les formations destinées aux équipes cliniques sont planifiées et organisées en interne. La gestion documentaire est maitrisée et repose sur l'usage d'un logiciel de gestion des documents(GED). Les règles de prescription et d'administration sont formalisées et à la disposition des professionnels. L'informatisation du circuit du médicament couvre la majeure partie de l’établissement à l'exception notable du secteur des urgences (SAU et UHCD), ce dispositif permet l'expression des avis pharmaceutiques. La gestion des armoires à pharmacie dans la plupart des services est assumée par les professionnels de la PUI sur la base d'une rotation des armoires entre la PUI et les salles de soins. Les interfaces entre PUI et secteurs d'activités cliniques sont organisés, les liens sont également établis avec le laboratoire d'analyse médicale notamment pour les problématiques relevant de l’infectiologie. Les approvisionnements en médicaments et en dispositifs médicaux stériles sont organisés et permettent la continuité du fonctionnement. Les médicaments à risques (never events) ont été identifiés, les professionnels sont sensibilisés à leur bon usage. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Des objectifs et plans d'action opérationnels propres aux secteurs ne sont pas établis en déclinaison de la démarche institutionnelle. En effet, le plan d’amélioration de la prise en charge médicamenteuse n'est pas décliné en plan d'action par secteur d'activités cliniques. Les contrats de pole ne fixe pas de priorités en matière de sécurisation de la prise en charge médicamenteuse. L'encadrement des unités de soins et les professionnels médicaux rencontrés par les experts visiteurs sont sensibilisés sur les priorités de l'établissement en matière de sécurité de la prise en charge médicamenteuse notamment en matière d'usage des médicaments à risques ou d'information du patient. Le dispositif de déclaration des événements indésirables est connu et utilisé pour les dysfonctionnements liés à la prise en charge médicamenteuse. Le cas échéant, des analyses des causes profondes sont réalisées, les professionnels y sont associés. Des audits annuels dit « visites de service » sont réalisés annuellement par la PUI afin de s'assurer de la bonne tenue des stocks de médicament. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les compétences des professionnels dans le domaine du médicament sont évaluées et ajustées notamment dans le domaine des thérapeutiques cytostatiques pour les préparateurs en pharmacie hospitalière et pour les IDE en hôpital de jour. La documentation relative au médicament est accessible sur la GED et connue des professionnels. Les armoires à pharmacie sont organisées sous une forme normalisée. Les modalités de reconstitution des médicaments anti-cancéreux ne sont pas conformes aux bonnes pratiques de pharmacie hospitalière. L'isolateur utilisé afin de reconstituer les cytostatiques est installé dans un local (URC) ne répondant pas aux exigences d'une zone à atmosphère contrôlée (ZAC) : absence de surpression, absence de sas d'entrée, murs et plafond non lessivables. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 29 DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les règles de prescription et d'administration du traitement médicamenteux du patient sont mises en œuvre dans le respect des bonnes pratiques, elles permettent la continuité du traitement. Les observations des experts visiteurs dans ce domaine confirment les résultats des indicateurs de qualité et de sécurité des soins. Les pratiques spécifiques pour l'administration des médicaments des personnes âgées sont mises en œuvre notamment l’écrasement de certains médicaments. Le développement de l'analyse pharmaceutique est engagée. Toutefois, l'analyse pharmaceutique reste partielle. En effet, le secteur des urgences fonctionne notamment avec un dossier informatisé spécifique ne permettant la vision d’un pharmacien sur les thérapeutiques prescrites. Par ailleurs, les informations cliniques actualisées ne sont pas accessible pour le pharmacien à partir du logiciel de prescription ce qui limite la portée de l'analyse pharmaceutique. Enfin, la démarche de conciliation médicamenteuse n'est pas initiée. Les modalités de transports et de stockage des médicaments sont adaptées. Toutefois, le rangement des armoires à pharmacie n'est pas conforme aux bonnes pratiques. En effet, les modalités de rangement n'utilisent pas la dénomination commune internationale (DCI). les armoires sont rangées par nom de spécialités ce qui n'est pas conforme a l’arrêté du 6 avril 2011 relatif à la sécurité de la prise en charge médicamenteuse. La gestion du traitement personnel du patient est effective notamment dans les secteurs ambulatoires. Des actions sont conduites afin d’améliorer l'information du patient sur son traitement. Le COMEDIM est actif, il se réunie au moins 3 fois par an et produit un bulletin d'information à destination des professionnels. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Un dispositif complet d’évaluation est en place depuis plusieurs années, il repose sur des suivis réguliers d’indicateurs et sur des audits régulièrement réalisés notamment sur la prescription médicamenteuse du sujet âgé ou sur le traitement du cancer. La mise en œuvre du contrat de bon usage du médicament est suivie annuellement sur la base d'un tableau de bord permettant la comparaison de l’établissement avec une base de données régionale. Le bilan du COMEDIM est présenté chaque année devant la CME. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d’amélioration sont conduites en relation avec les audits réalisés. On peut citer pour les plus récentes, la mise en place d’écraseur à médicaments ou la réalisation d'une "chambre des erreurs" dans le cadre de la semaine de sécurité des patients. La communication est organisée avec pour cibles les instances et les professionnels. Le bulletin du COMEDIM, le journal interne et des affiches sont les vecteurs principaux de cette communication. Toutefois, l'établissement ne conduit pas d'action d'amélioration sur les risques prioritaires. En effet, la non-conformité de l'URC a été mise en évidence dans un rapport de la DRASS dès 2006. L'ARS a rappelé cette obligation à l'établissement en 2010 pour une mise en conformité sous 1 an sans que la mise aux normes n'ait été réalisée. De plus, les prélèvements réalisés en dehors de l'isolateur mettent en évidence des situations ponctuelles de colonisations bactériennes et fongiques supérieures aux valeurs attendues. Le projet du pôle pharmacie pour la période 2016-2020 prévoit dans sa fiche action n°1 la mise aux normes de l’URC dans le cadre d’une relocalisation complète de la pharmacie cependant ce projet n’est pas conforté à ce jour. 30 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 31 PRISE EN CHARGE DES URGENCES ET DES SOINS NON PROGRAMMÉS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que le service des urgences, partie prenante des réseaux d'urgences du territoire de santé, a défini une organisation qui grarantit une réponse réactive et adaptée aux besoins de soins immédiats susceptibles d'engager le pronostic vital et/ou fonctionnel. L'organisation doit intégrer la mise en place de filières adaptées à certaines pathologies ou populations et intégrer la formalisation de la contribution des différents services concernés à la prise en charge des urgences et à l'accueil des patients dans le cadre d'une hospitalisation. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 32 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le service des urgences et des soins non programmés dispose d'une autorisation d'activité pour la prise en charge des patients accueillis dans la structure des urgences (SU), pour la prise en charge de patients par le service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) qui fonctionne en continu et d'une unité d’hébergement de courte durée (UHCD). Une unité de soins continus est associée au service des urgences. Le SU est intégré au réseau des urgences de la région Centre Val de Loire. La stratégie de maitrise des risques est réalisée et est définie dans un document interne intitulé "PAQSS, patient traceur". L'identification des besoins a été réalisée à partir de l'analyse des événements indésirables (EI) et d'une cartographie des risques. La hiérarchisation des risques a mis en évidence les priorités, déclinées dans un programme d'action présenté en visite. Le programme en lien avec le contexte du SU, comporte un échéancier, l'identification des responsables et des objectifs sur l'adaptation des organisations. ORGANISATION INTERNE Le pilotage de la démarche qualité gestion des risques est réalisé conjointement par le médecin responsable, les cadres de santé du SU et de l'UHCD. Les responsables sont membres et participent pour certains au réseau des urgences de la région Centre-Val de Loire. Le SU accueille des patients vulnérables, porteurs de handicaps, de maladies chroniques, des patients âgés, des patients démunis, des enfants et des adolescents. Le SU a défini le circuit des admissions en fonction du degré d'urgence et de la typologie des patients. Il a mis en place une filière courte dite de consultation, une filière longue pour les hospitalisations. Une unité d’hébergement de courte durée est adossée au secteur du SU (UHCD) pour réguler en partie, le flux de patients. L’organisation comporte un accueil adapté des patients dits debout et couchés. Des mesures organisent la confidentialité de l’accueil des patients arrivant en ambulance ou par les pompiers. Le circuit de déchoquage est différentié. Bien que les locaux ne permettent pas un accueil différencié, des actions adaptées sont prévues pour l'accueil des enfants. La configuration des locaux du SU et des circuits prend en compte les recommandations des sociétés savantes, la réglementation et les besoins spécifiques. Les responsables médicaux du SU ont défini des filières spécifiques de prises en charge avec les partenaires internes et externes et organisé le recours aux avis spécialisés. Une filière est en place avec le CHRU de Tours. Une convention de transfert dans le service de réanimation du CH de Blois de patients du CHV a été signée en 2007. Une convention existe également pour la prise en charge des urgences traumatiques. La permanence des soins est organisée sur les différentes filières d'admission notamment pour la SMUR. L'UHCD est séniorisée 24h sur 24. Les soignants sont polyvalents entre la filière courte, la filière longue, le déchoquage et l'UHCD. En cas de tension, des recours sont organisés en interne. Le plan de formation du SU comporte des actions sur les priorités comme, les urgences vitales, le consentement et l'information du patient, le droit du patient, améliorer l'accueil dans les services, l'infirmier d'accueil et d'organisation. Des formations d'adaptation à l'emploi sont définies pour maintenir le niveau de compétences attendues au poste. La formation des médecins est organisée. Les modalités d'accueil des nouveaux arrivants comportent également un temps d’adaptation à l'emploi. La gestion documentaire est organisée pour les différents types de prises en charge,aux plans médical, paramédical et environnemental. Des protocoles relatifs aux filières de soins sont définis avec l’hôpital pivot, le réseau urgences et les partenaires médicaux internes. Des procédures spécifiques sont également formalisées pour gérer les situations de crise notamment pour le risque NRBC. Les protocoles de gestion du risque infectieux liés à l'environnement couvrent les risques spécifiques du SU et il existe un programme de surveillance réalisé avec l'EOH qui assure par ailleurs la veille sanitaire. Les équipements biomédicaux sont adaptés à la prise en charge. A côté des équipements des salles de déchoquage, le SU dispose d'un chariot d'urgences vitales et d'un défibrillateur. La gestion et la maintenance des DM est organisée entre les personnels du SU et le service biomédical. Le dossier patient au SU est informatisé. L'établissement utilise un logiciel dédié adapté au fonctionnement interne du SU et de l'UHCD. Une organisation définie le transfert des données avec les acteurs d'aval. Une procédure "recensement des lits disponibles" définit les modalités de recueil du nombre de lits de court séjour disponibles. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Les cadres soignants et le responsable médical communiquent avec les équipes sur la politique de prise en charge au SU et participent à l'appropriation d'une culture qualité gestion des risques. L'encadrement incitent les professionnels à déclarer les EI et participent à leur rédaction avec les équipes pour impulser l'appropriation de la méthode. L'encadrement s'implique dans le contrôle des bonnes pratiques, les cadres de santé réalisent des audits flash en impliquant les équipes dans le recueil des données. Les HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 33 procédures sont rédigées avec la participation des professionnels dont certains sont référents de thématiques et inscrits dans les groupes de travail institutionnel. Le recueil des événements indésirables est effectif. L'analyse est réalisée pour les événements retenus comme prioritaires ; c'est notamment le cas pour les situations d'agressivité aux Urgences. L'établissement a présenté au cours de la visite un CREX conduit par l'encadrement et réalisé avec les professionnels qui participent par ailleurs à des EPP institutionnelles. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES La gestion des compétences au niveau des personnels paramédicaux est adaptée aux besoins des postes de travail. La polyvalence mise en place par l’encadrement permet en partie de répondre aux besoins en cas de situation de tension. Les professionnels ont suivi des formations et notamment à l'accueil et à l'orientation des patients. Les fiches techniques sont diffusées au personnel. Les fiches de poste et fiches de tâches définies dans l'organisation des différents secteurs du pôle sont communiquées aux professionnels. La documentation du SU est disponible à partir du logiciel institutionnel de gestion documentaire. Les équipements médicaux sont conformes aux organisations prévues pour respecter les filières d'admissions et permettre la bonne gestion des activités et la sécurité de la prise en charge. L'UHCD est fonctionnelle. Le tableau de présence et d'astreinte des acteurs internes est à disposition du personnel. Le planning du service est disponible et prévoit les affectations par poste de travail. Le logiciel dossier patient aux urgences permet au médecin de rédiger l'ensemble des certificats et des ordonnances utiles. Toutefois, les locaux ne permettent pas toujours de respecter la confidentialité. En effet, il a été constaté l'absence de confidentialité dans le box attente patients couchés. Par ailleurs, les outils mis à disposition ne permettent pas toujours d'accéder aux informations de la prise en charge en temps utile. En effet, Le logiciel utilisé par le service des urgences urgences n'est pas interfacé avec les autres applications utilisées dans l'établissement. Les informations recueillies aux urgences sont éditées en mode dossier papier et suivent le patient dans le service. Par ailleurs, les prescriptions réalisées aux urgences ne peuvent bénéficier d'une analyse pharmaceutique, puisque le pharmacien n'accède pas aux prescriptions réalisées aux urgences. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE La recherche de lits est effective via des appels dans les services selon une périodicité définie. En cas de tension une veille est mise en œuvre par l'encadrement, en particulier pour suivre le flux de patient du secteur d’hébergement. En dernier recours le médecin peut déclencher le plan "afflux" et demander l'ouverture de lits supplémentaires après autorisation du Directeur. Le courrier au médecin traitant est réalisé pour chaque sortie du SU et de l'UHCD. Lors de transfert vers les établissements de recours ou d'aval, une photocopie du dossier papier est transmise avec une fiche de liaison sur les soins en cours. La veille sanitaire sur les risques infectieux est opérationnelle. Les conditions d’accueil des patients respectent les modalités prises pour l'orientation en fonction du degré d'urgence. L'IOA est présente en journée sur les périodes précisées dans le règlement intérieur du service. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Les responsables du SU assurent de façon régulière l’évaluation et la mise en œuvre du fonctionnement du service sur la base d'outils identifiés. L'encadrement dispose de tableaux de bord sur des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Les professionnels réalisent des audits flash sur certaines thématiques comme le dossier de soins, l'identification patient, les médicaments, ce qui permet des comparaisons. Des actions d’amélioration sont mises en œuvre au regard des résultats des évaluations. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Le SU a mis en place, par exemple, des mesures de traitement des risques suite aux actes de violence, identifié dans le Compte-Qualité. Le suivi des actions d'amélioration conduit à réexaminer les risques afin de déterminer d'éventuelles mesures complémentaires.Les actions de communication sont organisées périodiquement par les cadres de santé. Lors des réunions, des informations sont données sur le suivi des actions en cours et sur les indicateurs. Le tableau des indicateurs d'activité est affiché et commenté périodiquement. 34 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 35 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque » vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient : les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus. La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire, l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 36 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Le CH de Vendôme réalise principalement des endoscopies bronchiques programmées à visée diagnostique. L’établissement a réalisé un travail visant l'optimisation des circuits et la maitrise des risques en endoscopie bronchique. Ce projet construit en associant les professionnels concernés, l’équipe d’hygiène et les responsables techniques s'est appuyé sur différents audits internes et sur les résultats de la précédente certification. Il a permis de concevoir une organisation de la prise en charge permettant de mieux maitriser les risques infectieux inhérents à l'activité et d'améliorer les conditions d'accueil et de confidentialité. L'identification et la hiérarchisation des risques ont été réalisées dans ce cadre : 8 risques prévalents ont été identifiés sur le Compte qualité du CH Vendôme. Il existe une stratégie et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification du contexte, des missions et de l’analyse des risques propres à l’établissement. Cette stratégie, validée par les instances concernées, est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation formalisée pour piloter le processus. L'instance en charge du pilotage de la qualité, le COQUAVIRIS, a été associée à la réalisation de ce projet. Un opérateur unique est en charge de cette activité réalisée sur un plateau technique où sont également conduites d'autres prises en charge fonctionnelles respiratoires. Les responsabilités médicales et paramédicales sont définies, des fiches de postes sont élaborées. L’équipe opérationnelle d’hygiène est associée à la gestion des locaux, des équipements et à l’évaluation des pratiques professionnelles. Les priorités de formation prennent en compte les besoins spécifiques du secteur et sont cohérentes avec les risques identifiés (traitement des endoscopes et AFGSU), la documentation est organisée, actualisée et disponible sur le logiciel de GED de l'établissement. Les modalités de traitement des endoscopes sont formalisées en lien avec l’équipe opérationnelle d'hygiène. Les locaux sont neufs et adaptés à la réalisation des activités dans de bonnes conditions de travail et de sécurité pour les patients et les professionnels. La maintenance des équipements est organisée. Les circuits et les interfaces sont bien identifiés, principalement un circuit externe reposant sur les médecins traitants et un circuit interne pour les patients hospitalisés en pneumologie. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L'encadrement et les professionnels paramédicaux et administratifs ont été associés à la conception du nouveau service et à mise en œuvre de la démarche qualité spécifique au secteur d’endoscopies bronchiques. Les professionnels connaissent les risques principaux et le programme d’amélioration de la qualité. Les dysfonctionnements font l'objet de déclarations d’événements indésirables. L’évaluation des activités et les contrôles d’hygiène sont organisés. Les résultats sont portés à la connaissance des professionnels de terrain. Des actions d'amélioration sont conduites comme, à titre d'exemple, l'actualisation du document d'information du patient ou l’intégration de la check-list de sécurité au document de suivi de l'intervention. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les effectifs permettent la réalisation des activités. Les paramédicaux en charge du traitement des endoscopes ont bénéficié d'une formation qualifiante et leurs pratiques sont suivies par l'équipe opérationnelle d'hygiène. La documentation est actualisée et disponible. La maintenance et le contrôle des endoscopes sont archivés dans les "cahiers de vie des endoscopes". Les conduites à tenir en cas d'urgences vitales sont connues et un chariot d'urgence est entretenu et disponible. L'ergonomie des postes de travail est adaptée tant pour la réalisation des examens que pour le traitement des endoscopes. Les équipements sont récents et entretenus. Le traitement des endoscopes est réalisé en mode manuel sur une paillasse adaptée comprenant un bac aspiratif, les modalités de stockage des endoscopes sont appropriées. Les équipements de protection individuelle des travailleurs sont disponibles et utilisés. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les pratiques professionnelles sont conformes aux règles de bonnes pratiques et aux organisations définies. La traçabilité des actes et du traitement des endoscopes est réalisée et présente dans le dossier du patient. Les procédures de traitement des endoscopes sont disponibles, connus et respectés. La check-list de sécurité du patient est utilisée. Le dépistage des ATNC est réalisé, enregistré et archivé sur le plateau technique d’endoscopie. HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016 37 C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Un dispositif d’évaluation est en place, il permet le suivi régulier de l’état bactériologique des endoscopes. Des évaluations sont également réalisées sur l’hygiène des locaux et sur les pratiques professionnelles. Le dernier audit de pratiques relatif à l'activité d'endoscopie date de mai 2015. Un suivi du volume d'activité est également réalisé. L’évaluation des modalités de réalisation des endoscopies est à l'origine de la restructuration des locaux, de l’évolution des pratiques et des modalités de traçabilité. En parallèle, les pratiques professionnelles ont été repensées et formalisées permettant notamment de sécuriser les risques infectieux et hémorragiques. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration mises en œuvre sont intégrées et articulées avec le programme d'actions institutionnel. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats et actions est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. 38 HOPITAL DANIEL CHANET (COURT SEJOUR ET SSR) / 410000038 / octobre 2016