Quantification de l’énergie de l’atome d’hydrogène I Spectre de l’atome d’hydrogène A) Quantification du spectre de l’atome d’hydrogène Spectre d’une source lumineuse : ou qui composent l' onde électromag nétique de la source On peut avoir un spectre continu (lampe thermique, soleil), ou un spectre de raies (discontinues, lampe à sodium ou mercure-cadmium) Le spectre de l’hydrogène est un spectre de raies, qu’on a regroupées par séries : Lyman (UV), Balmer (Visible), Paschen, Brackett (IR)… La position de toutes les raies s’obtient par une formule simple, la formule de Rydberg-Ritz : 1 1 1 RH 2 2 (où n et m N * et tels que n m ) m n RH 10979708,01m-1 : constante de Rydberg Remarque : Pour n 1 , on retrouve la série de Lyman Pour n 2 , la série de Balmer… B) Interprétation du spectre de l’hydrogène Niels Bohr a posé deux affirmations : Postulat mécanique : L’électron de l’atome d’hydrogène ne possède qu’un nombre limité d’états accessibles. Chaque état possède une énergie invariante (quantification des niveaux d’énergie de l’hydrogène) Postulat optique : La transition entre deux états accessibles s’accompagne de l’absorption ou de l’émission d’un photon d’énergie égale à la différence de l’énergie des deux états. E h E E Il y a ici une transition d’un état d’énergie élevée vers un état d’énergie plus faible. 34 2 1 Il y a émission d’un photon d’énergie h E . ( h 6,62.10 kg.m .s ) Inversement : E E h E Ici, un photon est absorbé. On considère l’émission d’un photon : 1 1 hc RH 2 2 (n m N *) n m RH hc RH hc 2 m n 2 Ephoton h hc Einitial Em Efinal En On peut l’interpréter comme une transition entre l’état initial (m) d’énergie E m et l’état final (n) d’énergie En . C) Diagramme des niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène RH hc 13,6eV / n2 n2 Pour n 1 : E1 13,6eV : c’est l’état fondamental Les états n 1 correspondent à des états excités. Lorsque n , E 0 . Les états sont indexés par n N * , d’énergie En E 0 Etats de diffusion E>0 (l’électron échappe à l’attraction du noyau d’hydrogène) Paschen n=2 Balmer Etats liés Lyman n=1 E1=-13,6eV II Modèle de Bohr de l’atome d’hydrogène A) Modèle planétaire On considère un proton ponctuel en O, de charge +e, un électron ponctuel en M, de charge –e. On suppose O fixe dans le référentiel du laboratoire. -e r +e M ur O e2 Fpe ur (force attractive, newtonienne). 40 r 2 L’électron décrit donc une trajectoire elliptique. Si la trajectoire est circulaire, de rayon R et de vitesse V : V ur M R O e2 -k k Em avec 40 2a a R e2 80 R Ep k e2 2Em R 40 R 1 e2 meV 2 E m E p E m 2 80 R Ainsi, toutes les valeurs de R sont possibles, et E peut prendre toutes les valeurs entre 0 et . EC B) Quantification du moment cinétique Hypothèse de Bohr : le moment cinétique 0 est quantifié, et 0 nh , n N * h ( h : constante de Planck réduite) 2 0 OM meV . Pour un mouvement circulaire : 0 me RVk , où k est un vecteur unitaire perpendiculaire au plan orbital. 02 n 2 h 2 , 02 me2 R 2V 2 et 1 e2 meV 2 2 80 R Donc n 2 h 2 2me R 2 D’où R e2 80 R n 2 h 2 40 h 2 40 2 avec : rayon de Bohr n a a 0 0 me e 2 me e 2 D’où E m me e 4 1 e2 RH hc . 2 , et on a aussi En 2 2 n2 80 R 8 0 h n me m p me 4 RH exp à 10-10 près (avec m : le proton n’est pas 2 3 8 0 h c me m p réellement fixe, d’où les erreurs) RH théorique III Notions de mécanique quantique En mécanique quantique, la matière est constituée de particules, qui sont des ondes. V Relation Fondamentale de la Mécanique classique Dynamique M y Mécanique quantique y F (M , t ) Equation de Schrödinger/ Equation de Schrödinger stationnaire ( x, y, z , t ) : fonction d’onde de la particule, définie en tout point de l’espace. A) Probabilité de présence Soit une particule quantique dans un état stationnaire, de fonction d’onde ( x, y, z ) (indépendant du temps). On mesure la position de cette particule. On a alors une probabilité dP ( x, y, z ) dV de la trouver dans un volume dV. 2 En faisant un grand nombre de mesures, on trouve une position moyenne M0 avec une dispersion r autour de la position moyenne : r M0 r est l’extension de la fonction d’onde de la particule. B) Relation d’incertitude de Heisenberg En mécanique relativiste, par définition : EC2 p 2 c 2 m 2 c 4 (où p est la quantité 1 de mouvement, définie par p .m.v , où ). 1 v2 / c2 Si v c (mécanique classique), un développement limité donne alors v2 2 1 2 2 v2 2 EC mc c 2 1 mc (1 2 ) mc 2 mv 2 (à une constante additive près). 2c 1 2 Pour des photons (masse nulle, vitesse c), on a EC pc , soit p r EC c Modification de l’état dynamique r ' r Particule localisée Plus la particule est localisée, moins on connaît sa quantité de mouvement : r P ~ h (Relation d’incertitude de Heisenberg) Ainsi, pour la diffraction : lorsque la particule passe la fente, elle est plus localisée, mais en sortant, on ne peut pas connaître sa direction avec précision (et plus la fente est petite, plus la diffraction est importante) Autre relation d’incertitude : E t ~ h ( E : énergie ; t : durée)