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N 69/2016
Le 16 novembre 2016
COP 22 Il est temps d’agir!
La COP 22 (Conférence des parties) se déroule à Marrakech, au Maroc, du 7 au
18 novembre 2016. L’accord de Paris, adopté lors de la COP 21 en décembre 2015, a
défini un objectif à long terme qui consiste à contenir le réchauffement de la planète
«nettement en dessous de 2 °C et [à] poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation
des températures à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels». Ayant été ratifié
récemment par plusieurs pays et l’UE, il est entré officiellement en vigueur le
4 novembre 2016. Le CESE se félicite de cet événement historique et invite les parties de
l’accord de Paris ainsi que les acteurs non étatiques à mettre tout en œuvre pour faire de
la session de Marrakesh une veritable COP d’action.
«L’adoption de l’accord n’était que la première étape... il doit à présent être mis en œuvre sans
délai. L’échec n’est pas envisageable, il y va de l’intérêt des générations à venir», a déclaré
Isabel Caño Aguilar, membre de la délégation du Comité économique et social européen (CESE)
à la COP 22.
La mise en œuvre de l’accord de Paris aura une incidence positive sur la vie de chaque citoyen
européen. Il ne fait aucun doute qu’après Paris, le chemin vers une économie neutre en carbone
sera semé d’embûches, mais le CESE considère l’action en faveur du climat avant tout comme une
occasion de créer des entreprises et des emplois et d’améliorer le bien-être des citoyens
européens. De nombreuses mesures citoyennes en faveur du climat telles que la culture d’aliments
sur des terres communautaires ou le partage de biens et de services impliquent souvent un degré
élevé d’interaction sociale et de solidarité, deux ingrédients essentiels pour contribuer à
l’amélioration de la qualité de la vie.
Le CESE participe à la COP 22 en tant qu’observateur au sein de la délégation officielle de
l’UE, afin de promouvoir le concept d’un nouveau modèle de gouvernance climatique conférant un
rôle essentiel aux acteurs non étatiques.
Le CESE prend part à un grand nombre de discussions sur ce thème et organise des manifestations
parallèles avec des organisations de la société civile telles que Climate Chance, le Conseil
économique, social et environnemental du Maroc et Galvanising the Groundswell of Climate
Actions. La délégation concentre également ses efforts sur le dialogue interinstitutionnel avec la
Commission européenne, le Parlement européen et le Comité européen des régions afin de
souligner l’importance que revêt l’adoption d’un nouveau cadre de gouvernance permettant aux
organisations de la société civile et aux communautés locales de s’engager dans la lutte contre le
changement climatique, pour ainsi exploiter l’énorme potentiel de participation des citoyens.
Pour atteindre les objectifs de l’accord, Michel Dubromel, membre de la délégation du CESE, a
insisté sur la nécessité d’explorer le potentiel considérable de la société civile organisée et de
réduire au minimum les obstacles qui s’opposent à une action climatique concrète au niveau local.
«Nous devons recenser les mécanismes et mesures qui permettront à la société civile organisée
d’être réellement associée au processus et à l’action pour le climat de produire un maximum
d’effets, tout en proposant des éléments d’une nouvelle infrastructure de gouvernance climatique.»
C’est la raison pour laquelle le CESE et ses partenaires, à savoir le Comité européen des régions
(CdR), le Comité français pour le veloppement durable (Comité 21 France C21F) et
l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ont décidé d’unir leurs
efforts afin de créer une nouvelle coalition internationale pour une gouvernance multiacteurs en
matière de climat. Cette dernière se penche sur les conditions permettant d’assurer la réussite des
actions en faveur du climat menées par les acteurs non étatiques, les possibilités de reproduire les
initiatives dignes d’intérêt, ainsi que les éventuelles difficultés à surmonter.
Stefan Back, membre de la délégation du CESE à la COP 22, affirme que «le CESE se bat pour un
cadre fondé sur les principes de l’initiative climatique locale et du “penser à l’échelle mondiale,
agir au niveau local” qui reconnaisse les rôles des acteurs de la société civile dans toute leur
diversité, prenne acte des différences en matière de ressources disponibles, tienne compte des
facteurs de réussite et crée de véritables conditions favorables à l’action pour le climat».
Pour de plus amples informations, veuillez contacter:
Margarida Reis, service de presse du CESE
Tél.: +32 2 546 9036
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Le Comité économique et social européen assure la représentation des différentes composantes socio-économiques de la
société civile organisée. Il constitue un organe institutionnel consultatif, établi en 1957 par le traité de Rome. Grâce à sa
mission de consultation, ses membres, et donc les organisations qu’ils représentent, peuvent participer au processus
décisionnel de l’Union européenne. Ils sont au nombre de 350, venus de l’Europe entière et nommés par le Conseil.
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