Page 1 du wiki : Le site WIKI du lycée Lambert LA MAITRISE DE LA PROCREATION I. LA REGULATION DES NAISSANCES A-) La contraception hormonale féminine: Contraception hormonale: Méthode de contraception fondée sur le contrôle de la sécrétion des hormones impliquées dans les cycles sexuels, par des molécules proches des hormones ovariennes La pilule est une méthode contraceptive hormonale orale efficace à 99,5%, dès lors qu'elle est prise régulièrement. Les comprimés sont composés d'hormones féminines (oestrogènes et progestatifs) de synthèse, qui bloquent l'ovulation. Il existe 3 types de pillules regroupées dans la catégorie des combinées: les pillules normodosées (depuis 1964), les minidosées (1974) et des pillules de dernière génération (1990) que nous ne développerons pas ici. 1) Mode d'action de la pilule normodosée La pilule combinée normodosée combine, comme son nom l'indique, deux hormones : un progestatif et un estrogène : l’éthynil-estradiol . C'est à partir de 35 µg d'éthynil-estradiol que l'on parle de pilule normodosée. Elle est répandue et commercialisée sous plusieurs noms : MilliAnovlar (50 µg), Planor (50µg), Stéderil (50 µg), Ovanon (50 µg)... Elle doit être prise de manière continue pendant 21 jours, avec un arrêt de 7 jours entre deux prises (période des règles.) Source: Manuel TS Bordas Sur le graphique, on remarque que la pilule contraceptive inhibe les sécrétions de FSH et de LH. En effet, la prise continue d'hormones de synthèse abolit le pic de FSH et de LH en milieu de cycle par le biais du rétrocontrôle du complexe hypothalamo-hypophysaire. Les follicules ne se développent pas donc il n'y a pas d'ovulation au 14ème jour. La pilule combinée empèche également le développement de la dentelle utérine car la sécrétion d'oestrogènes et de progestérone est continue donc sans effets. De plus, la pilule normodosée agit sur la glaire cervicale qui devient plus épaisse. Les spermatozoïdes ne peuvent donc pas accéder à l'utérus. En bloquant l'ovulation, la fécondation et la nidation, la pilule normodosée exerce un triple verrou : le risque de grossesse est quasi-nul. La contraception hormonale a quelques effets secondaires. Néanmoins, ceux-ci restent bien supportés par la majorité des femmes. Les principaux effets secondaires sont: • • l'augmentation des risques cardiovasculaires l'augmentation des risques de cancer du foie La pilule combinée présente toute fois des bénéfices, notamment une diminution de l'irrégularité, de l'adondance et de la durée des règles ainsi qu'une diminution de certains cancers (cancer du sein). Schéma détaillé du Mode d'action de la pilule source:Laura, Valérie, Deniz & Hélène (A la fin du cycle on cesse la pilule pendant 7 jours, ainsi le taux de progestérone chute (il n’en a pas été crée naturellement...) et les menstruations apparaissent) 2) Mode d'action de la micropilule La micropilule et aussi, communément appelée pilule progestative du fait qu’elle ne contienne qu’un type d’hormone : de la progestérone. Ce qui permet la limitation d’un certain nombre d’inconvénients (risques cardio-vasculaires, cancer du foie...). Source: Manuel Nathan TS On constate sur le premier graphique que le pic d’œstradiol est maintenu comme dans le cycle normal. Il va donc provoquer celui de LH (graphique 2), cependant il ne sera pas assez puissant pour déclencher l’ovulation car le rétrocontrôle négatif de la progestérone ingéré, aura inhibé sa production. Le blocage de l’ovulation ne se fait pas dans tous les cas, cela dépend de la pilule choisie et de la femme qui l’utilise. La contraception à partir de cette pilule se joue surtout dans l’action de la progestérone sur la glaire cervicale (en la rendant moins lâche pour empêcher le passage des spermatozoïdes) et sur la muqueuse utérine. Le triple verrou n’est donc pas toujours assuré avec ce type de pilules, elles sont surtout conseiller aux femmes qui fument ou qui sont diabétiques. Source: manuel Hatier TS La pilule utilise les propriétés de la progestérone et de l'oestradiol pour modifier le cycle de la femme et empêcher ainsi une possible fécondation. Commentaires Coucou! C'est l'autre groupe! Nous (Amélie, Clothilde, Marlène et Aude :) ) souhaiterions savoir s'il serait possible que nous nous occupions du 1) et vous du 2). Quand la page sera terminée nous pourrons faire les dernières retouches ensemble. -- Amelie (2008-01-10 11:38:04) j'aurai un petit schéma de notre production (Laura, Deniz, Valérie et moi-même) tout simple mais qu'on pourrait vous soumettre. Bon travail. Bonne soirée -- Helene (2008-01-16 19:43:26) comment ajouter des images?? j'ai beau chercher je trouve pas. -- Helene (2008-01-16 20:48:02) oui c'est vrai, parce que ça manque un peu d'illustrations. -- Deniz (2008-01-16 20:50:23) Oui, nous aussi on a pensé à des illustrations... On devrait bientôt pouvoir les mettre normalement. -- Amelie (2008-01-19 20:44:24) Maintenant votre page a bien rangé, c'est bien comme ça, n'est-ce pas Miss LN? -- Pauline (2008-01-19 22:44:04) j'ai rajouté un schema :) -- Laura (2008-01-21 19:50:22) good good :) -- Pauline (2008-01-21 20:02:46) c'est GnRH? à mon avis, par contre! ;) -- Pauline (2008-01-21 20:03:32) ahh oui petite erreur de frappe désolé, on le corrigera bientôt =] -- Helène (2008-01-21 21:25:54) si c'est le problème technique, alors ce n'est pas trop grave, ;). ben, bonne nuit .... Ln -- Pauline (2008-01-21 23:00:33) Oh! je trouve si vous mettez le schéma bien au centre, ce sera bien look ^!^ -- Pauline (2008-01-22 18:52:51) Page 2 du wiki LA MAITRISE DE LA PROCREATION I. LA REGULATION DES NAISSANCES B-) La contragestion Dossier "Pilule du lendemain (levonorgestrol) et RU 486 ici lien en clair: http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/levoru486/index.htm 1) La pilule RU 486 Source : http://www.time.com/time/covers/0,16641,19930614,00.html/ 2) La pilule du lendemain a. Les conditions d’utilisation de la pilule du lendemain * Dans quelles circonstances doit être prise la pilule du lendemain? La pilule du lendemain peut être utile dans quatre circonstances : • • • • soit il y a eu un problème lié au préservatif pendant l’acte sexuel (33%) soit la femme a oubliée de prendre la pilule (25%) soit le rapport sexuel n’était pas du tout protégé (22%) soit il y a eu un problème lié à une méthode naturelle (calendrier d’ovulation ou retrait) (12%) * Comment prendre la pilule du lendemain ? Deux méthodes contraceptives d’urgence sont reconnues : la méthode progestative et la méthode oestro-progestative. La première méthode consiste en une prise unique de deux comprimés. Le médicament est délivré sans ordonnance et gratuitement pour les mineurs. La deuxième méthode consiste en la prise de deux comprimés le plus rapidement possible, puis en la prise de deux autres comprimés dans les 24h qui suivent la première prise. Les deux traitements sont faits pour protéger des rapports qui ont lieu 72h avant la prise, mais pas de ceux qui ont eu lieu avant ce délai ou après. Pour avoir une bonne efficacité, ils doivent donc être pris dans les 72h (3jours) qui suivent le rapport sexuel. * Quelle est l’efficacité de la pilule du lendemain? L’efficacité de la pilule diminue en fonction du temps qui s’écoule entre l’acte sexuel et la prise des comprimés. Elle doit donc être prise en urgence. Dans les 24h qui suivent l’acte, son efficacité est de 95%, puis entre 24 et 48h, elle est de 85%, puis entre 48 et 72h de 58%. La pilule du lendemain ne peut en aucun cas empêcher une grossesse déjà commencée, c’est pourquoi après 3 jours après l’acte sexuel, son utilisation est souvent inefficace. b. Le mode d'action de la pilule du lendemain : Animation "contraception d'urgence" dans la page suivante: (cliquer sur l'image) http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/levoru486/02contraception.htm *La "pilule du lendemain" contient une molécule appelée le lévonorgestrel, qui est très semblable à la progestérone. La progestérone est produite par le corps jaune après l'ovulation, mais aussi par l'embryon en cas de fécondation. *L'absorbtion de lévonorgestrel empêche un pic de LH qui donne normalement la décharge ovulante, il n'y a donc pas d'ovulation. Ceci vient du fait que le lévonorgestrel est une molécule presque identique à la progéstérone et qu'il possède ainsi les mêmes effets que cette molécule. Il exerce donc un retrocontrôle negatif sur la production de LH. La pilule du lendemain "simule" en quelque sorte une ovulation, ce qui fait que la vraie n'a pas lieu, du moins pas pendant la durée de vie des spermatozoides. Ce site donne quelques infos pratiques. Document du cours: pilule du lendemain Commentaires comment est-ce que la pilule du lendemain agit sur l'organisme pour empêcher la grossesse? ^^ -- Helene (2008-01-16 19:49:53) C'est qu'elle fait en retardant l'ovulation, ou bien qu'elle empêche la fcondation au niveau de la mobilité des spermatozoïdes. -- Pauline (2008-01-16 22:13:32) ben l'ovulation est fait (s'il y a eu oubli de la pilule) et agir sur la mobilité des spermatozoïde n'y change rien le mal est déjà fait... il y a eu fécondation alors comment est empêché la grossesse par la suite?, c'est ça que je me demande. -- Helene (2008-01-16 22:24:24) Aiye! Ce que je viens de dire est complètement faut! Tu as raison qu'il y a déja la fécondation. -- Pauline (2008-01-16 22:48:37) A mes connaissances sur la pilule du lendemain, s'il y a eu fécondation c'est perdu. Il faudrais envisager d'autres moyens pour empêcher une grossesse. -- Tobias (2008-01-16 23:28:01) AUX AUTEURS: bonne idée de mettre un lien mais mettez le directement sur la pilule du lendemain Un peu de mise en forme (couleurs, titres, mots en gras ou mot clés...) ne ferait pas de mal! -- LeProf (2008-01-19 15:42:28) Il me semble que Tobias a raison... Sinon, je trouve que les explications sont claires et précises =) -- Amelie (2008-01-19 20:48:16) Page 3 du wiki LA MAITRISE DE LA PROCREATION II L' AIDE MEDICALISEE A LA PROCREATION: A. Le suivi de la grossesse Il existe différents moyens de suivre l'évolution de la grossesse. On va ainsi pouvoir observer s’il y a des problèmes et éventuellement les résoudre. La législation française impose un suivi médicalisé aux femmes enceintes. Sept visites prénatales sont ainsi obligatoires pour surveiller la santé de l’enfant et de la mère : à 2, 4, 5, 6, 7, 8 et 9 mois. Il existe pour cela plusieurs types d’examens. • On recherche en premier les antécédents familiaux de maladies génétiques ou de malformations. • Il y a régulièrement, à chaque consultation, un examen clinique de la mère: un examen cardiovasculaire, la hauteur utérine, la pression artérielle et le poids sont relevés. Un bilan foetal est aussi dressé : mouvements actifs fœtaux (perçus dès les environs de la 20e semaine), bruits du cœur fœtal. • Le frottis de dépistage pour le cancer du col de l'utérus sera effectué chez toute femme ne bénéficiant pas d'un suivi gynécologique régulier. • Une datation de la grossesse est effectué à la première consultation. • On contrôle l’évolution de la grossesse grâce à l'échographie. En France, les futures mères en passent trois minimum. L'échographie permet de s'assurer de la vitalité de la grossesse par la présence d'un embryon présentant une activité cardiaque, s'il s'agit d'une grossesse unique ou multiple,de voir si tous les membres sont présents. On vérifie la croissance et la morphologie fœtale ainsi que la localisation du placenta. • Une prise de sang dite HT21 permet de vérifier si le taux des hormones spécifiques de la grossesse dans le sang est normal. Elle est effectuée entre la 12ème et la 15ème semaine. • Si des indices montrent le risque de la trisomis 21 (dosage de ces hormones anormal ou clarté nucale) ou que la mère est âgée de 40 ans ou plus, la femme passe alors une amniocentèse. L'amniocentèse est une procédure chirurgicale qui consiste à retirer, à l'aide d'une aiguille, un peu de liquide amniotique. A partir de ce liquide, les médecins peuvent observer l'état de santé ainsi que la maturité du foetus et diagnostiquer d'éventuelles anomalies foetales et établir le caryotype de l’enfant. Elle est sans danger dans la plupart des cas et est pratiquée entre la 14ème et 20ème semaine de grossesse. • Un autre test similaire à l’amniocentèse, mais comportant plus de risques donc moins pratiqué, est la choriocentèse ou prélèvement placentaire. On prélève des cellules chorioniques, cellules du futur placenta qui possèdent les mêmes caractéristiques génétiques que l'embryon, pour établir le caryotype. Elle est pratiquée dès 10 ou 11 semaines de grossesse L’intérêt de ce test est qu’il est plus rapide, on prend ainsi connaissance des résultats plus rapidement. Dans le cas du dépistage d’une anomalie génétique, en particulier la trisomie 21, on peut se demander quelles vont être les mesures prises et qui a le plus de risques d’engendrer un enfant trisomique ? Lorsqu'elle est détectée, les parents doivent alors choisir de garder ou pas l'enfant, un avortement thérapeutique peut être effectué. B. Exemple du dépistage de la trisomie 21 1.Qu’est-ce que la trisomie 21 ? La trisomie 21 ou syndrome de Down n'est pas une maladie mais une malformation congénitale. Elle est due à la présence d'un chromosome surnuméraire sur la 21 ème paire de chromosomes, c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir au total 46 chromosomes, l'individu trisomique en possède 47. Il n'y a pas de traitements contre cette aberration chromosomique, mis à part ceux destinés à prévenir ou à corriger les symptômes. Les individus atteints de trisomie sont souvent de petite taille, ont une tête ronde, le front haut et plat. Ces personnes sont également sujettes à des malformations cardiaques congénitales et sont souvent atteintes de leucémie. Le quotient intellectuel (QI) se situe généralement entre 20 et 60 (100 étant un QI moyen) mais, avec une intervention précoce et une éducation appropriée, des sujets atteints de trisomie 21 parviennent à des niveaux plus élevés. Les acquisitions telles que la marche ou le langage sont retardées. Quelques chiffres La trisomie 21 est l'aberration chromosomique la plus fréquente. On compte actuellement 50 000 personnes trisomiques en France, 400 000 en Europe et 8 millions dans le monde. La probabilité d'avoir un enfant trisomique augmente avec l'âge de la mère. L'espérance de vie d'un enfant trisomique a fortement augmenté. Dans les années 50, elle était d'environ 20 ans, aujourd'hui, les personnes atteintes de trisomie 21 arrivent à vivre jusqu'à plus de 60 ans. 2.Comment dépiste t-on la trisomie 21 ? Que se passe t-il en cas de dépistage ? Il existe deux méthodes de dépistage de la trisomie 21. • Les marqueurs sériques *Qu'est ce que le tri test? C'est le dosage sanguin chez la femme enceinte de 3 hormones d'origine placentaire telles que l'HCG. Si celui-ci est élevé, on procède alors à une amniocentèse. Le résultat final permet d'estimer le risque personnel de porter un enfant atteint de trisomie 21. *A quelle date se fait le tri test? Cette analyse se fait entre la 12ème et la 15ème semaine. *Quelle est la fiabilité des marqueurs sériques? Si le dépistage est fait dans de bonnes conditions, ils permettent de dépister 70% des enfants trisomiques mais ils engendrent aussi, avec le seuil choisi en France (1/250), un nombre notable d'amniocentèses inutiles. *A partir de quel taux de risque propose t on l'amniocentèse ? 1 naissance sur 250. • La clarté nucale *Qu'est-ce que la clarté nucale ? La clarté nucale correspond à une petite poche de liquide située sous la peau du cou de l'embryon. La largeur de la clarté augmente au cours de la grossesse et est indépendante de l'âge maternel. *Qu'est ce que la mesure de la clarté nucale? C'est une technique échographique d'estimation du risque de trisomie 21. L’épaisseur de la nuque est normalement de 3 mm. Elle doit être pratiquée entre 9ème et 12ème semaine de grossesse. Source: Manuel TS Nathan *Quelle est sa fiabilité ? En utilisant un calcul de risque tenant compte de l’âge maternel, de la clarté nucale, des antécédents d’anomalies chromosomiques au cours d’une grossesse antérieure et en utilisant le seuil de risque de 1/300 on dépiste environ 80% des trisomiques pour un taux de faux-positifs de 5%. Si toutefois le diagnostic montrait une de ces anomalies, le médecin ou le gynécologue qui suit la femme enceinte lui prodiguera des conseils et elle sera entourée pour prendre une décision. Si elle décide de continuer la grossesse, l’équipe médicale la guidera afin de prendre en charge du mieux possible son rôle de mère et son enfant. Si elle choisit d’interrompre la grossesse, là encore, l’équipe médicale qui lui expliquera la procédure à suivre. 3.Quels sont les facteurs qui provoque la trisomie 21 ? En dehors du risque héréditaire, le premier facteur reconnu de risque de trisomie 21 a été l’âge maternel. Plus l’âge de la mère est élevé, plus le risque d’avoir un enfant trisomique est élevé : - 1 pour 2 000 naissances vers 20 ans - 1 pour 400 vers 38 ans - 1 pour 100 vers 40 ans Commentaires Très clair le paragraphe sur la trisomie 21 ! -- Marie (2008-01-17 18:41:51) Je rejoins l'avis de Marie, très clair. Vous pouvez citer vos sources... on trouvera en ligne d'autres renseignements si on le souhaite -- LeProf (2008-01-20 22:40:41) Page 4 du wiki LA MAITRISE DE LA PROCREATION II. L' AIDE MEDICALISEE A LA PROCREATION B) La procréation médicalement assistée Après un an de rapports sexuels régulier sans contraception et lorsqu'il n'y a pas eu fécondation, on parle de stérilité. Entre 10 et 15% des couples vont consulter pour cause de stérilité. 1) Les causes de stérilité Dans un tiers des cas, la stérilité est due à des facteurs masculins, dans un autre tiers à des facteurs féminins, et à des causes mixtes ou inconnues pour le tiers restant. -Chez la femme: • -> L'incidence de l'âge: La femme a, à la naissance, un capital folliculaire de 400 000 ovocytes. La fertilité est importante à l'âge de 20 ans. Avec l'âge, les follicules en viellissant décroivent en nombre et en qualité et le travail des ovaires ralentit du fait des hormones ovariennes dont le taux diminue globalement au cours du temps. De ce fait plus la femme avance en âge plus une grossesse présente un risque d'échec voir même de mort pour elle. • ->Anomalies ovulatoires (anovulation ou oligo-ovulation) Il s'agit de la cause la plus courante d'infertilité chez la femme (40% des cas) • causes: + déficience/anomalies hypothalamiques: tumeurs;anomalie du rétrocontrôle des hormones ovariennes sur l'hypothalamus du à un stress, une perte excessive de poids (anorexie), au syndrome de Cushing, à un sport pratiqué intensément, ou à une hyperprolactinémie. + déficience/anomalies hypophysaires: tumeurs; perturbation du rétrocontrôle du au SOPK, à une perte de poids ou à une infection. Ces deux types de déficience sont à l'origine de 97% des cas d'infertilité dues à une anomalie ovulatoire. Dans ces troubles des centres nerveux le taux de LH et FSH est anormalement bas. +déficience/anomalies ovarienne: elles sont d'ordre génétique, infectieuse, chirurgicale ou immunologique. Elles peuvent aussi être dues au SOPK ou à une tumeur. L'ovaire peut également être atrophié ou absent par des anomalies chromosomique (Syndrome de Turner) ou suite à une chimiothérapie, radiographie ou si la ménopause est très précoce. Le taux des hormones ovariennes oestrogène et progéstérone est alors anormalement bas du fait de ces anomalies qui, malgré le fort taux de FSH et LH, ne permettent pas à l'ovaire de réagir à ces hormones et de fonctinner correctement. + certaines maladies générales peuvent donné lieu à des anomalies des ovaires et donc à des anomalies ovulatoires: diabète, hypothyroïde. + il arrive aussi que la phase lutéale est inadéquate de sortes que l'endomètre n'est pas prêt pour la nidation et donc il y a infertilité. • caractéristiques: + le principale signe de tel anomalies est l'absence ou l'irrégularité des menstruations qui entrâinent une infertilité. ais d'autres signes existent comme la variation excessive de poids, un développement excessifde la pilosité, de l'acné, ou un écoulement de lait au niveau des seins en dehors des pèriode de grossesse ou d'allaitement témoignant d'une hyperprolactinémie. définitions: anovulation =absence d'ovulation oligo-ovulation = ovulation peu fréquentes syndrome de Cushing = ensemble de troubles liés à une hypersécrétion de certaines hormone par les glandes corticosurrénales (zone périphérique des glandes surrénales) hyperprolacténimie = taux anormalement élevé de prolactine. La prolactine est une hormone sécrété par l'hypophyse antèrieur et qui stimule la production de lait au niveau des seins lors de l'allaitement. La prolactine à forte dose inhibe l'action de la GnRH?, de ce fait il n'y a pas d'ovulation et donc une infertilité juste après l'accouchement. Mais le taux de prolactine peut être anormalement élevé en dehors des pèriodes de lactation suite à certains médicaments ou certaines maladies et provoquer une infertilité. SOPK = syundrome des ovaires polykystiques=les ovaires sont recouvert d'un revêtement externe lisse au lieu d'épais et on constate des kystes inoffensifs mais qui empêchent les menstruations de se produirent. hypothyroïde = affection caractérisée par un déficit en hormones thyroïdiennes (la thyroïde est une glande au niveau du cou) • -> Anomalies anatomiques: +de la vulve et du vagin : Ces anomalies peuvent être dues à des infections parasitaires ou micoses : vulvites et vaginites. Elles peuvent être aussi dues à différentes MST comme la blennorragie qui atteint le vagin ou l'infection par le chlamydia qui est fréquente et grave. Enfin la vulve peut être atteinte par le virus de l'herpès. +du col de l'utérus : L'éctropion du col est un dépassement de la muqueuse interne sur l'extérieur du col, il provoque l'obstruction du col utérin et peut altérer la qualité de la glaire cervicale. Elle empêche alors les spermatozoïdes de rejoindre l'ovule. + de l'utérus : Il peut y avoir des infections utérines, mais également des tumeurs bénignes. Ces dernières empêchent la contraction de l'utérus. + des trompes de Fallope : Chez les femmes, un quart des stérilités est dû à l'obstruction des trompes de Fallope. Il existe plusieures sortes d'infections au niveau des trompes: la blennoragie, par le chlamydia ou suite à des interventions chirurgicales. Ces infections obstruent ou déforment les trompes, leur mobilité peut être réduite suite à une fixation des trompes à des tissus voisins. Le spermatozoïde ne peut alors pas atteindre l'ovule. + des ovaires : Les kystes, tumeurs bénignes, ou kystes remplis de liquide, obstruent ou compressent les ovaires. + l'endometre : L'endométriose est une prolifération de l'endometre qui s'étend hors de l'utérus et peut aller jusqu'aux ovaires, à la région abdominale. Il peut donc y avoir une obstruction mécanique par la formation d'adhérences, déformations anatomiques ou encore déterioration des ovaires et des trompes de Fallope. -Chez l'homme: • ->Anomalies des spermatozoïdes: Azoospermie : Absence de spermatozoïdes L’azoospermie est l’absence de spermatozoïdes dans le sperme, elle est synonyme d’infertilité. Oligospermie : Raréfaction des spermatozoïdes L’oligospermie correspond à la présence en nombre limité des spermatozoïdes. Elle s'accompagne le plus souvent d'une asthénospermie (motilité réduite) et d'une tératospermie (nombre important de formes anormales). Maladie hypothalamo-hypophysaire L’hypersécrétion et/ou l’hyposécrétion des hormones hypothalamiques ou hypophysaires sont des causes peu courantes d’infertilité. • ->Éjaculation rétrograde : Lors de l'éjaculation, le sperme est évacué vers la vessie et non vers les voies génitales de la femme, ce qui empêche bien évidemment la fécondation de l'ovule. Cependant, dans la majorité des cas d'éjaculation rétrograde, on peut effectuer une fécondation à partir des spermatozoïdes contenus dans l'urine car ceux-ci sont fonctionnels. Cette anomalie ne représente cependant que 1% des cas d'infertilité chez l'homme. • ->Veines variqueuses: Cette anomalie est présente chez 25 à 40 % des hommes venant consulter pour infertilité. Elle a pour conséquence de rendre la sprematogénèse inefficace. Les causes de cette anomalie sont encore mal connues et difficiles à expliquer. • ->Spermatozoïdes annormaux: Si l'homme possède un trop grand nombre de spermatozoïdes annormaux, il y a possibilité d'infecondité. Les spermatozoïdes génétiquement modifiés peuvent posséder deux flagèles donc moins de mobilité pour ces spermatozoïdes. Cependant si le taux de spermatozoïdes annormaux est faible, la fécondation peut tout de même avoir lieu. • ->Cancer des testicules: Il a pour conséquence la dégénérescence des cellules des testicules ce qui entraine la stérilité. Rappel sur le cancer : ensemble de cellules indifférenciées qui, échappant au contrôle de l'organisme, se multiplient indéfiniment, envahissent les tissus voisins en les détruisant, et se répandent dans l'organisme en métastases. 2) Les solultions apportées: IAC, IAD, FIVETTE, ICSI -Les techniques d'insémination artificielle (IA) : Principe : De grands nombres de spermatozoïdes sains sont injectés à l’entrée du col utérin ou au fond de l’utérus via le col (de manière à donner un accès direct aux trompes de Fallope) au moment de l'ovulation. On peut déterminer l’ovulation à partir de tests urinaires ou encore provoquer l’ovulation grâce à des hormones. Avant l’injection, le sperme subit une préparation particulière en laboratoire, afin de maximiser sa capacité à féconder l’ovule. On parle d’IAC lorsque les spermatozoïdes utilisés sont ceux du conjoint ou d’IAD lorsqu’il y a recours à un donneur anonyme. Technique utilisée en cas : + d’existence d’anticorps anti-spermatozoïdes dans le mucus cervical de la femme. + d’infertilité masculine due à un faible nombre de spermatozoïdes, ou à une faible proportion de spermatozoïdes sain.). + d’autres anomalies des spermatozoïdes empêchant la fécondation. Différentes méthodes : + avec sperme frais Cette méhode est essentiellement pratiquée "à la maison" par les femmes désirant être enceintes sans avoir de rapport sexuel avec le géniteur masculin de leur bébé. + avec sperme préparé Cette méthode est fréquemment utilisée pour des couples dont l'infertilité n'est pas monocausale (ce qui est le cas général). Elle est souvent préférée dans ces cas en première intention à une FIV d'emblée pour son caractère moins agressif pour la femme. + avec sperme congelé C'est la méthode généralement utilisée pour le don de sperme, la congélation de sperme est plus rarement utilisée pour la préservation du sperme d'un homme ayant à subir un traitement mettant en jeu sa fécondité. -La P.M.A ou Procréation Médicalement Assistée : Technique utilisée en cas : + d’obturation des voies génitales féminines + de malformation des gamètes féminins (ovocytes) + de lésions pouvant empêcher la fécondation ou la remontée des gamètes masculins (spermatozoïdes) dans les voies génitales féminines La F.I.V.E.T.E ou Fécondation In Vitro E t Transfert d’Embryon : Cette fécondation s’effectue donc à l’extérieur du corps de la femme (en éprouvette), dans un milieu de culture ayant une composition proche de celle de l’environnement naturel des trompes de Fallope. Il y a 6 étapes principales à cette fécondation : 1. On effectue une stimulation hormonale en injectant de la FSH recombinante pour obtenir la maturation des ovocytes dans l’ovaire et déclencher l’ovulation. Cette phase nécessite une coûteuse et désagréable injection quotidienne d’hormones à la future mère. 2. On réalise une ponction ovarienne et une aspiration des ovocytes, sous anesthésie et sous contrôle échographique. 3. Les ovocytes sont alors mis en culture, « in vitro »,et fécondés avec des spermatozoïdes du futur père ou d’un donneur. 4. Les embryons se développent pendant deux jours. 5. Plusieurs de ces embryons sont alors transférés. 6. La gestation est ensuite normalement suivie. Une petite animation Source : http://www.ac-nantes.fr:8080/peda/disc/svt/fivete/fivete.htm La M.I.V. ou Maturation In Vitro : La M.I.V. est effectué sur le principe des 6 mêmes étapes que la F.I.V.E.T.E. Cependant, pour cette fécondation, la phase 1 n’est réduite qu’à une injection hormonale et évite l’hormonothérapie coûteuse et désagréable. Les ovocytes prélevés en phase 2 sont donc immatures et sont alors amenés à maturation « in vitro », avant la fécondation. Le reste de la technique est similaire à celle de la F.I.V.E.T.E. -L'injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI) : Principe Technique (pratiqué depuis 1992) de fécondation in vitro consistant en une microinjection d'un spermatozoïde à l'interieur de l'ovule. Cette méthode est réalisée avec des ovocytes obtenue par stimulation ovarienne et des spermatozoïdes isolés longuement préparés. La réussite de la fécondation dépend de ces préparations. L'ICSI a permit de pallier dans de nombreux cas l'infertilité masculine et a donné des fécondation puis grossesse normale malgré le dysfonctionnement des spermatozoïdes. Technique utilisée en cas: d'anomalie/déficience des spermatozoïdes qui les rendent inaptes à la fécondation. Cette méthode perme de faciliter l'accès du spermatozoïde dans le cytoplasme de l'ovule en lui épargnant les 1ère étape étapes de l'interaction entre gamètes notamment le franchissement de la membrane cytoplasmique de l'ovule. Méthode: Le spermatozoïde injecté peut être extrait de sperme frais ou congelé, obtenue par éjaculation, prélèvement épididymaire ou par biopsie testiculaire. Commentaires Il y a un très grand nombre de causes de stérilité traitées sur votre page, on ne vous en demande pas autant. Faites un choix, présentez les plus fréquentes, ou alors laissez tout mais mettez en évidence dans la forme celles qui sont les plus fréquentes et surtout les plus en relation avec les solutions apportées traitées dans le paragraphe suivant. -- LeProf (2008-01-19 15:48:59) " Un volume de sperme inférieur à la normale, des spermatozoïdes absents ou en quantité insuffisante, mal formés ou peu mobiles, sont les principales causes connues de stérilité masculine. " => si ça peut aider par rapport à la remarque de Mme Zahnd pour faire plus court.... Sinon, pour la femme, j'ai fait quelques modifs dans notre partie (hein Elodie ?)... Quant à la partie à Marion et Emilie, "certaines maladies générales peuvent donné lieu à des anomalies des ovaires et donc à des anomalies ovulatoires: diabète, hypothyroïde." " il arrive aussi que la phase lutéale est inadéquate de sortes que l'endomètre n'est pas prêt pour la nidation et donc il y a infertilité. " on a mis quelque chose de semblable dans notre partie, donc qui l'enlève ? faut voir où ça va le mieux... Autrement, j'ai vite refait la mise en page, si ça vous convient pas, changez !!! Faites des remarques sur la partie à Elodie et à moi... histoire qu'on modifie, racourcie.. même si ca va être dur de faire plus court... Bye ! -- Marie (2008-01-19 17:29:43) Tout est clair et ce qui est vraiment bien, c'est la liste de définitions pour que tout soit compris. Bravo les filles =) -- Amelie (2008-01-19 21:09:44) très bien fait! (^_^) -- Pauline (2008-01-19 23:47:35) c'est un tout petit peu long, mais très détaillé,très intéressant et très compréhensible. Donc c'est super bien =] -- Helene (2008-01-21 20:06:02) Merci Marie d'avoir mis en page un peu mieux, et d'avoir rajouté la photo... -- Elodie (2008-01-31 20:29:23)