UN NOUVEAU RAPPORT DE LA GSMA MONTRE QUE L'AFRIQUE
SUBSAHARIENNE DÉPASSE LES AUTRES RÉGIONS DU MONDE EN TERMES
DE CROISSANCE ET D'IMPACT DU SECTEUR MOBILE
Elle devra toutefois se doter d'un cadre réglementaire propice et prévisible si elle entend
réaliser le potentiel à plus long terme du secteur mobile dans la région
CAPE TOWN, Afrique du Sud, 11 novembre 2013 /PRNewswire/ -- La GSMA a publié
aujourd'hui sa dernière étude globale sur l'impact socioéconomique du secteur mobile en
Afrique subsaharienne. Le rapport, intitulé « Sub-Saharan Africa Mobile Economy 2013 »
(L'économie mobile en Afrique subsaharienne 2013), rédigé par GSMA Intelligence, révèle
que le secteur mobile représente six pour cent du PIB de la région, une proportion plus
élevée que toute autre région comparable dans le monde et qui devrait, selon les
estimations, atteindre plus de huit pour cent d'ici à 20201. L'année dernière, l'écosystème
mobile employait directement 3,3 millions de personnes et contribuait pour 21 milliards de
dollars US au financement public dans la région, y compris les recettes liées aux licences.
D'ici à 2020, le secteur mobile devrait doubler son impact économique, employant 6,6
millions d'hommes et de femmes dans la région et contribuant 42 milliards de dollars US au
financement public.
Le nombre d'abonnés mobiles uniques en Afrique subsaharienne a progressé de 18 pour
cent par an au cours des cinq dernières années, la région connaîssant la plus forte
croissance dans le monde. A la mi-2013, on comptait 253 millions d'abonnés uniques et 502
millions de connexions2. Avec de nombreux pays de la région ayant des taux de pénétration
de téléphonie fixe inférieurs à cinq pour cent, le téléphone portable est devenu le principal
moyen d'accès à Internet dans toute l'Afrique subsaharienne. Bien que les connexions 2G
restent prédominantes dans la région, les réseaux 3G et 4G se répandent et le nombre
d’utilisateurs de smartphones ne cesse de croître3. Avec des taux de pénétration d'abonnés
uniques de moins de 33 pour cent, les perspectives de croissance sont importantes pour les
cinq prochaines années.
« Malgré l'impact significatif du secteur mobile en Afrique subsaharienne ces dernières
années, les perspectives pour l'avenir sont encore plus encourageantes », explique Tom
Phillips, directeur chargé de la réglementation à la GSMA. « Outre une croissance future des
services vocaux, la région commence à connaître une explosion de l'utilisation des données
mobiles. Cependant, la volonté à court terme de certains pays de maximiser les recettes
fiscales et le coût des fréquences radio risque de porter atteinte au potentiel de l'Internet
mobile ».
Un cadre politique plus adéquate est nécessaire à travers la région
La réalisation du potentiel à plus long terme du secteur mobile dépendra de l'instauration
d'un environnement réglementaire propice et transparent pour le secteur lui-même et pour
les verticaux qui y sont liés. Les opérateurs et les investisseurs ont besoin de clarté pour
financer les investissements substantiels qui sont nécessaires pour étendre la couverture
des réseaux aux zones reculées et répondre à la demande croissante pour une connectivité