Evangelista Torricelli (1608-1647)
Physicien et mathématicien italien né à Faenza
(Romagne), le 15 octobre 1608 et mort à Florence
(Toscane), le 25 octobre 1647.
Aîné d'une famille de trois enfants, son père
Gaspare Alessandro Torricelli est artisan tisserand.
Torricelli entre au Collège des Jésuites de Faenza en
1624 sur les conseils de son oncle Jacopo, un moine de
la communauté de Camaldoli.
Il fréquente le collège Romano à Rome où le père
jésuite Benedetto Castelli (1577-1644), mathématicien à l'Université "La Sapienza", disciple
et collaborateur de Galilée, devant tant de capacité, lui enseigne les mathématiques.
Il ne rentrera jamais à l'Université.
Le premier document concernant ses travaux scientifiques est sa correspondance avec Galilée
dans laquelle il déclare son adhésion à la doctrine de Copernic.
De 1626 à 1632, il devient le secrétaire du père Castelli, puis durant 9 ans, le secrétaire de
Mgr Giovani Ciampoli, le protecteur de Galilée et gouverneur de l'état Pontifical, et
probablement d'autres professeurs.
Galilée sera condamné par l'église catholique en 1633. Pour éviter de braver l'autorité,
Torricelli supprime l'astronomie de ses disciplines scientifiques.
Torricelli revient à Rome et inspiré par les écrits de Galilée, rédige un article sur le
mouvement des corps qui deviendra ultérieurement un traité de mécanique, "De motu" (Du
mouvement). Ce papier attire l'attention du père Castelli et de Galilée qui l'invite chez lui à
Arcetri au sud de Florence.
En 1641, Torricelli assure les fonctions de secrétaire et d'assistant auprès de Galilée, poste
qu'il occupe peu de temps puisque Galilée décédera 3 mois plus tard, en janvier 1642.
Il lui succède comme professeur de mathématiques l'Académie de Florence (cour du Grand
Duc Ferdinand II de Toscane). Il gardera ce poste au palais ducal, sa vie entière.
Il est nommé à la chaire de mathématiques de l'Université de Pise.
La même année, ses études sur le mouvement des corps pesants l'amènent à énoncer
implicitement, le principe de conservation de l'énergie.
En 1643, reprenant une idée de Galilée, il remplit de mercure un tube de verre long de 1,30 m
et renverse celui-ci dans un récipient contenant également du mercure. Il observe alors qu'une
partie du mercure (environ 760 mm) demeure dans le tube et qu'un vide se forme à sa partie
supérieure. Le premier, Torricelli réalise ainsi un vide permanent. Il conclut, que les
variations de hauteur du mercure, d'un jour à l'autre, sont dues à des changements de la
pression atmosphérique.
Il découvre le principe du baromètre, mais ne publiera jamais ces résultats ce que fera son
collègue Vincenzo Viviani ; il est trop occupé par ses études de mathématique pure, en
particulier par des calculs sur la cycloïde (courbe tracée par un point d'un cercle roulant sur
une droite).
Il publie en 1644, "Opera geometrica" qui comprend ses différentes découvertes :