Si l’effet leucémogène de la RT est reconnu, il est difficile d’en évaluer le risque réel
•Définition et périmètre des « leucémies » induites ont varié dans le temps
- regroupées depuis 2008 « therapy related myeloid neoplasms, (t-MN)»: leucémies aigues myéloïdes, syndromes myélodysplasiques
(un petit nombre de LAL après traitement)
- toutes les études sont rétrospectives, avec une expression du risque variable: RR, SIR, HR, ERR, ERA, risque actuariel à 10 ans, à 15 ans…
•Les « leucémies induites » par la radiothérapie (RT) s’observent:
- après RT pour affection bénigne
-après RT pour cancer, et elles sont alors incluses dans l’ensemble des seconds cancers apparaissant après un 1er cancer
. qui ont des causes diverses: prédisposition génétique, facteurs environnementaux communs (tabac, alcool), traitements du 1er cancer: chimiothérapie (CT), HT, RT
certains médicaments anticancéreux ont un fort pouvoir leucémogène (alkylants, épipodophyllotoxine), très > à celui de la RT, à laquelle ils sont souvent associés
. qui n’ont pas de marqueur qui les différencient des cancers de novo
•Il y a peu d’études concernant la radiothérapie seule
•Le risque leucémogène de la RT semble en relation avec la dose reçue par la moelle osseuse, très variable selon la localisation du cancer initial et
selon la technique de RT, dose jamais calculée a priori.
Variations dans les résultats bruts, mais tendances cohérentes.