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Fonctionnement des phrases à la subordonnée relativeà la subordonnée relative
en français et en lituanien
Sudėtinių prijungiamųjų pažyminio sakinių funkcijos
prancūzų ir lietuvių kalbose
Par exemple : 1. Rêvais-tu de ces jours si brillants
où tu vins pour remplir l’éternelle pro-
messe. (Baudelaire, 237)
Vaidenas tau, dienų kai
(Baudelaire, 202)
2. Dans un grenier où
j’ai connu le monde. (A. Rimbaud, 98)
Palėpėj, kur
(Rimbaud, 99 )
3. Il faut vous dire que l’Ommée, dès qu’elle sort
du parc où-
serre sous le dôme de ronces...(Bazin, 110 )
Reikia jums paaiškinti, kad už parko kur
(Bazenas, 84)
Les relatives dites pronominales en lituanien
correspondraient à celles du français dont l’antécé-
dent est représenté par le pronom celui. Le pronom
démonstratif celui (celle) qui joue le rôle d’antécé-
dent est étroitement lié à la subordonnée, sans l’appui
de laquelle l’équilibre sémantique et grammatical de
la phrase serait ébranlé:
Par exemple: 1. Mais celle qui l´a élevé – non sans
efforcer, parfois, – c´est Bertille... (Bazin, 341)
toji, kuri
(Bazenas, 263)
2. ceux qui errent
solitaires... (Baudelaire, 288)
Aš dainuoju nelaimingus šunis, tuos, kurie vieniši
(Baudelaire, 289)
3. Celle que
dernier type ... (Bazin, 337)
Tasai, kurį
tik toks... (Bazenas, 260)
Le pronom démonstratif prend le genre du terme
qui lui sert de référent. Le plus souvent en lituanien la
structure des phrases mentionnées correspond à celle
du français, leurs sens ne diffère pas très nettement,
bien qu’il y ait des cas où les lois des transformations,
présentées ci-dessus puissent les modier.
La ponctuation des relatives en français n’est pas
très nettement dénie. Selon Ch. Touratier (1980,
271) la règle de ponctuation concernant les subor-
données relatives doit être nuancée: «Ne serait-il plus
juste en effet de dire que le français ne met jamais de
virgule avant une relative déterminative et tend en
mettre une devant une relative explicative».
Tandis que le lituanien sépare d’une virgule toutes
les subordonnées, les relatives y compris.
III. Conclusion
- la dénition et la classication dans les deux
langues cibles ne diffère que de quelques termes
(relative – d’épithète).
- l’analyse des textes français et de leur traduction
en lituanien a fait voir des différences structurales:
place des compléments de l’antécédent, transforma-
tion de la phrase à subordination en phrase simple et
en phrase à coordination.
- la sémantique des relatives dans les deux langues
n’est pas différente: les nuances circonstantielles sont
propres au français ainsi qu’au lituanien; ces nuances
sémantiques en lituanien parfois se manifestent de
manière explicite: conjonctions, cas des noms ou
des pronoms.
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