TEMODAL® (témozolomide) Page 5 de 49
Fonction hématologique
Myélosuppression
TEMODAL® est un médicament antitumoral alcoylant. Une myélosuppression grave peut
survenir et constitue un effet indésirable limitant la dose. Le traitement au moyen de
TEMODAL® est associé à une neutropénie de grades 3 et 4 et à une thrombocytopénie de
grades 3 et 4. Des analyses sanguines appropriées doivent être réalisées avant et pendant le
traitement. La posologie pourrait devoir être ajustée ou le traitement interrompu selon les
résultats des analyses (voir les sections MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS –
Surveillance et analyses de laboratoire, EFFETS INDÉSIRABLES et POSOLOGIE
ET ADMINISTRATION – Administration).
Les patients traités au moyen de TEMODAL® chez qui survient une myélosuppression peuvent
présenter une pancytopénie prolongée pouvant se solder par une anémie aplasique qui s’est
révélée mortelle dans certains cas. Chez certains patients, la prise concomitante de médicaments
associés à l’anémie aplasique, notamment la carbamazépine, la phénytoïne et l’association
sulfaméthoxazole-triméthoprime complique l’évaluation.
Fonctions hépatique/biliaire/pancréatique
Des cas d’hépatotoxicité, incluant une élévation des enzymes hépatiques, une hyperbilirubinémie,
une cholestase et une hépatite survenus lors du traitement au moyen de TEMODAL®, ont été
rapportés après la commercialisation du produit (voir la section EFFETS INDÉSIRABLES –
Effets indésirables rapportés après la commercialisation du produit). Une atteinte hépatique,
y compris une insuffisance hépatique fatale, a été signalée chez des patients traités avec du
témozolomide. Une évaluation complète de la fonction hépatique est recommandée avant
d’amorcer le traitement. En présence d’anomalies, le médecin doit évaluer les risques et les
bienfaits escomptés avant de commencer le traitement avec le témozolomide, y compris la
possibilité d’une insuffisance hépatique fatale. Chez les patients qui suivent un cycle de
traitement de 42 jours, la fonction hépatique doit être réévaluée à la moitié du cycle. La fonction
hépatique de tous les patients doit être évaluée après chacun des cycles de traitement. Chez les
patients présentant d’importants troubles hépatiques, le médecin doit évaluer les risques et les
bienfaits associés à la poursuite du traitement. Une toxicité hépatique peut survenir plusieurs
semaines après l’administration du dernier traitement avec le témozolomide, ou même plus tard.
En l’absence d’études formelles menées chez des patients présentant une altération grave de la
fonction hépatique, le médecin traitant doit exercer sa discrétion en pesant les risques et les
bénéfices du traitement au moyen de TEMODAL® chez ces personnes.
De plus, des cas d’hépatite causée par une réactivation du virus de l’hépatite B (VHB) ayant
parfois entraîné la mort ont été signalés. Avant d’instaurer un traitement, il faut effectuer un
dépistage du VHB. Pour les patients montrant des signes d’infection actuelle ou antérieure par le
VHB, il faut vérifier les résultats de leurs analyses de laboratoire et surveiller les signes cliniques
relatifs à une hépatite ou à une réactivation du VHB au cours du traitement par TEMODAL® et
pendant plusieurs mois après le traitement. Le traitement des patients qui présentent des signes
d’hépatite B active doit être interrompu.