Activité 4 chap 8 TS : La construction du phénotype des grands primates :
Extraire, exploiter, mettre en relation des informations anatomiques, génétiques, comportementales
Mettre en évidence le rôle des gènes et de l’environnement
Livre p 86-87 + crâne homme + crâne chimpanzé + crâne bébé
http://www.seret-medecine.org/images/homini9.jpg
Le document 1 interprète les différences phénotypiques Homme/Chimpanzé en termes d’hétérochronies : plus que les
différences génétiques elles-mêmes, des différences dans la chronologie et dans l’intensité de l’expression de mêmes
gènes peuvent en effet se traduire par des différences phénotypiques. Remarquons que l’on trouve ici exactement les
mêmes phénomènes que ceux exposés pages 46-47.
La photographie qui accompagne ce document n’est pas choisie au hasard : outre sa dimension affective (on ne
manquera pas de faire remarquer cette similitude comportementale entre les deux espèces), cette photographie
permet de constater certaines différences morphologiques entre le jeune Chimpanzé et l’adulte : la face est moins
projetée en avant, les bourrelets sus-orbitaires sont moins marqués.
Le document 2 précise l’importance des gènes qui contrôlent la chronologie du développement. Il serait tentant
d’identifier quelques gènes dont l’évolution récente suffirait à expliquer les différences entre Homme et Chimpanzé.
Cependant, il convient d’éviter toute conclusion hâtive et simpliste sur le rôle de tel ou tel gène.
Le document 3 s’intéresse à une spécificité incontestablement humaine : la capacité à communiquer par un langage
articulé. Cet exemple est particulièrement intéressant car il illustre bien les nécessaires interactions entre l’expression
de l’information génétique et l’environnement, notamment les relations entre individus. Là encore, il convient de ne pas
céder au simplisme : si le gène FoxP2 apparaît incontestablement impliqué dans la maîtrise du langage, il serait excessif
d’en faire « le gène du langage». Ce gène est en effet exprimé dans bien d’autres organes que le cerveau et ses rôles
sont donc multiples.
Pourquoi dit-on que le phénotype humain est celui d’un primate immature ?