pb :Quels sont les points communs et différences d`un point de vue

pb :Quels sont les points communs et différences d’un point de vue génétique entre l’homme et le chimpanzé ?
Activité 3 chap 8 TS : la comparaison génétique entre homme et chimpanzé
Comparer les génotypes de différents primates
Extraire et Exploiter des données génétiques montrer la proximité génétique de l’Homme et du chimpanzé
Montrer l’existence de différences d’expression de certains gènes
Parmi les primates actuels, les deux espèces de chimpanzé ( chimpanzé commun et chimpanzé bonobo) sont les plus
proches parents de l’homme.
A l’aide des documents proposés ci-dessous et de votre manuel p 84-85, comparez l’homme et les chimpanzés d’un
point de vue génétique.
Pour cela vous pouvez comparer le génome des espèces en terme de structure, de séquences et de chronologie
d’expression des gènes ( documents 1à5) et montrer l’aide d’un exemple les difficultés d’interpétation des différences
génétiques constatées (document 6)
Belin Edition 2012
Correction :
D’un point de vue génétique, l’homme et les chimpanzés sont très proches : 98,5% des nucléotides de leur
génome sont identiques et leurs caryotypes ne diffèrent que de quelques réarrangements chromosomiques
qui ont modifiés la position de certains gènes et par la fusion de deux chromosomes.
C’est surtout au niveau de la position et de la chronologie d’expression de certains gènes que se distinguent
l’homme et le chimpanzé.
Pb :Comment s’effectue la construction du phénotype chez les primates ?
Activité 4 chap 8 TS : La construction du phénotype des grands primates :
Extraire, exploiter, mettre en relation des informations anatomiques, génétiques, comportementales
Mettre en évidence le rôle des gènes et de l’environnement
Livre p 86-87 + crâne homme + crâne chimpanzé + crâne bébé
http://www.seret-medecine.org/images/homini9.jpg
Le document 1 interprète les différences phénotypiques Homme/Chimpanzé en termes d’hétérochronies : plus que les
différences génétiques elles-mêmes, des différences dans la chronologie et dans l’intensité de l’expression de mêmes
gènes peuvent en effet se traduire par des différences phénotypiques. Remarquons que l’on trouve ici exactement les
mêmes phénomènes que ceux exposés pages 46-47.
La photographie qui accompagne ce document n’est pas choisie au hasard : outre sa dimension affective (on ne
manquera pas de faire remarquer cette similitude comportementale entre les deux espèces), cette photographie
permet de constater certaines différences morphologiques entre le jeune Chimpanzé et l’adulte : la face est moins
projetée en avant, les bourrelets sus-orbitaires sont moins marqués.
Le document 2 précise l’importance des gènes qui contrôlent la chronologie du développement. Il serait tentant
d’identifier quelques gènes dont l’évolution récente suffirait à expliquer les différences entre Homme et Chimpanzé.
Cependant, il convient d’éviter toute conclusion hâtive et simpliste sur le rôle de tel ou tel gène.
Le document 3 s’intéresse à une spécificité incontestablement humaine : la capacité à communiquer par un langage
articulé. Cet exemple est particulièrement intéressant car il illustre bien les nécessaires interactions entre l’expression
de l’information génétique et l’environnement, notamment les relations entre individus. Là encore, il convient de ne pas
céder au simplisme : si le gène FoxP2 apparaît incontestablement impliqué dans la maîtrise du langage, il serait excessif
d’en faire « le gène du langage». Ce gène est en effet exprimé dans bien d’autres organes que le cerveau et ses rôles
sont donc multiples.
Pourquoi dit-on que le phénotype humain est celui d’un primate immature ?
On constate en effet de fortes ressemblances entre le phénotype humain et celui du jeune Chimpanzé. Chez le
Chimpanzé, les étapes du développement se suivent relativement rapidement alors que chez l’Homme, les premières
phases du développement se prolongent. Ainsi, par exemple, la face reste plane, le trou occipital reste centré, la phase
de multiplication des neurones dure plus longtemps. On peut donc considérer que le phénotype humain est celui d’un
primate dont les premières étapes du développement sont plus durables. C’est la raison pour laquelle le phénotype
humain, même adulte, ressemble à celui d’un singe immature.
A partir de ces documents montrer que l’établissement du phénotype humain ne résulte pas uniquement du
génotype
Les différences phénotypiques entre Homme et Chimpanzé peuvent s’expliquer par des différences génétiques.
Cependant, aucun gène n’est formellement identifié comme suffisant pour expliquer telle ou telle différence. Les gènes
en cause sont souvent impliqués dans différentes fonctions. Il apparaît que la chronologie et l’intensité d’expression de
mêmes gènes revêt une grande importance. Enfin, ces différences phénotypiques ne sont pas que génétiques : une
fonction complexe comme le langage articulé repose sur des bases génétiques mais aussi sur des interactions avec
l’environnement et notamment la relation avec les autres individus.
Belin Edition 2012
Montrer que le phénotype morphologique des grands primates se construit durant le développement pré et
post natal
Montrer que le phénotype des grands primates est le produit des interactions entre les gènes et
l’environnement
Belin Edition 2012
Montrer que le phénotype comportemental des grands primates est le produit des intéractions entre les gènes
et l’environnement
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