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3) La validité de son travail, est-elle occultée, simplement par les limites de ses connaissances
dans les domaines abordés?
4) Quelle est son autorité religieuse ou intellectuelle pour s’arroger le droit d’aborder une
analyse de ce genre, autrement dit: n’est-ce pas prétentieux?
5) Pourquoi ce livre?
Mes réponses
1) J’étudie, entre autres, les religions comparatives depuis de longues années, dans tous ses
domaines, sans délaisser le moindre détail: depuis l’authenticité d’un texte à la plausibilité
d’un événement rapporté dans les Ecritures saintes. Et quant à mon aptitude à en parler, je
vous laisse, à vous lecteur, le soin d’apprécier ce fait, après lecture complète de ce livre. C’est
honnête.
2) Le Grec, l’Hébreu, l’Arabe, sont effectivement des outils essentiels pour qui se lance dans
la Haute Critique des Ecritures. Tel n’est pas mon but. D’autres, possédant ces outils, le font
avec beaucoup plus d’érudition que moi, et publient leurs travaux, en anglais ou français, je
les lis. Je lis et consulte les dictionnaires bibliques ou de langues étrangères appropriés
(n’importe qui peut le faire) j’analyse, je fais des rapprochements. Tous nous pouvons le faire.
Je citerai une bibliographie complète de mes sources principales à la fin. Chacun pourra, à
loisir, vérifier.
3) A la lumière de la masse de documents dont je dispose, ou que j’ai pu consulter, n’importe
qui s’en donne la peine, et le temps pourrait concocter une synthèse similaire. Les travaux et
conclusions ici présentés ont été élaborés sur la base de la simple logique, du rationnel, et
d’un long travail de recherche. Vous le constaterez.
Vous pourrez ne pas être d’accord avec son contenu, mais vous percevrez que j’aurai au
moins l’honnêteté et la rigueur intellectuelles de ne pas proposer une argumentation qui ne
saurait être d’une source contrôlable. Par ailleurs, j’essaierai, dans la mesure du possible, de
présenter aussi l’opinion différente de la mienne pour vous laisser juger, vous, amis lecteurs.
Ce sont là deux points fondamentaux de cet ouvrage.
L’honnêteté intellectuelle, ainsi qu’une totale dévotion à la logique, au raisonnement, et à la
vérité, sont les éléments directeurs de cette étude. Il n’y a, dans les pages qui vont suivre,
RIEN qui puisse contrevenir à la vérité. Je considérerai même comme un privilège que chacun
vérifie mes arguments et références.
J’ai volontairement utilisé un langage simple et clair. Ce n’est pas un ouvrage théologique
dont la compréhension nécessite une profonde connaissance des sujets traités. Ici, le lecteur ne
se perdra pas, je l’espère, dans le labyrinthe de la pensée d’un auteur. Non, la forme
rationnelle et constructive ici adoptée veut qu’un public, le plus large possible, puisse
soumettre mon argumentation à sa réflexion, son analyse, son contrôle, et, enfin seulement, à
son jugement.
4) De quelle autorité je m’autorise à parler de religion? Quels sont mes diplômes? Posée
publiquement, cette question pourrait être gênante pour moi, mais surtout et très certainement
pour celui qui la pose. Car en cela , il imite les pharisiens (érudits juifs) qui interpellèrent les
disciples de Jésus (p) et Jésus (p) lui-même en leur disant que vous n’êtes que des pêcheurs ou
fils de charpentier, comment osez-vous parler, à quelle école êtes-vous parti?
Toute proportion gardée, car je ne suis ni Jésus (p), ni un disciple. Je suis à l’identique de bien
d’autres, qui, simplement, veulent partager des connaissances ou des réflexions.
S’il faut faire étalage de certificats et diplômes, pour être crédible et approuvé, je pourrai faire