QUEL EST LE PROBLÈME QUE
POSE LA VOLAILLE DE RÉFORME?
Elle remplace la production canadienne
et coûte des millions de dollars au Canada.
Alors que le poulet est assujetti aux contrôles des
importations, la volaille de réforme ne l’est pas :
il n’y a aucune limite concernant la quantité
de volaille de réforme importée. En 2012, par
exemple, le Canada a importé 106 millions de
kilogrammes de volaille de réforme des États-Unis;
cette quantité d’importations remplace plus de 10 %
de la production canadienne de poulet, 8 900
emplois et 591 millions de dollars en contributions
au PIB.
La situation s’aggrave… rapidement.
Ces mêmes 106 millions de kilogrammes
représentent une augmentation de 28 % des
importations de la volaille de réforme en 2011
et une augmentation générale de plus de 50 %
au cours des trois dernières années. Selon les
statistiques du premier trimestre, les importations
augmenteront encore de 15 % en 2013.
Les consommateurs ne savent pas ce qu’ils achètent.
À l’heure actuelle, il n’y a aucune exigence
précise quant à l’étiquetage des produits de
consommation pour la vente de la volaille de
réforme : bien qu’elle soit importée sous l’étiquette
de volaille de réforme, elle peut être vendue en
tant que poulet à griller frais. Il s’agit
d’un déplacement direct de produc-
tion de poulet pour le Canada
et cela induit en erreur les
consommateurs qui s’attendent
à acheter du poulet frais
canadien élevé dans la région.
La volaille de réforme présente
également un danger pour les
personnes ayant une allergie aux
œufs. Le consommateur canadien
n’aime pas cette pratique : un sondage
effectué par Léger Marketing a confirmé que
74 % des Canadiens veulent que la volaille
de réforme soit clairement étiquetée.