
dans son propre code des sonorités étrangères (Papadima, 2002:421). Panaretou
(2002 :127) précise que la tranlittération des mots étrangers dominent dans les recettes
et les textes des gastronomes traditionnels.
Il est à remarquer certains processus de traduction appliqués par les cuisiniers
dans la classe de FOS. Lorsque les cuisiniers traduisent « le bouquet garni » comme
« » /matsaki aromatikon/, on a à faire avec une fine désharmonie.
«» /matsaki/ qui provient du mot italien «mazzo» peut être un ensemble de
uels produits. En plus, le mot «» /matsaki/ connote la notion de
taille :129) le
mot «» /aromatikon/ qui apporte la notion de finesse
tranlittération « » [bouke garni]. Chirol (1973:29) observe que les
emprunts linguistiques français qui appartient au domaine de la cuisine continuent à
porter le sceau de leur origine française, donc le phénomène de la tranlittération ne
doit pas nous surprendre.
Il en est de même en cuisine où «la fleur de sel» est autre chose que le «sel».
signifié est inconnu dans le domaine spécialisé, l'authenticité du texte français peut
être altérée et, par conséquent, la recette perd de son originalité. Ainsi, les cuisiniers
du sel
constitué de cristaux fins et légers flottant à la surface et qui se récolte grâce à une
"lousse", large planche de châtaignier de faible épaisseur », mais sachant tout
notion de simplification).
Les cuisiniers traduisent les ingrédients «oignons nouveaux»
comme « » /kremiðja freska/, en français «oignons frais» et les
«citrons jaunes» comme « » /lemonia freska/, en français «citrons
frais». Ainsi, deux mots à signifiants différents «nouveaux » et «jaunes» connotent
pour les cuisiniers la même chose, la notion de fraîcheur, de fraîchement cueillis.
En plus, dans la plupart des cas les cuisiniers suivent dans la traduction des
recettes culinaires, les directions données par des chefs réputés ou par des manuels
connus. Ainsi, les cuisiniers apprenant le français traduisent en grec les «soupes
étrangères » comme «