Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 4.2

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Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 4.2
LA RÉPONSE ADAPTATIVE ET LA COOPÉRATION CELLULAIRE
1 ‐ 1 Expérience 1 ‐ On observe une faible quantité de plasmocytes sécréteurs d’anticorps anti‐X. On peut donc émettre l’hypothèse à ce stade qu’une coopération cellulaire lymphocytes T et B n’est pas nécessaire à l’activation et à la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes. Expérience 2 ‐ On sait que les lymphocytes T CD4+ ne sont bien évidemment pas capables de se différencier en plasmocytes ! 1 ‐ 2 En présence de lymphocytes T CD4+ (spécifiques), la différenciation des lymphocytes B en plasmocytes sécréteurs d’anticorps anti‐X est plus importante. Les deux types cellulaires étant séparés par une membrane perméable aux molécules mais pas aux cellules, on peut en déduire que les lymphocytes T CD4+ activent les lymphocytes B par l’intermédiaire de molécules diffusibles (cytokines). 1 ‐ 3 Dans le cas de l’expérience 4, les lymphocytes T et B peuvent entrer en contact ce qui n’est pas le cas de l’expérience 3 où les deux populations cellulaires étaient séparées par une membrane perméable seulement aux molécules. Le résultat de l’expérience 4 (quantité encore plus importante de plasmocytes) montre que l’activation des lymphocytes B nécessite aussi des interactions entre les cellules (en plus des molécules diffusibles). Comment expliquer que dans l’expérience 1, malgré l’absence de lymphocytes T CD4+, les lymphocytes B ont pu se différencier en plasmocytes alors qu’a priori, la présence de lymphocytes T CD4+ est nécessaire à l’activation des lymphocytes B ? En fait, quelques lymphocytes B avaient dû être préalablement activés in vivo dans la rate de la souris avant mise en place des cellules dans le dispositif de culture. 2 ‐ 1 L’injection de LCMV a provoqué en deux jours une augmentation d’un facteur 8 de la concentration en IL‐2 dans la rate. La concentration en IL‐2 dans la rate diminue ensuite progressivement pour retrouver son niveau basal sept jours après l’injection. Lors de la réponse immunitaire, le LCMV induit donc une forte production d’IL‐2. 2 ‐2 L’IL‐2 produite par les lymphocytes T CD4+ stimule leur propre prolifération. 2 ‐ 3 L’IL‐2 stimule la prolifération des lymphocytes T CD8+. 2 ‐ 4 L’IL‐2 produite par les lymphocytes T CD4+ stimule la prolifération des lymphocytes T CD4+ et des lymphocytes T CD8+. 3 ‐ 1 On n’observe pas de différence de prolifération des lymphocytes T CD4+ chez la souris sauvage et chez la souris KO pour l’interféron‐ . L’interféron‐ ne présente donc pas d’action sur la multiplication des lymphocytes T CD4+. 3 ‐ 2 Le nombre de lymphocytes T CD8+ activés est 5 fois plus important chez la souris sauvage que chez la souris KO pour l’interféron‐ . Donc l’interféron‐ joue un rôle dans l’activation des lymphocytes T CD8+. Chimie - Biochimie - Sciences du vivant - Terminale STL, CRDP Aquitaine, 2013
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