
Réponses au questionnaire adressé aux radiologues en 02_08_2011 et ajustées en août 2011
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c) Gardez-vous une trace dans le dossier de cette communication (heure, et jour de la
CT, double du fax) ?
Oui pour 11 radiologues (soit 28,21%)
23 radiologues ne gardent pas trace de cette communication (soit 58,97,52%)
5 radiologues n’ont pas répondu (soit 12,82%)
Commentaire des praticiens :
• « Les communications téléphoniques sont répertoriées à la clinique »
• 5 radiologues affirment que « les moyens mis en œuvre sont inclus dans le compte rendu »
• Les transmissions de documents se font par « apycript (sinon double du CR par courrier)
• « Patient hospitalisé contact du médecin prescripteur et patient généralement non vu. Patient
externe : explications données au patient, médecin de l’hôpital le plus souvent contacté, prescripteur
externe parfois, sinon le patient part avec le compte rendu avec comme sondigne de voir son
médecin traitant le jour même ou le lendemain ».
• « Pas de trace dans le dossier, sauf si conditions particulières : si je dois appeler le médecin, je le
note sur le compte rendu ».
• « Variable selon la pathologie et le profil du patient… au minimum, patient réadressé au médecin ».
6. Rencontrez-vous des difficultés dans l’annonce des mauvaises nouvelles
au patient ? :
27 radiologues disent éprouver des difficultés dans l’annonce des mauvaises nouvelles (soit 69,23%), pour 2
personnes (5,13%) qui n’ont aucune difficulté et 10 (25,64%) n’ont pas répondu à cette question.
a) Si oui, de quel ordre ? (plusieurs réponses possibles par questionnaire)
1. Difficulté à saisir le niveau d’information à délivrer au patient : 17 soit 43,59%
2. Par manque de temps : 12 soit 30,77%
3. Difficulté à trouver les mots justes : 11 soit 28,21%
4. Par manque d’expérience : 8 soit 20,51%
5. En raison d’une absence d’organisation précise : 7 soit 17,95%
6. Raisons non précisées : 4 soit 10,26%
Commentaire des praticiens :
• « Nous ne savons jamais ce que le médecin prescripteur et le médecin traitant ont donné comme
information au patient » ; « ne connaissant pas le patient, son passé, son niveau de compréhension
et… il est difficile en 5 minutes d’ajuster son discours pour qu’il soit audible et recevable » ;
« absence de connaissance des informations déjà délivrées au patient » ; Difficulté à connaître le
niveau d’information du patient avant l’examen : sait-il pourquoi il passe un examen ? ».
• « Parce que cela est difficile ! On est au début de la chaîne, le patient nous voit pour la première fois,
il ne faut pas se défiler pour qu’il ne perde pas confiance en nous pour le suivi mais on ne peut pas
en quelques minutes sans le connaître lui délivrer l’information et le laisser partir »
• Information donnée « Au cas par cas » ; « Nécessité d’adaptation à chaque personne, pas
de ″recette″ préétablie »
• « J’essaie de prendre le temps qu’il faut (variable selon les patients) mais parfois difficile car la
vacation continue à se dérouler avec des examens à suivre et des patients anxieux qui attendent
aussi le résultat de leur examen »
• Un radiologue se questionne : « Est-ce à moi de lui annoncer ? Doit-il repartir avec son compte
rendu ? ses images ? »
• « Le patient est un inconnu pour le radiologue, comment s’exprimer au mieux avec quelqu’un qu’on
ne connaît pas et qui ne nous connaît pas. Le médecin traitant est la personne de confiance du
patient, il centralise les informations, il a un rôle central à jouer. Le radiologue en général peut dire
qu’il existe une lésion suspecte, nécessitant des compléments d’investigation, c’est à peu près tout.
C’est anxiogène pour le patient, et pour le radiologue qui est sollicité pour aller un peu plus loin dans
le diagnostic (ce qui peut être à l’origine d’erreurs de compréhension et d’expression). Pour moi,
c’est une mauvaise médecine qui ne rend pas service au patient ».
7. Avez-vous bénéficié de formation à l’annonce des mauvaises nouvelles ? :
33 radiologues affirment ne pas avoir été formés à l’annonce (soit 84,62%)
5 disent avoir été formés (soit 12,82%)
1 radiologue dit que oui et non du fait de ses trente années de médecine (2,56%)