Séance introductive : Organisation de l`entreprise

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MASTER ADMINISTRATION DES
ENTREPRISES
Stéphane Saussier
[email protected]
« Séance introductive :
Organisation de l’entreprise »
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SSA – 2013 - 1
Plan de la séance
1.  Nous vivons une époque
exceptionnelle !
2.  L’entreprise : un acteur essentiel de
l’économie
3.  Le management des entreprises
4.  Organiser pour manager
5.  Stratégie innovation et concurrence
6.  Le rôle du manager et des MBAs
SSA – 2013 - 2
1. Prenons un peu de recul : nous vivons une
époque exceptionnelle !
SSA – 2013 - 3
Nous vivons une époque exceptionnelle !
SSA – 2013 - 4
La grande dépression des années 30 n’a pas
modifiée cette tendance
SSA – 2013 - 5
L’impact de la crise actuelle
MONDE
SSA – 2013 - 6
L’impact de la crise actuelle en France
FRANCE
SSA – 2013 - 7
Notre époque n’est pas exceptionnelle pour
tous
SSA – 2013 - 8
2. L’entreprise : un acteur essentiel
Quelle définition ?
• 
Vision néo-classique
•  Un lieu de production, une fonction de production, un entrepreneur
coordinateur
f ( x1, x 2 )
Marchés des
inputs
La firme
€
« boîte noire »
Marchés des
outputs
• 
Inputs: l’ensemble des facteurs de production utilisés dans le processus
de production (main d’œuvre; matière première, capital financier et
physique…), prix des inputs (p1, p2)
• 
Outputs: les produits du processus de production (produits vendus par
l’entreprise, pollution…), prix du produit p
SSA – 2013 - 9
Oliver E. Williamson et la théorie des coûts
de transaction
Nobel 2009: Oliver E. Williamson
"for his analysis of economic
governance, especially the
boundaries of the firm".
Les frontières de l’entreprise
SSA – 2013 - 10
L’entreprise : un acteur essentiel
Quelle définition ?
•  Visions
modernes
•  Un nœud de contrats
•  Des contrats particuliers ?
•  Une organisation et un mode de transactions alternatif au
marché
•  …
•  Visions
stratégiques
•  Un lieu de création de valeur
•  Une organisation qui cherche à s’extraire de la concurrence
•  …
•  En
synthèse
•  Une organisation humaine, ayant pour but de créer de la valeur
économique
SSA – 2013 - 11
L’entreprise, une organisation spécifique
• 
Elle produit et vend des biens ou des services
marchands
•  ≠ une secte religieuse
•  ≠ un syndicat professionnel
• 
Son but est de créer des richesses, et d’engendrer du
profit
•  ≠ une association d’anciens d’école, une organisation politique
• 
• 
Un lieu de travail … salarié et rémunéré, fondé sur une
relation de subordination (avec une autorité et des
règles)
•  ≠un club de bridge
Un centre autonome de décision
•  ≠ une Caisse de Sécurité Sociale, dépendante d’une administration
centrale
•  ≠ Un régiment d’Infanterie
SSA – 2013 - 12
« L’entreprise », une réalité multiforme
• 
• 
• 
• 
• 
La France compte 3 millions d’entreprises (Insee 2010)
•  1,9 M sont des entreprises individuelles
•  1 M emploient de 1 à 9 salariés
•  Seulement 2 000 entreprises de 500-2000 salariés
•  500 entreprises de plus de 2 000 salariés
De nombreuses Très Petites Entreprises (TPE), de 0 à 9 salariés :
le fleuriste, la boulangerie-pâtisserie, le salon de coiffure, l’autoécole, l’entreprise de plomberie, la start-up…
Des petites entreprises, de 10 à 49 salariés: le laboratoire
d’analyses médicales, la concession automobile, l’entreprise
d’électricité..
Des moyennes entreprises, de 50 à 499 salariés : la clinique, le
magasin de bricolage,...
Des grandes et très grandes entreprises, qui occupent plus de 500
salariés : les entreprises industrielles, du Bâtiment et des Travaux
Publics,…
SSA – 2013 - 13
Des entreprises qui produisent !
Pas seulement un problème de combinaison optimale des facteurs de
production, mais plus largement un problème d’organisation,
d’administration de l’entreprise
SSA – 2013 - 14
3. L’administration des entreprises
•  L’administration
des entreprises… c’est du
management !
•  Administrer : « gérer des affaires publiques ou
privées » (dictionnaire de l’Académie
Française).
•  Un père fondateur, le français Henri Fayol
•  Un ouvrage fondateur Administration industrielle
et générale, Dunod, 1916
•  Qui propose des principes de gestion des
entreprises applicables en tous lieux, en tout
temps et dans toute entreprise.
SSA – 2013 - 15
Les fondements formels de la théorie
managériale
Ecossais, philosophe et économiste
•  Idées centrales :
• 
•  1) Le rôle de la « main invisible » comme mécanisme
de règlement du fonctionnement du marché
Adam Smith
(1723 – 1790)
•  Les abeilles de Mandeville
•  2) Les vertus de la division du travail
• 
• 
Vision de la division du travail
•  La division et la spécialisation du travail permettent
d augmenter la production, l’habilité des travailleurs
et de favoriser l’innovation tout en réduisant les coûts
et le temps d exécution.
Conséquence :
•  Le management traditionnel retient les vertus de la
division du travail.
SSA – 2013 - 16
Les vices privés font le bien
public
Vertu et richesse sont
incompatibles
SSA – 2013 - 17
Les fondements formels de la théorie
managériale
• 
Adam Smith
(1723 – 1790)
• 
« J’ai vu une manufacture d’épingles qui n’employait que dix
ouvriers, et où, par conséquent, quelques-uns d’eux étaient
chargés de deux ou trois opérations. Mais quoique la fabrique fût
fort pauvre et, par cette raison, mal outillée, cependant, quand ils
se mettaient en train, ils venaient à bout de faire entre eux
environ douze livres d’épingles par jour. (…) Chaque ouvrier
faisant une dixième partie de ce produit peut être considéré
comme donnant dans sa journée quatre mille huit cents épingles.
Mais s’ils avaient travaillé à part et indépendamment les uns des
autres, et s’ils n’’avaient pas été façonnés à cette besogne
particulière, chacun d’eux assurément n’eût pas fait vingt
épingles, peut-être pas une seule, dans sa journée. (…) La
division du travail, aussi loin qu’elle peut être portée, amène
un accroissement proportionnel dans la puissance productive
du travail. »
Le tout n’est pas égal à la somme des parties
SSA – 2013 - 18
Les fondements formels de la théorie
managériale
• 
Anglais et mathématicien
• 
Idée centrale :
•  Abaissement des coûts en baissant les salaires
Charles Babbage
• 
(1792-1871)
Vision de la division du travail
•  Plus les tâches sont simplifiées, moins les
employés ont besoin d’aptitudes et de
compétences spécifiques pour les effectuer. Ainsi,
comme ils sont interchangeables, il n’est plus
nécessaire de les payer cher
• 
Conséquence :
•  La division du travail pour réduire
•  Le pouvoir de négociation des employés
•  la valeur économique du travail des employés
SSA – 2013 - 19
Les fondements formels de la théorie
managériale
Américain
•  Ingénieur
•  Idée centrale :
• 
Frederick Taylor
(1856-1915)
•  L’organisation scientifique du travail (OST)
• 
Vision de la division du travail
•  Poursuit deux objectifs :
1.  Améliorer la productivité
2.  Trouver la meilleure façon de faire
• 
Conséquence :
•  Division entre l’exécution et la conception
du travail
SSA – 2013 - 20
Les fondements formels de la théorie
managériale
L’organisation scientifique du travail (OST)
Il s’agit d’une méthode :
  Décomposition des tâches en éléments
constitutifs ;
  Analyse des éléments pour élaborer la meilleure
méthode;
  Établissement des normes de rendement;
  Sélection des employés les plus aptes;
  Rémunération en fonction du rendement.
SSA – 2013 - 21
Les fondements formels de la théorie
managériale
Frederick Taylor
(1856-1915)
SSA – 2013 - 22
Les fondements formels de la
théorie managériale
Ingénieur français
•  Idées centrales :
• 
Henry Fayol
(1841-1925)
1.  Les bases du management moderne avec le POCCC et les
6 fonctions de base de l’entreprise
2.  Les 14 principes nécessaires à une bonne gestion
• 
Vision de la division du travail
•  La division du travail et la spécialisation ont leurs limites
• 
Conséquence :
•  Conception de la fonction administrative moderne
•  L’« administration » est une science où les connaissances
résultent de la réflexion sur les expériences (les succès et
les échecs). Ces connaissances peuvent être transmises
par un enseignement.
SSA – 2013 - 23
Le processus administratif selon Fayol
(POCCC)
Éléments
Objet
Outils
Prévoyance
 Scruter l’avenir
 Dresser le programme
d’action
 Plan directeur
Organisation
 Constituer le double
organisme de l’entreprise :
matériel et social
 Tableau
synoptique /
Organigramme
Coordination
 Relier, unir et harmoniser
tous les acteurs et tous les
efforts
 Conférence /
réunion
hebdomadaire
Commandement
 Faire fonctionner le
personnel
 Code de conduite
et préceptes
Contrôle
 Veiller à ce que tout se
passe conformément aux
règles établies et aux
ordres donnés
 Code de conduite
et préceptes
SSA – 2013 - 24
Les 14 principes de Fayol
Division du travail
Autorité-responsabilité
Discipline
Unité de commandement
Unité de direction
Subordination de l’intérêt général
Rémunération du personnel
Centralisation
Hiérarchie
Ordre
Équité
Stabilité du personnel
Initiative
Union du personnel
SSA – 2013 - 25
Les fonctions d’entreprise selon Fayol
Administratives
Techniques
(Production, Fabrication)
Commerciales (Marketing;
achats, ventes)
Comptabilité
(Analyse quantitative; bilans,
statistiques)
Financières (Recherche
et gestion des capitaux)
De sécurité
(biens et personnes)
Pour Fayol, la fonction administrative est la plus importante qui ne peut être
déléguée qu’à des spécialistes. il préconise donc l’enseignement des
« capacités administratives » (compétences managériales).
SSA – 2013 - 26
Tension au sein des différentes
approches du management
dans les organisations:
Quelle organisation ?
Hiérarchique ou non ?
Quels contrôles ? Quels modes
d’incitation ? Monétaires ?
Au-delà des fondements formels,
quelle place reconnaît-on au fait
humain en organisation ?
Différentes approches coexistent !
SSA – 2013 - 27
Contrôle, incitations et motivations
« Freakonomics view » SSA – 2013 - 28
« Importance du SOCIAL dans les dynamiques
organisationnelles »
Les individus ont
naturellement besoin
d’appartenir à un groupe
La considération de la
direction à leur égard,
contribue à leur
satisfaction
Importance du SOCIAL dans les
dynamiques organisationnelles
La liberté psychologique
ou la marge de manœuvre
que détiennent les individus
contribue à leur motivation
Motivations
intrinsèques et
extrinsèques ?
Incitations et
contrôle ?
Délégation du
pouvoir de décision ?
SSA – 2013 - 29
4. Organiser pour manager
L’organisation et les structures
Définition (Mintzberg)
McGill
University in
Montreal
1939-
« La structure est la somme totale des moyens
pour diviser le travail entre des tâches
distinctes pour ensuite assurer la
coordination nécessaire entre ces tâches »
Pourquoi une structure?
Pour répartir:
L’AUTORITÉ
entre le personnel
HIÉRARCHIE
Pour répartir:
LES RESPONSABILITÉS
Division du travail
Pour répartir:
RÈGLES, PROCÉDURES
ET L’INFORMATION
Coordination
SSA – 2013 - 31
Structures formelle et informelle
La structure formelle a été planifiée et voulue par les
dirigeants de l’entreprise, elle est matérialisée par
l’organigramme de l’entreprise
•  Aux répartitions de pouvoir, de responsabilité, de tâches
officielles viennent se greffer des relations informelles
qui modifient la structure formelle de l’entreprise
(autorité formelle vs. informelle).
•  Il n’est pas possible de comprendre une organisation en
étudiant uniquement sa structure formelle. Il faut tenir
compte des relations informelles.
•  Les relations informelles permettent une meilleure
circulation de l’information mais peuvent aussi entraver
l’action des dirigeants.
• 
SSA – 2013 - 32
Structure des organisations selon
H. Mintzberg (1979)
SSA – 2013 - 33
Place des fonctions dans la structure
SSA – 2013 - 34
Dynamique de l’organisation
Vers la
centralisation
Vers la
balkanisation
Vers la
standardisation
Vers la
collaboration
Vers la centralisation
professionnalisation
SSA – 2013 - 35
Jusqu’où la délégation d’autorité peut-elle aller ?
Exemple de la firme J – Fait culturel ou
rationalité ?
• 
• 
• 
Masahiko Aoki
• 
Au début des années 90 les grandes
entreprises japonaises sont considérées
comme très performantes, ntt dans le
secteur de l’automobile
Cette performance viendrait-elle des choix
organisationnels retenus ?
Les firmes japonaises se caractérisent par :
•  Une forte réactivité
•  Une grande décentralisation des décisions
•  Une fort niveau de coopération entre les
travailleurs
•  Des ouvriers polyvalents peu enclins aux
incitations monétaires
Quelle rationalité économique ?
SSA – 2013 - 36
La firme américaine type
Headquarters
Manager
BU 1
Manager
BU 2
Manager
BU 3
SSA – 2013 - 37
La firme américaine type
Les décisions sont centralisées
•  Priorité à la spécialisation (“the right
person at the right place”)
•  L’information circule verticalement
•  Forme organisationnelle hiérarchique
•  Le sommet planifie la production à
venir
• 
=> Cette structure semble adéquat
pour répondre à un environnement
stable ou très instable, où la
planification peut ou doit venir du
sommet stratégique
SSA – 2013 - 38
La firme japonaise type
Headquarters
Manager BU1
Manager BU2
Manager BU3
Ateliers de
production
SSA – 2013 - 39
La firme japonaise type
• 
• 
• 
• 
Plans indicatifs de production chaque trimestre
La production hebdomadaire est décidée au niveau des ateliers, en prise
directe avec la demande – délégation de l’autorité au plus bas niveau
Les plans de production sont ensuite décidés 2 jours à l’avance
A la fin de la ligne de production, sortent des véhicules de différents types
(couleurs, options, …)
•  Pas de stock, production en flux tendu, adaptation à la demande
•  Kanban system
•  « Dans ce système, les ateliers voisins sont directement reliés l'un à l'autre grâce
à la circulation en chaîne du Kanban. Les ateliers en aval, plusieurs fois par
jour, envoient des fiches de commandes à l'atelier immédiatement en amont (ou
au fournisseur) pour l'approvisionnement d’un nombre précis de pièces de divers
types un moment précis. Ces kanban sont ensuite renvoyés à l'émetteur pour qu'il
soit en mesure de vérifier l'exécution des ordres en aval. Ceci permet de réduire le
temps et les efforts nécessaires en communication et aux échanges de vues entre
les ateliers sans intervention hiérarchique du service des approvisionnements. Le
client est le donneur d’ordre et l’attente pour un nouveau véhicule est de l’ordre
de 8 à 12 jours ». SSA – 2013 - 40
Firme A vs. Firme J
•  Firme
A
•  Système d’incitation
décentralisé
•  Système de coordination
centralisé
• 
Firme J
•  Incitations centralisées :
hiérarchie des grades
•  Système de coordination
décentralisé
• 
• 
• 
• 
Travail en équipe
Rotation des taches
Apprentissage permanent
Coopération et partage de
l’information •  Vision globale du processus de
production
Principe d’efficacité : une firme efficace a soit son système de
coordination, soit son système d’incitation centralisé, mais pas les deux
(Aoki 1991)
SSA – 2013 - 41
Rationnel ?
•  Assurances
pour
l’employé
•  Emploi à vie
•  Rotation des taches et
objectivité de la note
émanant du service du
personnel
•  Promotion interne
•  Le manager maximise les
objectifs des employés et
des actionnaires
•  Assurances
pour les
employeurs
•  Rupture crédible
•  Pas de marché du travail
externe
•  Max CA
SSA – 2013 - 42
Quelques questions toujours ouvertes en
économie des organisations (R. Gibbons 2007)
Vertical Integration:
Vertical integration;
Supply chains
Horizontal
Integration:
Conglomerates;
Corporate strategy
Contracts:
Formal; Relational
Hybrids:
Alliance; Network;
Joint Venture
Between
Firms
Within
Firms
Decision-Making:
Power & Politics;
Culture & Leadership
Employment:
Pay for performance;
Skill development;
HR practices
Structures &
Processes:
Hierarchy;
Alternative forms;
Resource allocation;
Transfer pricing
Beyond Firms:
Order without law;
Agencies; States
SSA – 2013 - 43
5. Stratégie, innovation et concurrence
•  L’entreprise
peu chercher à avoir une attitude
active face à son environnement
•  Le manager défini la stratégie de l’entreprise
•  Les compétences managériales sont une
ressource rare !
SSA – 2013 - 44
Rôle du manager et survie des entreprises :
la vision BOS
© JOHN
© JOHN
ABBOTT
ABBOTT
Chan
Kim
Renée
Mauborgne
Best-seller : plus de 2 millions d’exemplaires vendus
Traduit dans + de 42 langues
SSA – 2013 - 45
La survie des entreprises : résumé !!!!!!
SSA – 2013 - 46
Comment créer un Blue Ocean ?
Réduire
Quels facteurs devraient être
réduits
bien en-dessous des
standard de l’industrie ?
Eliminer
Quels facteurs tenus pour
évidents par l’industrie
devraient être éliminés ?
nouvelle
courbe de
valeur
Créer
Quels facteurs devraient être
créés que l’industrie n’a
jamais offerts ?
Augmenter
Quels facteurs devraient être
augmentés bien
au-dessus des standard de
l’industrie ?
SSA – 2013 - 47
Un exemple : Le cas de la Wii
• 
Avant la sortie de la WII, le marché des consoles de jeu « non
portable » était occupé par deux géants : Sony et sa Playstation,
puis Microsoft et sa Xbox.
SSA – 2013 - 48
Le cas de la Wii - Nintendo
SSA – 2013 - 49
Le cas de
la Wii
SSA – 2013 - 50
Exemple 2. L’iphone
SSA – 2013 - 51
L’iPhone
SSA – 2013 - 52
L’iPhone
SSA – 2013 - 53
L’iPhone
SSA – 2013 - 54
Le rôle du manager ?
• 
Le rôle du Manager : Steve Job
•  http://www.youtube.com/watch?
feature=player_detailpage&v=ftf4riVJyqw#t=601s
SSA – 2013 - 55
6. Le rôle du manager et des MBAs
Managers not MBAs! (2004)
•  « Conventional MBA classrooms overemphasize the
science of management while ignoring its art and
denigrating its craft, leaving a distorted impression of
its practice. We need to get back to a more engaging
style of management, to build stronger organizations,
not bloated share prices ».
•  « Conventional MBA programs are mostly for young
people with little or no experience. These are the
wrong people. Programs to train them emphasize
analysis and technique. These are the wrong ways.
They leave graduates with the false impression that
they have been trained as managers, which has had a
corrupting effect on the practice of management as
well as on our organizations and societies ».
Certaines choses fonctionnent en pratique mais n’ont aucune chance
de fonctionner en théorie et inversement !
• 
SSA – 2013 - 56
Le management : un art ou une science ?
ART
SCIENCE / THÉORIE
Habiletés
Techniques
Sens
Lois / Règles
Mots et symboles
Nombres /Formules
Argumentation
Démonstration
Émotion
Raison
Action
Modèle
Ce qui compte: L’ÉQUILIBRE entre les deux
Avec une contrainte supplémentaire …
SSA – 2013 - 57
Source : Les
Echos - Business
SSA – 2013 - 58
Pour résumer
L’entreprise est un élément central de la création de
richesse dans une économie
•  Besoin de savoir comment manager les hommes qui la
composent
•  Besoin de savoir l’accent à mettre sur le contrôle, les
incitations, la motivation …
•  Et les impacts sur la structure organisationnelle
•  Besoin de définir ce qui doit faire partie des activités de
la firme et ce qui peut-être externalisé
•  Utiliser les marges de manœuvre de l’entreprise pour
avoir une attitude active et non pas passive face à
l’environnement
• 
SSA – 2013 - 59
Pour en savoir plus : MBAs et la crise, etc …
• 
• 
• 
Retrouver le cours et plus sur : http://www.webssa.net
Sur l’EPI de l’IAE de Paris : https://cours.univ-paris1.fr/
http://epi.univ-paris1.fr
SSA – 2013 - 60
Pour en savoir plus : MBAs et la crise, etc …
• 
Voir le site web de l’IAE de Paris et les annonces de
séminaires.
Meeting with Oliver Williamson
at the Sorbonne Business School on Thursday October 19th 2012, 18h00-20h00.
SSA – 2013 - 61
Quelques références
http://www.webssa.net/node/317
SSA – 2013 - 62
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