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PROGRAMME DE FORMATION CONTINUE - SESSION 6 : RENNES, 13-14 MARS 2008
Atelier : Ouverture et croissance
Animé par Akiko Suwa-Eisenmann (EEP)
L’objectif de cet atelier est d’examiner les données de plusieurs articles de recherche qui ont analysé
la question du rôle de l’ouverture au commerce international sur la croissance. Les participants sont
invités à analyser les données en petits groupes, dans le but de répondre à la question suivante :
L’ouverture au commerce international a-t-il contribué à la croissance ?
Lors de la mise en commun, les groupes présenteront leurs interprétations des données qui seront
ensuite confrontées aux démarches des auteurs des articles.
1. Ouverture
On peut tout d’abord s’interroger sur la définition de l’ouverture au commerce. Est-ce une politique, le
résultat d’une politique (ou de plusieurs politiques), ou une disposition naturelle, due à la géographie ?
Document 1.1 Taux de protection douanière (effectif, 2001)
Source : CEPII
Document 1.2: Définition de l’indicateur d’ouverture (OPENNESS) de
Sachs et Warner,1995
Un pays est ouvert si aucune des 5 définitions suivantes ne s’applique :
1. Barrière Non Tarifaire couvre plus de 40% des échanges
2. Droit de douane moyen = 40% ou plus
3. Black Market Premium de plus de 20% .
La prime sur le marché noir – black market premium- est l’écart entre le taux de change sur le
marché parallèle et le taux de change officiel. Cette prime mesure le degré de contrôle sur le
taux de change. Une prime élevée montre l’existence d’un rationnement des devises, ce qui
peut jouer comme une taxe sur les importations.
4. Pays socialiste
Les pays socialistes se sont appuyés sur la planification et maintenu leurs économies
fermées.
5. Monopole d’Etat sur les exportations principales.
Les pays africains se sont appuyés sur le contrôle des exportations (monopole d’exportations
des biens alimentaires) afin de maintenir des prix bas pour leur propre population urbaine.