Technologie et électronique appliquée P1 Les composants électroniques et leur musicalité La résistance Symbole : Unité : l’ohm La résistance est source de bruit. Mais son bruit propre est relativement faible. Plus la qualité baisse, plus le bruit propre augmente. La tolérance qui est variable joue sur la musicalité de la résistance. Tolérance 10% : bon pour l’audio Tolérance 5 % 1 % ou même la valeur exacte souhaitée. On trouve des résistances au Carbone ou à Couche métallique (moins de bruit). Condensateur ou capacité Symbole : 1 : Non polarisé (petite valeur) 2 / 3 : Polarisés (moyenne et grande valeur) Unité : µF, nF, pF Applications : _Filtrage d’alimentation Sans filtrage d’alimentation on aurait une ronflette à 50 Hz _Découplage ou condensateur à capacité de liaison : Le condensateur laisse passer les signaux périodiques et pas les signaux continus. Les condensateurs chimiques bas de gammes ont une qualité audio médiocre. On peut supprimer ces capacités de liaisons en réinjectant une tension continue pour supprimer la tension résiduelle. Cela s’appelle liaison ou couplage direct. _ Temporisation Technologie et électronique appliquée P2 _ Filtrage en fréquence : Pour filtres d’enceintes ou équaliseurs F = 1/ (2πRC) Les fortes valeurs (4-7 µF) La technologie utilisée est chimique et polarisée bonne qualité audio. Les faibles valeurs La technologie utilisée est le tantale…… qualité audio médiocre. Self ou Inductance Symbole : Unité : Henry, mHenry Fonction de filtrage en fréquence. C’est cher . Utilisation pour filtre passif et équalisation haut de gamme. Diode Symbole : 1 : Normal 2 Diode Eléctroluminescente (LED) 3 Diode Zener Fonction : faire un sens unique. Pour l’alimentation afin de redresser une tension alternative en tension continue. Les diodes Zener servent à fixer une tension de référence. Transistor: C’est un semi conducteur. Symbole : Il en existe deux sortes, le bipolaire et le transistor à effet de champ. Technologie et électronique appliquée P3 Fonctions : _Commutation, fonctionnement tout ou rien _Amplification Caractéristiques : _Tension acceptable Uce _Gain : β, coefficient d’amplification. _Puissance déterminée par le courant collecteur émetteur. Faible puissance et basse tension Ice = 100 mA U ce = 20 à 50 V Utilités : _Montage audio de non puissance, préampli, traitement de la dynamique. _Au niveau musicalité, la qualité en dépend. Les effets de champ sont comme les tubes, il génère des harmoniques impairs quand ils saturent. Ils sont donc meilleurs que les bipolaires. Les bipolaires plus ils chauffent plus la resistance interne diminue donc plus il chauffe… Les effets de champs plus ils chauffent plus la resistance interne augmente d’ou un refroidissement. Classe A , pour tous les pré amplis et les équaliseurs En classe A un seul transistor se charge d’amplifier l’intégralité du signal (tant positif que négatif),. Pour les classe A on peut avoir une bande passante plus élevée . C1, C2 : condensateur de découplage d’ou : suppression de la composante continue. R1, R2 : pont de résistance de « polarisation » du transistor. But : faire fonctionner le transistor dans la partie linéaire (droite de ses caractéristiques). R3, R4 C3, : conditionnent le gain du montage. Classe B, montage puissance, ampli. Deux transistors prennent le signal en charge un pour le positif et un pour le négatif. Ce qui a pour inconvénient la génération d'une distorsion de recouvrement . Technologie électronique appliquée P4 Pour augmenter en puissance _Augmentation de +/- Vcc P = U I, I constant à impédance de HP constante. _Augmentation de la puissance admissible des transistors. Soit changer le modèle, soit montage de plusieurs transistors en parallèles. Ampli OP (ALI) C’est un circuit intégré, utilisant un montage d’une vingtaine de transistors. C’est pour réaliser un ampli (pré ampli) idéal et facile à mettre en œuvre La qualité sonore des AOP dépend _Conception du montage _Qualité des résistances utilisés dans le montage. _Qualité de l’AOP Ex : montage inverseur Gain = - R2/ R1 opposition de phase g = V2 / V1 Technologie électronique appliquée P5 Ex : Désymétriseur Il faut R1 = R2 et R3 = R4 Pour un gain de 1 R1 = R2 = R3 = R4 Gain = R3/ R1 = R4/ R2 Impédance d’entrée Ze = R1 donc à R2 R1 R2 R3 R4 sont à 1% de tolérance. R3 résistance de contre réaction : réinjections d’un pourcentage donné du signal de sortie en entrée. R3 résistance de contre réaction, ré injection d’u pourcentage donné du signal de sortie en entrée. Les tubes Tube de faible puissance Pour la pré amplification 12AX7 12AT7 12AU7 (50V) ECC83 ECC81 Il y a deux étages de pré amplification qu’on peut utiliser séparément. Tube de moyenne puissance Pour les amplis entre 10 et 30W Tube de forte puissance : EL34 (Marshall) 6L6 (Fender, Boogie) Prix entre 100 et 200F Avantages _Rendu des transitoires (temps de montée très faible), un des meilleurs. On mesure les transitoires en envoyant un signal carré de basses fréquences. _Systèmes hautes impédances : D’où les capacités de liaisons indispensables et de faibles valeurs (<1*F) on peut donc prendre des condensateurs non chimiques de meilleurs qualités audio. _Beaucoup moins de mouvement dans les fonctions que les semi conducteurs, ça réduit le bruit de fond. Technologie et électronique appliquée P6 _Nécessite des résistances de contre réactions beaucoup plus faible que las AOP ou les transistors. _Génération d’harmoniques impaires lors des saturations. Inconvénients _Mise en œuvre plus compliquée Car présence de haute tension (150 à 250 V pour pré ampli et 300 à 400V pour la puissance). _Préchauffage On doit chauffer le tube avant usage Tension de préchauffage : 6,3V _Un peu délicat d’obtenir des bandes passantes très élevées. Ex : Marshall 100W En sortie des lampes on a 200V sur 0,5A D’où une tension trop élevée pour être mise sur des jacks, plus un problème d’impédance. Le signal attaque donc un transfo d’un rapport de ¼, on a donc 50V en 2A. Il y a adaptation en impédance et en tension. Rapport de transfo m = U1/ n1 = U2/n2, n nombre de pistes U1I1 = P1 = U2I2 = P2 Symbôle : Le gain dépend de la lampe, de résistance anode et de la tension d’alim. Technologie et électronique appliquée P7 L’alimentation I Alim pour ampli de puissance Détermination du transformateur : _Tension primaire (220V pour les transfos d’alimentations) _Tension secondaire, soit unique,1 ou double (symétrique),2. _Puissance en Volt ampère P = U.I C’est 1,5 à 2 fois la puissance consommée _Ex : ampli de puissance 2*100w→ transfo 500 VA _Systèmes audio : alim symétrique _Calcul de la puissance du transfo, fonction de l’intensité du secondaire. Ex : 2*12 V en secondaire Après redressement et filtrage 12*1,4V = 18V L’idéal est de rajouter des Condensateurs en en parallèles après le premier. Un de 100µF, 1µF, 100nF. On peut ainsi couvrir tous les pics de tension avec des décharges +- rapides des différents condensateurs. Technologie et électronique appliquée P8 _Calcul du fusible avant le transfo Par ex puissance secondaire 20W I = P/U = 0,1 A, on prendra donc un fusible de 0,2 à 0,3 A _Les régulateurs de tension Non utilisés dans les amplis de puissance. 78 → tension régulée positif 79 → tension régulée négatif 1, masse ; 2 sortie ; 3,entrée II Alim des amplis OP L’alimentation des amplis Op est symétrique, souvent en +/- 18V Technologie et électronique appliquée P9 Exemples de montage à ALI I Entrée ligne asymétrique à gain variable 1er étage Le condensateur du haut permet d’éviter que le montage oscille (250/300 kHz) Gain =1 Impédance d’entrée 10k BP dans le bas 5Hz Fc = 1/ 2πRC → Cin = 1/2πR*5 Si on voulait supprimer les condensateurs de liaison pour avoir une meilleure qualité sonore 2ème étage, à la suite du 1er Technologie et électronique appliquée P10 II Montage comparatif Pour la peak led d’une tranche Situé après l’équaliseurs III Baxandal, équaliseur simple grave et aigu, passif TEA P11 Réglages sur les magnétophones multipistes I L’azimutage Matériel nécessaire _1 bande test (6000 f H.T. en 24 pistes) _1 oscilloscope ou un phase mètre _1 Voltmètre _La notice de maintenance Procédure Faire les connections suivantes _Connecter la sortie de la piste 1 du magnétophone à l’entrée verticale de l’oscilloscope _ Connecter la sortie de la piste 24 sur l’entrée horizontale. Mettre le mag sur repro Charger la bande test sur la fréquence 10 kHz Ajuster la vis de réglage pour que le déphasage à 10 kHz < 90 ° Le voltmètre permet de vérifier qu’on a le niveau max en sortie. 1 →Piste 1 seule 2 →Piste 24 seule 3 →Niveau inégal entre les 2 pistes. Mesurer avec un voltmètre réglage du niveau 4 →-30 ° environ hors phase 5 →90 ° hors phase 6 →180 ° hors phase 7 →0 ° hors phase On règle l’azimutage de la tête repro en premier puis la tête synchro. TEA P12 Etallonage en niveau en lecture Outil nécessaire : la bande test et un tournevis de petite taille On commence par la tête repro puis la tête synchro. 1er étape : étalonnage du niveau d’entrée Générer 1 kHz au niveau de la table Sur les VU de la table O Vu, soit +4dB en sortie (1,2V) Penser à vérifier qu’on a 1,21V en sortie de la table. Si nécessaire régler le Vumètre à 0 pour 1,21V Jouer sur le réglage (input level) du magnéto pour avoir O Vu sur le magnéto avec le magnéto sur entrée. ème 2 étape Mettre la bande test Lire le 1kHz Jouer sur le réglage Repro level pour avoir 0Vu sur le Vu ème 3 étape Régler le bouton repro high frequency (niveau du 10kHz) pour avoir O Vu attention ça peut être à -3 ou -10 selon la bande (car à 10kHz diaphonie) ème 4 étape : idem pour le 100Hz Même procédure (pour la tête repro) mais pour l’autre vitesse Même procédure pour la tête synchro. Etallonage en niveau pour l’enregistrement Réglage du BIAS (fréquence de pré magnétisation) Bande vierge sur laquelle on enregistre du 10k On tourne le bias level dans les sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que l’aiguille chute, puis on retourne dans l’autre sens pour atteindre le niveau max (juste avant que l’aiguille ne rechute), on note ce niveau puis on retourne dans l’autre sens pour faire chuter de 2 dB Etallonage en enregistrement Bande vierge En niveau Enregistre du 1k Mettre le mag en repro Régler le record level pour avoir 0Vu sur le mag. Enregistrer du 10k régler le record Hi level à -3 Vu le relire à -3Vu Idem pour le 100 Hz à 0 Vu Nettoyer les têtes et les démagnétiser Les réglages mécaniques Vitesse du moteur du cabestan 1ere possibilité bande test + fréquence mètre , mettre la bande test lire le 1k et si il y a une différence réglage du capstan speed 2ème possibilité utilisation de l’effet stroboscope si le cabestan est gradué. 3ème possibilité, vérifier la fréquence de l’alternateur couplé au moteur au point test et regarder la fréquence de la sinusoïde TEA P13 Tension de bande C : capteurs mécaniques liés à un potentiomètre, le déplacement de la mécanique fait varier le potentiomètre. Angle formé par les capteurs = tension délivrée par le potard. La tension de bande est régie par : _la position du capteur _la tension électrique donnée au moteur On se sert d’un dynamomètre , pour la bande deux pouces on doit obtenir 400g Mettre en play. Cacher la cellule. Régler le moteur take up ou supply. Vérification début de la bande enlever le galet presseur la bande doit s’arrêter lentement. idem au milieu de la bande idem fin de bande. Réglage des freins : A : vis de réglage Après stop on doit avoir deux trois tours de bobines avant l’arrêt. Reverb à ressorts Signal dérivé vers l’ampli de puissance. TEA P14 L’équalisation Principe de base: Eq paramétriques et semis paramétriques. Pour le vrai paramétrique, seulement la fréquence pour le semi paramétrique. Curseur potentiomètre à gauche signal d’entrée filtré et rajouté en phase à l’entrée. en sortie = signal + signal filtré On a donc un gain positif, et une augmentation des niveaux des fréquences filtrées. Curseur à fond à droite : Signal de sortie (inversé) filtré et réinjecté en entrée. On a donc un gain négatif. Filtre passe bande : Fréquence déterminée par R1 R2 C1 C2 En principe R1 = R2, potentiomètre double, on a le choix de la fréquence dans une bande donnée, par ex : 500 à 5kHz. Montage précédent + filtrage = semi paramétrique. TEA P15 Complément sur les tables de mixages. Bus routing : Sur les grosses tables il n’ y a pas de sous groupes. Les bus routing en font office avec plus de possibilités. Def : ce sont des bus stéréos supplémentaires. Minimum 12 paires, soit 24 bus. L’entrée du bus routing, c’est le signal channel (tranche normale) après le fader et le pan. La sortie : direct patch (sans fader). Ils sont en général pré câblés vers les IN du multipiste. Principe du jack à coupure. Si on enfonce un jack, mécaniquement on rompt les contacts. Les différentes fonctions : _Gestion des départs vers le MTX _Création de groupes pour les premix suivant deux méthodes : patché out routing x sur 1 tranche. récupéré sur une tranche de même numéro le bus routing, pour cela il faut mettre le bounce en ON. Sortie directe: Direct out : soit après fader et avant le pan. soit géré par un volume indépendant. Monitor in line Généralement on a des Small faders, pour le moniteur et des big faders pour le channel. Si on utilise la fonction reverse on, on inverse les deux faders. L’EQ peut être affecté soit monitoring, soit channel. En mix : In line sur le monitoring in line, suivant le n° identique. Monitor to mix : monitor sur le bus LR. L’automation Table analogique: Sont automatisables : big fader mute TEA P16 routing / départ aux (On ou Off) Potar (Pan, Eq, Aux), on peut seulement mémorisée la solution dans le logiciel. « Recall manuel » Moyen d’automatisation : VCA Flying fader : fader toujours à la position du volume. on passe par un potar passif, donc une meilleure qualité sonore que le VCA. Numérique ou analogique à commande numérique, ou logiciel. Tout est automatisable. Les faders sont motorisés. L’automation par VCA Record or write Read Flying fader Il faut un double fader, un pour l’audio, un pour commander un convertisseur analogique numérique (utile uniquement pour le Record). A la lecture le soft va commander les mouvements du moteur, directement en numérique ou par VCA. TEA P17 Le Word Clock Définition : Signal carré à la fréquence d’échantillonnage, sert de référence temporelle pour les systèmes numériques. Les convertisseurs AN / NA ont besoin du Word Clock pour travailler et les calculateurs (soft : hard). Fonction : Synchronisation des horloges numériques des machines. La fréquence d’échantillonnage est continu dans les signaux numériques de par le codage. Mais dans beaucoup de cas cela ne suffit pas. Ex : le WC ne suffit pas : Ordinateur à DAT, via SPDIF ou AES EBU. Il n’y a pas de nécessité de WC, mais dans le logiciel il y a plusieurs possibilités de synchro (interne, SPDIF / AES EBU, ADAT, ou WC ou Super Clock). Ex : Séquenceur audio numérique : Midi ou Audio fonctionne sur l’horloge interne. Synchro : séquenceur (sur midi ou audio) et machines à bandes (sur audio). Il peut y avoir des décalages temporels, il faut donc une horloge et un logiciel qui accepte cette horloge. Quelques exemples de liaison simples : DAT vers Interface audio : SPDIF ou AES/EBU codage inclus dans la fréquence d’échantillonnage. Ordi, menu sync en externe (Spdif ou Aes/ebu) ou en interne. Carde audio I/O numérique: Convertisseur série, parallèle TEA P18 L’électronique numérique Fonctionnement d’une mémoire (RAM) Elle est caractérisée par : _Taille des données : 4,8,16,32,64 bits. Bus d’entrée /sortie du nombre de bits correspondants. _Son bus d’adressage : conditionne la taille de la mémoire. Ex : 32 bits 232 cases mémoires Capacités 32 bits = 4 octets * 232 _Sa vitesse (temps d’accès) proche de quelques nS ex : 4 bits d’adressages 1 octet taille des données, soit 8 bits de sortie. Bascule D La valeur binaire présente sur l’entrée D sera mémorisée sur la bascule donc présente en sortie à chaque impulsion d’horloge. CK D Ft Montant 1 Ft descent X Q 1 Qn -1 Exemple d’application : un interrupteur à contact fugitif. Q/ 0 Qn/ -1 TEA P19 Registres à décalage : But : conversion série parallèle, parallèle série. A chaque top d’horloge le train binaire avance d’une case. Ex : 1 Led clignotante commandée par l’interrupteur (fonction record / play) Attente record : clignotement Record : allumée Principe du microprocesseur Le bus data est soit bidirectionnel (I/O) soit c’est une deuxième bus de 8 bits. Fonction du bus d’adresse Adressage des mémoires RAM ROM Hard Disk Périphériques d’entrées sorties Interne : registres 32 ou 64 bits Soft : jeux d’instructions (langage assembleur) TEA P20 Les convertisseurs analogiques numériques Introduction : la chaîne de conversion Sample and Hold A un instant t on 0,8V, le condensateur va garder cette tension un certain temps, le temps pour que le convertisseur puisse la lire et la traduire. Les différents types de convertisseur Les convertisseurs à réseau R / 2R Les interrupteurs sont commandés par les liaisons. Vref I= 1 1 1 R ( + +.....+ n ) 2 4 2 Vs = Rs.I TEA P21 Les convertisseurs dé compteurs Convertisseur Analogique Numérique Le signal d'horloge est envoyé au début de la mesure, lorsque Vout = tension à mesurer, le compteur se bloque. E t on retrouve sur les sorties du compteur le mot binaire correspondant à la tension mesurée. Quand la valeur en sortie du réseau R/2R est égale à la valeur à convertir, le comparateur bascule et bloque l'horloge. Le convertisseur à rampe Un modèle très utilisé. Principe : un intégrateur génère une rampe, c'est à dire une tension variable de 0V à Vref . Un comparateur compare la tension de la rampe à la tension à convertir. Quand la tension à convertir est égale à la tension de la rampe, le comparateur bascule et arrête un compteur qui avait démarré au début de la mesure. Le compteur donne le résultat de la mesure. Autres types de convertisseur à rampe : _ double ou triple rampe, Une première rampe et un premier compteur pour dégrossir la mesure (MSB) Une deuxième rampe et un deuxième compteur pour affiner la mesure (LSB) TEA P22 Les convertisseurs flashs ou simultanés ou parallèles Principe : un réseau de résistance monté en pont divise Vref selon le nombre de bit de quantification. A chaque étage du pont est associé un comparateur comparant Vin à la Vref divisé. En sortie des comparateurs, un décodeur interprète leur tension de sortie et donne le nombre binaire correspondant. Avantage : conversion quasi instantanée Inconvénient : très cher, pour 8 bits 255 résistances et 255 comparateur TEA P221 Les convertisseurs à suréchantillonage Principe : -Filtre antialisaing : le filtre analogique est à pente douce : -12 dB/octave. -Fonction Sample and Hold : on sur échantillonne -Filtre numérique : on sous échantillonne à 44.1 kHz -Interpolation : à partir de la fréquence d'échantillonnage normale. Avantages : -Utlisation possible des filtres numériques qui sont moins chers et à pente verticale. Les convertisseurs ∆-Σ dits conversion 1 bit Ces convertisseurs sont obligatoirement à suréchantillonage Avantages - Filtre numérique - Prix grâce à la conversion 1 bit - Grande marge de tolérance sur les valeurs des composants et pas de dérive thermique des composants. Inconvénients - Enorme erreur de quantification, compensée par deux choses : Mise en forme du bruit (noïse shaping) Mémorisation de l'erreur (c'est ça le procédé ∆-Σ ) dans une boucle de contre réaction, c'est le système des sommes des différences. Principe TEA P222 - Fonction de l'intégrateur : mémorisation et accumulation de l'erreur. A chaque comparaison, le quantificateur associera au niveau d'entrée une tension de +/Vréférence (tension d'alimentation) quantificateur = comparateur - L'erreur de conversion sera conservée en mémoire grâce à la contre réaction et accumulée grâce à l'intégrateur. - Le système va donc osciller entre +V et -V, avec une dérive (durée) proportionnelle à la tension d'entrée. Au bout d'un temps t, l'erreur accumulée sera égale à Vin. On aura 2 bits consécutifs à "1" puis retour à l'état initial. - Grâce au suréchantillonage on a une valeur numérique proportionnelle à la valeur analogique d'entrée. Schéma électronique d'un CAN Exemple : CNA Krystal CS4327, convertisseur stéréo, en CI 16 broches : Pour le mono TEA P23 Conception d'un typon Amplificateur classe A C1 = 100µF Méthode de conception -Matériel nécessaire Plaque de cuivre photo-sensible Révélateur Perchlorure de cuivre -Insolation Eclairage par une source lumineuse importante soit : 1halogène, ou 2néons ou 1 spot 100W -Tout de suite on la plonge dans le révélateur (dans l'obscurité) durant 5 à 10' -On rince à l'eau -Plonger dans le perchlorure de cuivre, remuer de temps en temps. -Quand les pistes sont bien dessinées la sortir et la rincer. -Perçage ∅ 0,6 à 0,8mm. TEA P 24 Conception d'enceinte deux voies actives Cahier des charges -2 vioies actives en bi-amp -puissance 500W RMS -Amplification : circuits intégrés -Fréquences de coupures : 6kHz -Double filtre actif à pente de 20dB/ octave ou passif à 12dB/ octave -Loudness by passable +6dB à 75 Hz -Puissance ampli -Grave : mini = 50W opti = 100W -Mid/Hi mini = 10W opti = 20W -Alim symétrique Pour une enciente : 100/120 VA et 2*40/50V -La boite Agglo de 16 ou 19mm Tassot 30*30 Pour l'assemblage colla à bois + viss TEA P25 L'amplification de puissance Protections électroniques Protection thermique Capteur placé sur les radiateurs (ou sur les transistors) des transistors de puissance. Si la température est dépassée : - Limitation du courant (l'ampli continue de fonctionner). - Si persistance : coupure de l'alim. du HP - Relais : alim. On / Off et HP On / Off Système de limitation Protection électronique Mesure du courant de sortie et/ou du courant Collecteur → Emetteur Détection de toutes surcharges en sortie (court circuit). Temporisation à l'allumage A la mise en tension, on a une crête au niveau des tensions d'alimentation. Les HP seront connectés après la crête (relais de sortie). Amplification Classe A - Pas de disto de recouvrement - Possibilité de bande passante élevée : 0 à 300 kHz - Très faible rendement - Tension d'alimentation présente sur la boite HP, même sans signal audio - Seulement faible puissance 50W - Haute tension jusqu'à 150 V et faible ampérage - Perte puissance alim. phantom pour mixette Après oscillateur 1er étage push-pull vers ampli de puissance. Après power amp 1 transfo (petit) de rapport de 4.