Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation N°19 – OBSERVER LA TERRE INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Les documents suivants sont extraits du site des observatoires volcanologiques et sismologiques de l’Institut de Physique du Globe de Paris de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique : www.ipgp.fr/pages/0303.php L’observatoire de la Réunion – OVPF Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise L’observatoire volcanologique du piton de La Fournaise fait partie de l’Institut de Physique du Globe de Paris. Ses missions L’OVPF a deux missions principales : d’une part la recherche sur le fonctionnement et l’évolution des volcans et, d’autre part, la surveillance de l’activité du piton de la Fournaise notamment le suivi des éruptions et des coulées de laves. Le piton de la Fournaise est probablement le volcan avec le plus grand nombre d’éruptions par an dans le monde, dont 27 entre 1998 et 2007 et une moyenne de phase éruptive tous les 9 mois. L’activité du piton de la Fournaise est surveillée 24h/24 par l’observatoire volcanologique via plusieurs réseaux de surveillance et de recherche. Si nous savons aujourd’hui prévoir les éruptions à long terme (plusieurs semaines), il est encore impossible de prédire la date et l’heure précises. Étant donné son intense activité, il est conseillé aux randonneurs de se renseigner au préalable, via la presse, de l’état d’activité du volcan et de suivre les indications de l’ONF à l’entrée du Pas-de-Bellecombe et sur le terrain. L’accès au cratère Dolomieu est actuellement interdit par arrêté préfectoral en raison des risques d’effondrement de ses parois. 1 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Son histoire Depuis l’arrivée des premiers habitants permanents sur l’ile, des observations d’une activité soutenue du volcan du piton de la Fournaise ont été signalées. Mais déjà au e XIII siècle, des marins arabes avaient rapporté des observations d’une ile à l’Est de Madagascar où le feu jaillissait en permanence. Alfred Lacroix, en 1936, exprima le souhait de l’installation d’un observatoire volcanologique pour l’étude du piton de la Fournaise : « Aucune observation instrumentale n’a été faite et il serait à souhaiter qu’un sismographe fût installé à proximité du volcan pour enregistrer les mouvements microsismiques qui accompagnent certainement la montée de la lave, lors des paroxysmes. » Seulement une quarantaine d’années plus tard, l’éruption hors enclos de 1977, qui détruit partiellement Piton-Sainte-Rose fait avancer les choses. Les autorités, le département, le CNRS décident de la construction d’un observatoire volcanologique et confient sa gestion à l’Institut de Physique du Globe de Paris. L’observatoire est opérationnel fin 1979. Il est situé à la plaine des Cafres, à 15 km à vol d’oiseau du sommet du volcan, mais la transmission des données par radio permet une surveillance en temps réel. Nous avons une cinquantaine de capteurs sur le massif du piton de la Fournaise qui ont besoin d’un entretien et de réparations constantes. Les réseaux de surveillance Nous distinguons quatre réseaux différents avec une centaine d’instruments installés sur le terrain : – le réseau sismique ; Réseau sismologique 2 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation – le réseau des déformations avec les extensomètres, les récepteurs GPS, les inclinomètres et les distancemètres laser ; – les sondes radon ; Réseau extensométrique Réseau GPS Réseau inclinométrique 3 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation – le réseau magnétique. Les réseaux fonctionnent en continu, 24h/24 et 365 jours par an. Ils sont dotés d’environ 100 instruments pour 35 sites différents sur le massif du piton de la Fournaise. Les instruments sont entretenus, réparés et constamment perfectionnés par les techniciens, et le bon fonctionnement des réseaux est vérifié tous les jours par le personnel de l’observatoire. Le flot de données enregistrées à l’observatoire et dépouillées quotidiennement, a permis par le passé de prévoir toutes les éruptions depuis la création de l’observatoire. L’analyse des données et les recherches expérimentales menées à l’observatoire et à l’Institut de Physique du Globe de Paris ont amélioré notre compréhension des mécanismes éruptifs des volcans. En retour, ces connaissances ont servi à perfectionner les méthodes de surveillance et les prévisions des éruptions. L'observatoire de la Guadeloupe – OVSG L’OVSG informe de l’activité volcanique et sismique grâce à ses bulletins mensuels et signale les séismes ressentis en Guadeloupe ou autres évènements telluriques particuliers dans la région par ses communiqués. L’observatoire met aussi à disposition en temps quasi réel une photo de la Soufrière. Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe Observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe, Le Houëlmont Ses missions Les missions confiées à l’observatoire de Guadeloupe sont les suivantes : 1. Surveillance de l’activité volcanique de la Soufrière de Guadeloupe par le biais de l’enregistrement de séries temporelles de données géophysiques et géochimiques de qualité, complétées par des observations visuelles de la phénoménologie dans le but de : – – comprendre le fonctionnement du volcan ; détecter un changement de comportement et l’évaluer en terme de potentiel éruptif ; 4 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation – informer les autorités responsables de la protection des personnes et des biens. 2. Surveillance de la sismicité régionale (Guadeloupe et ses iles proches) liée à l’activité tectonique de l’arc des Petites Antilles par le biais de l’enregistrement continu de la sismicité, dans le but : – – d’avertir les autorités des caractéristiques d’un séisme ressenti et des répliques qui peuvent y être associées ; d’établir sur des longues durées les caractéristiques spatiotemporelles des sismicités régionale et locale pour contribuer à la zonation du risque sismique. 3. Favoriser et participer aux travaux de recherche fondamentale et appliquée en géophysique, en géochimie et en géologie concernant le volcanisme, la sismologie et la tectonique régionale, y compris dans le cadre de coopérations régionales. 4. Contribuer à l’information préventive et à la divulgation des connaissances dans les domaines du risque volcanique et du risque sismique, ainsi qu’à la formation en matière de volcanologie, de géologie, de géophysique et de géochimie. Son histoire L’Institut de Physique du Globe de Paris a acquis en 1950 la propriété du Parnasse dans les hauts de Saint-Claude, au pied de la Soufrière, pour y créer le Laboratoire de Physique du Globe. L’année même, deux sismographes « Maïnka Som » étaient installés. Une cave sismique, creusée en 1952, était équipée de sismographes électromagnétiques en 1956. Cette année-là avait lieu une éruption phréatique à la Soufrière. La rénovation des bâtiments en 1964 permit de mettre en place un véritable réseau sismique. Les stations étaient alors reliées à l’observatoire par câbles. En 1975, certaines le furent par télétransmission. C’est grâce à ce réseau que put être détectée la crise sismique de la Soufrière et que fut envisagée dès mars 1976 l’éventualité de manifestations de surface. Lors de l’évacuation de la région Saint-Claude/Basse-Terre en juillet-aout 1976, l’observatoire était installé dans la Grande Poudrière du Fort Saint-Charles. Les réseaux de surveillance y restèrent pendant 17 ans, tandis que le laboratoire de géochimie et l’administration s’installaient à nouveau au Parnasse. Le laboratoire s’appelait alors observatoire volcanologique de la Soufrière. À partir de 1989, la construction d’un observatoire moderne a débuté sur Le Houëlmont, situé à 9 km au Sud-Ouest de la Soufrière. Tout l’observatoire et les équipements y sont maintenant installés depuis 1993. En 2001, en raison de son implication toujours plus importante dans le domaine de la sismologie et des recherches liées au risque sismique, l’IPGP rebaptise l’observatoire de son nom actuel : observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe. 5 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Présentation des réseaux Il s’agit de près de 200 sites de mesures dont une soixantaine équipés de stations autonomes (avec batteries et panneaux solaires) télémétrées par radiotransmission vers l’observatoire. Les réseaux couvrent essentiellement le massif de la Soufrière au sens large, mais une quinzaine de stations sont dispersées sur l’arc des Petites Antilles, de Nevis (au Nord) à la Dominique (au Sud), en passant par les iles de l’archipel guadeloupéen. Plus au sud, les réseaux de l’observatoire de Martinique prennent le relai et s’étendent de la Martinique à Sainte-Lucie (voir les cartes détaillées ci-dessous). Ils sont mis en place afin de mieux comprendre : – le fonctionnement du volcan en période non éruptive et de déceler de manière plus fiable des changements soudains ou progressifs de comportement qui pourraient présager une éruption future ; – le fonctionnement de l’activité géodynamique de l’arc des Petites Antilles par l’enregistrement continu des séismes et la détermination de leurs caractéristiques. Ces réseaux nécessitent une maintenance technique permanente (c’est d’ailleurs l’une des principales tâches de l’observatoire) et sont évolutifs : régulièrement, souvent avec l’aide d’équipes scientifiques françaises ou étrangères, l’observatoire installe de nouvelles stations, expérimente de nouvelles méthodes ou cherche à automatiser les mesures encore manuelles. Plusieurs types de capteurs sont répartis sur le massif de la Soufrière : – – – – – les inclinomètres permettent la mesure des variations d’inclinaison des flancs du volcan ou des parois des fractures du dôme, avec une précision d’environ 1 µrad, c’est-à-dire une élévation de 1 mm à 1 km de distance ; le GPS continu mesure la distance relative entre deux points, en trois dimensions, avec une précision de quelques millimètres ; les extensomètres mesurent les déplacements sur les fractures du dôme, avec une précision d’environ 0,2 mm ; le distancemètre laser permet de mesurer, depuis l’observatoire, les variations de distance avec une précision d’environ 1 cm ; le réseau de GPS/gravimétrie, mesuré tous les ans par des équipes de l’IPGP, apporte des informations sur les déformations à grande échelle et les mouvements potentiels de magma dans le volcan. Les déformations du volcan sont générées par les variations de pression dans la chambre et le conduit magmatiques, mais aussi par les variations de température et les circulations de fluide dans le massif. Les déformations d’un édifice volcanique sont bien souvent précurseurs d’activité magmatique ou de déstabilisation des roches par effet gravitaire. Le réseau de déformation sur la soufrière comprend : – – – – – 5 stations comportant chacune 4 inclinomètres et 1 thermomètre, continues et télémétrées ; 2 stations GPS, continues et télémétrées ; 15 sites équipés d’extensomètres, mesurés manuellement ; 6 prismes pour mesures laser de distance, mesurés manuellement ; 27 repères GPS et gravimétrie mesurés manuellement. 6 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation 7 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation L’observatoire de la Martinique – OVSM Observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique Observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique L’observatoire signale les séismes ressentis en Martinique ou d’autres évènements telluriques particuliers dans la région en diffusant des communiqués. Après l’éruption de 1902, A. Lacroix fit construire un observatoire qui fonctionna jusqu’en 1925. Le volcan ne donnant plus de signes d’activité, on décida d’arrêter les observations quatre ans avant la grande éruption de 1929-1932 ! Il fut donc décidé de la construction de l’observatoire actuel. À cette époque, l’équipement était constitué essentiellement de sismographes dont le plus spectaculaire était un « Quervain-Picard » de 20 tonnes, d’un gravimètre, etc. Après l’éruption de la Soufrière en 1976, le réseau de surveillance de la Martinique devait être modernisé. Il comporte actuellement une vingtaine de stations géophysiques. Toutes les données sont transmises par signaux radio à l’observatoire où elles sont automatiquement traitées sur ordinateur. À cela s’ajoutent des mesures périodiques effectuées par le personnel de l’observatoire (géochimie des eaux, nivèlement, variations des distances). 8 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Le réseau de surveillance de la montagne pelée L’observatoire volcanologique et sismologique enregistre en permanence l’activité sismique instrumentale de base du volcan et de l’arc antillais, les déformations du volcan, les variations de champ magnétique terrestre, ainsi que la composition chimique des sources thermales. Carte du réseau sismologique Sismicité de la montagne Pelée 9 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Cartes des réseaux de mesures du champ magnétique terrestre, de déformations, de surveillances géochimiques* et du réseau GPS * Les mesures sont effectuées par prélèvement au niveau d’une source d’eau chaude située sur le flanc de la montagne Pelée, qui sont ensuite envoyés à l’observatoire de Guadeloupe pour analyse, ainsi que grâce à un instrument de mesure automatique installé dans un forage en bord de mer. Les paramètres mesurés sont la température, la conductivité, le pH, la hauteur d’eau. 10 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation MÉDIAGRAPHIE À lire – Lefèvre Ch., Schneider J.-L., Les Risques naturels majeurs, coll. « Géosciences », Gordon & Breach Science Publisher, 2002. – « Les risques majeurs », TDC, n° 824, CNDP, 2001. – « Les risques volcaniques, comprendre pour mieux gérer », TDC, n° 802, CNDP, 2000. À voir Les extraits de documentaires traitant des risques naturels sur lesite.tv. En ligne Le site des observatoires volcanologiques et sismologiques de l’Institut de Physique du Globe de Paris de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique : www.ipgp.fr/pages/0303.php POINTS DE PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENT Notions à construire au collège et au lycée en rapport avec le thème des aléas et des risques sismiques et volcaniques dans les programmes de SVT : – en quatrième, dans la partie « L’activité interne du globe ». Les aléas sismiques et volcaniques dus à l’activité de la planète engendrent des risques pour l’Homme. Les principales zones à risque sismique et/ou volcanique sont bien identifiées. L’Homme réagit face aux risques en réalisant : – – une prévision des éruptions volcaniques efficace fondée sur la surveillance et la connaissance du fonctionnement de chaque volcan et par l’information et l’éducation des populations ; une prévention sismique basée sur l’information et l’éducation des populations (zones à risques à éviter, constructions parasismiques, conduites à tenir avant, pendant et après les séismes). La prévision à court terme des séismes est impossible actuellement. 11 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Des plans d’aménagement du territoire tenant compte de ces risques sont mis en place ainsi que des plans de secours et des plans d’évacuation des populations. – en première S et en terminale S, causes et conséquences de la tectonique des plaques sont étudiées respectivement dans les parties « La tectonique des plaques : l’histoire d’un modèle » et « La convergence lithosphérique et ses effets ». PISTES PÉDAGOGIQUES À partir de l’exploitation des données du panneau n° 19 – Observer la Terre et des informations complémentaires associées dans le présent livret ou sur les sites des partenaires correspondants, on pourra former en situation d’apprentissage les élèves de collège et de seconde aux capacités suivantes : – extraire et organiser l’information utile à la résolution d’un problème scientifique dans divers documents textes, cartes, graphiques, tableaux, photographies du panneau n° 19 – Observer la Terre et des sites des partenaires ; – communiquer une solution dans un langage scientifiquement approprié et en français correct. Activité L’outre-mer français, notamment celui de l’arc antillais et de l’océan Indien sont, davantage que la métropole, concernés par les aléas et, en raison de la densité de sa population, par les risques sismiques et/ou volcaniques importants : Martinique et Guadeloupe (400 000 habitants chacune) sont, en effet, situées en bordure de plaque lithosphérique et l’ile de la Réunion (817 000 habitants), à l’aplomb d’un point chaud. NB : démographie outre-mer www.outre-mer.gouv.fr Outre-mer, terres à risques naturels ? Si la réponse à ce problème est évidemment positive, vous relèverez, néanmoins, dans le panneau n° 19 – Observer la Terre, ainsi que dans les sites des observatoires sismologiques et volcanologiques de l’IPGP, les moyens mis en œuvre dans la prévision de l’aléa volcanique du piton de la Fournaise à la Réunion et dans le suivi de l’aléa sismique et de son corolaire, les tsunamis, en Guadeloupe et en Martinique visant à réduire ces risques naturels en outre-mer. 12 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation Les capacités évaluées en situation d’apprentissage Indicateur de réussite Évaluation • Rechercher et extraire l’information utile • Rechercher et relever les informations utiles dans divers documents d’un panneau d’exposition Élève Professeur • Rechercher et relever l’information utile sur un site internet • Communiquer la réponse au problème dans un langage correct et scientifiquement approprié • Rédiger une réponse complète organisant les informations relevées • S’exprimer par écrit en français correct et dans un langage scientifiquement approprié ECA : en cours d’acquisition - A : acquis Apport de connaissances – Aléa naturel : phénomène naturel (séisme, éruption volcanique, inondation, etc.) défini par une intensité, une localisation, une date, une durée ainsi qu’une probabilité de survenue. – Enjeux ou vulnérabilité : grandeurs fonction de la résistance et de la résilience des éléments exposés à l’aléa liés à l’activité humaine (population, habitat, activités sociales et économiques, infrastructures). – Risque naturel : mesure d’une situation dangereuse résultant de confrontation de l’aléa et des enjeux - risque = aléa x enjeux. la Aide à la démarche de résolution À partir du panneau n° 19 – Observer la Terre 1. D’après la présentation du thème, vous préciserez la situation de l’outremer français face aux risques sismiques et volcaniques puis vous présenterez les structures gérées à la Réunion, en Martinique et en Guadeloupe par l’Institut de Physique du Globe y permettant la surveillance de l’activité terrestre. 2. En vous fondant sur le Zoom 1, indiquez la situation particulière de la Martinique et de la Guadeloupe face au risque de tsunami et décrivez les dispositifs qui vont être développés afin d’alerter et de protéger les populations contre ce risque. 3. Le Zoom 2 concerne l’activité volcanique du piton de la Fournaise à la Réunion : expliquez comment la précision dans la prévision des éruptions est aujourd’hui augmentée. 4. D’après l’encadré, indiquez comment il est aujourd’hui possible de réaliser une véritable radiographie d’un volcan comme la Soufrière de Guadeloupe permettant de prévenir les risques. 13 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre Exposition Terres d’outre-mer, une tradition d’innovation À partir des sites des observatoires sismologiques et volcanologiques de l’IPGP 5. Recensez et justifiez les diverses mesures réalisées par ces observatoires afin de suivre les activités sismiques et volcaniques de la Réunion, de la Guadeloupe et de la Martinique. En bilan, rédigez un paragraphe de quelques lignes présentant les différents moyens mis en œuvre afin de réduire les risques sismiques et volcaniques dans l’outre-mer français. AUTEURS Conception de l’affiche : Stéphanie Flaesch Accompagnement pédagogique : Vincent Béranger PANNEAU RÉALISÉ AVEC LE CONCOURS DE : – L’Institut de Physique du Globe de Paris, IPGP Copyright SCÉRÉN CNDP-CRDP, 2011 14 Livret d’accompagnement pédagogique de l’affiche N°19 – Observer la Terre