EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A
23A-2
Tableau 23A.1 Services d’approvisionnement
Service Description
Informations supplémentaires
(notamment l’état, les menaces et la
disponibilité des alternatives au
service)
Habitats
pertinents Criblage préliminaire
Aliment :
Plantes
sauvages
Différentes parties des plantes vasculaires à valeur
alimentaire sont utilisées et consommées sous
plusieurs formes : feuilles (fraîches, séchées, cuites
et fermentées) ; fruits (frais, jus, confiture, gelée,
vin) ; graines (huile, graisse, séchées, épices) ;
tubercules (frais, séchés, cuits) ; jeunes pousses ;
boutons, etc. Certains fruits – par ex. fruits du
Xylopia aethiopica, cola amer (Garcinia kola) et Piper
guinéen – sont cueillis et vendus localement et sur
d’autres marchés
La cueillette de plantes sauvages apporte une
source de compléments alimentaires pour les foyers
situés dans la zone d’étude, notamment pendant la
saison des pluies. La cueillette de plantes sauvages
a généralement lieu dans des habitats forestiers
modifiés près des villages ; il existe donc un grand
nombre d’options d’espace dans ces zones.
La tendance à la déforestation des
parcelles forestières près des villages a
réduit l’accès à un certain nombre
d’espèces de plantes sauvages. Dans
l’ensemble, les plantes sauvages
utilisées dans l’alimentation demeurent
abondantes dans la zone du Projet ;
beaucoup poussent rapidement et
résistent relativement bien aux
changements.
Du fait de l’importance modérée et de la
haute remplaçabilité des plantes
sauvages, on estime que la valeur du
service est faible pour la zone de la mine.
forêt ;
prairie boisée La majorité de la cueillette a lieu hors de la FC
de Pic de Fon et ne sera donc pas affectée par
l’acquisition des terres par le Projet. Les
espèces de plantes ciblées sont abondantes
dans la région ; les taux de remplaçabilité et
d’adaptabilité sont donc élevés. Les impacts
directs devraient donc être non significatifs –
mineurs.
Les impacts indirects dus à l’influx migratoire et
à l’expansion des agglomérations sont
également jugés mineurs. Toutefois, compte
tenu de l’importance secondaire du service et
de l’abondance de la ressource dans la zone
immédiate, on estime que l’importance des
impacts est mineure. Par mesure de
précaution, la question de la cueillette des
plantes sera abordée parallèlement à d’autres
problèmes relatifs aux ressources naturelles
dans le plan de gestion de l’influx migratoire.
Aliment :
miel
sauvage
Le miel est extrait des troncs d’arbres à certains
moments opportuns, mais il n’existe aucune récolte
ni aucun commerce organisé.
Selon le plan de gestion de Pic de Fon,
on trouve des signes indiquant que le
miel est récolté en déclenchant des
incendies et en coupant des arbres
(chasse aux abeilles) ; ces méthodes ne
sont pas viables à grande échelle et
peuvent être à l’origine de grands feux
sauvages. La récolte opportuniste de
miel est considérée comme viable (1). Il
est relativement difficile de déplacer les
ruches qui sont modérément
abondantes. Dans l’ensemble, on estime
forêt ;
prairie
boisée
La récolte de miel est une pratique opportuniste
qui n’est pas restreinte à des zones forestières
particulières.
On ne s’attend pas à ce que l’emprise spatiale
de la mine affecte de manière significative la
présence des ruches dans la zone d’étude ou ne
restreigne l’accès aux ressources en miel.
Néanmoins, d’autres informations sur la collecte
du miel au niveau du village seront recueillies
grâce à des enquêtes suivies du PARC afin que
les impacts soient compensés.
(1) Centre Forestier N’Zérékoré, République de Guinée. Plan de développement et de gestion de la forêt classée de Pic de Fon 2010-2030 (2010).