23A Services rendus par les écosystèmes exclus de l’étude d’impacts L’exercice de sélection préliminaire figurant à la Section 23.2.3 du chapitre sur les Services rendus par les écosystèmes définit un certain nombre de services rendus par les écosystèmes basés sur des impacts prévus dits mineurs ou non significatifs. La présente annexe explique en détail ces services et la justification de ces qualifications appliquées dans le cadre de l’exercice de criblage. Dans presque tous les cas décrits plus bas, le service aura été exclu pour l’une des trois raisons suivantes. La fonction du service rendu par les écosystèmes n’est pas affectée de manière significative par le Projet car il s’agit d’un service à l’échelle du paysage et seule une faible proportion de l’habitat requis pour fournir le service est affectée. Par exemple : les impacts sur les services d’épuration des eaux, les services de pollinisation et la régulation de la qualité de l’air. Dans le cas de la fourniture des services, le service peut être important, mais il existe d’abord ou est d’abord reçu dans des habitats sur lesquels on n’anticipe pas que l’empreinte de la mine ou d’autres activités associées au Projet aient un impact significatif. Les services de soutien sont exclus de l’étude d’impacts car ce sont des résultats écologiques intermédiaires obtenus ailleurs dans les services d’approvisionnement, de régulation et les services culturels qu’ils soutiennent. Par exemple, les changements de la production primaire sont intégrés dans les effets sur les ressources alimentaires et les services de non-usage de la biodiversité. Dans un certain nombre de cas, une référence à un chapitre au sein de l’EISE a été donnée pour les services exclus du chapitre des services rendus par les écosystèmes ; dans ces cas-là, d’autres chapitres de l’EISE peuvent fournir des informations supplémentaires sur le service, notamment une analyse plus détaillée des conditions à l’état initial, des mesures concernant la conception du Projet et la magnitude des impacts potentiels. Toutes ces informations contribuent au calcul des qualifications attribuées ci-dessous. EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-1 Tableau 23A.1 Services d’approvisionnement Service Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Aliment : Plantes sauvages Différentes parties des plantes vasculaires à valeur alimentaire sont utilisées et consommées sous plusieurs formes : feuilles (fraîches, séchées, cuites et fermentées) ; fruits (frais, jus, confiture, gelée, vin) ; graines (huile, graisse, séchées, épices) ; tubercules (frais, séchés, cuits) ; jeunes pousses ; boutons, etc. Certains fruits – par ex. fruits du Xylopia aethiopica, cola amer (Garcinia kola) et Piper guinéen – sont cueillis et vendus localement et sur d’autres marchés La tendance à la déforestation des parcelles forestières près des villages a réduit l’accès à un certain nombre d’espèces de plantes sauvages. Dans l’ensemble, les plantes sauvages utilisées dans l’alimentation demeurent abondantes dans la zone du Projet ; beaucoup poussent rapidement et résistent relativement bien aux changements. La cueillette de plantes sauvages apporte une source de compléments alimentaires pour les foyers situés dans la zone d’étude, notamment pendant la saison des pluies. La cueillette de plantes sauvages a généralement lieu dans des habitats forestiers modifiés près des villages ; il existe donc un grand nombre d’options d’espace dans ces zones. Du fait de l’importance modérée et de la haute remplaçabilité des plantes sauvages, on estime que la valeur du service est faible pour la zone de la mine. Le miel est extrait des troncs d’arbres à certains moments opportuns, mais il n’existe aucune récolte ni aucun commerce organisé. Selon le plan de gestion de Pic de Fon, on trouve des signes indiquant que le miel est récolté en déclenchant des incendies et en coupant des arbres (chasse aux abeilles) ; ces méthodes ne sont pas viables à grande échelle et peuvent être à l’origine de grands feux sauvages. La récolte opportuniste de miel est considérée comme viable (1). Il est relativement difficile de déplacer les ruches qui sont modérément abondantes. Dans l’ensemble, on estime Aliment : miel sauvage Habitats pertinents Criblage préliminaire forêt ; La majorité de la cueillette a lieu hors de la FC prairie boisée de Pic de Fon et ne sera donc pas affectée par l’acquisition des terres par le Projet. Les espèces de plantes ciblées sont abondantes dans la région ; les taux de remplaçabilité et d’adaptabilité sont donc élevés. Les impacts directs devraient donc être non significatifs – mineurs. Les impacts indirects dus à l’influx migratoire et à l’expansion des agglomérations sont également jugés mineurs. Toutefois, compte tenu de l’importance secondaire du service et de l’abondance de la ressource dans la zone immédiate, on estime que l’importance des impacts est mineure. Par mesure de précaution, la question de la cueillette des plantes sera abordée parallèlement à d’autres problèmes relatifs aux ressources naturelles dans le plan de gestion de l’influx migratoire. forêt ; prairie boisée La récolte de miel est une pratique opportuniste qui n’est pas restreinte à des zones forestières particulières. On ne s’attend pas à ce que l’emprise spatiale de la mine affecte de manière significative la présence des ruches dans la zone d’étude ou ne restreigne l’accès aux ressources en miel. Néanmoins, d’autres informations sur la collecte du miel au niveau du village seront recueillies grâce à des enquêtes suivies du PARC afin que les impacts soient compensés. (1) Centre Forestier N’Zérékoré, République de Guinée. Plan de développement et de gestion de la forêt classée de Pic de Fon 2010-2030 (2010). EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-2 Service Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Habitats pertinents que la valeur du miel sauvage est faible pour les communautés dans la zone de la mine. Huiles naturelles L’huile de palme est utilisée à des fins ménagères et pour la vente sur les marchés locaux. Le ramassage de noix de palme représente également la plus importante utilisation de plantes sauvages pour les communautés locales ; une préférence est accordée aux noix sauvages par rapport à celles des plantations (1). Les produits issus du palmier à huile sont donc considérés de haute importance pour les communautés locales. On trouve une plus grande concentration de palmeraies naturelles sur les versants à l’ouest et au sud-est de la forêt classée du Pic de Fon. Les plantations ont un statut juridique particulier, car elles sont immatriculées comme des terrains avec des propriétaires individuels. Dans la Forêt classée de Pic de Fon, il existe 21 palmeraies naturelles, comprenant entre 4 et 21 arbres, situées près des villages de Traoréla, Mamorodou, Lamadou et Banko. Chaque année, l’huile de palme et l’huile de palmiste sont extraites de 17 palmeraies. La surface totale des palmeraies représente 292,60 ha. Selon le plan de gestion du PdF, aucune nouvelle plantation d’arbres n’est autorisée dans la forêt classifiée du Pic de Fon. Aliment : aquaculture L’aquaculture est relativement minime dans la zone de la mine mais on pense qu’elle est pratiquée dans Aucune menace existante sur les palmeraies naturelles ou artificielles n’est répertoriée dans la zone d’étude. Les palmiers sont nombreux et poussent rapidement. La remplaçabilité est donc considérée comme étant élevée en moyenne dans la zone de la mine. L’influx migratoire peut entraîner une demande accrue et augmenter la récolte de miel. Étant donné la faible valeur de la ressource (faible importance et remplaçabilité modérée), on estime que l’importance des impacts indirects potentiels est mineure. prairie boisée ; plantations Les palmeraies naturelles et les plantations sont largement parsemées, mais ne représentent que 1,5 % des terres dans la zone d’étude (Chapitre 4. Les impacts directs résultant de l’occupation devraient donc être minimes. Du fait de l’influx migratoire, il est très probable que les plantations agro-forestières se développent au lieu de diminuer, ce qui pourrait avoir des implications négatives pour la biodiversité et les autres services rendus par les écosystèmes. D’autres consultations avec les parties prenantes sont nécessaires pour déterminer l’importance et la remplaçabilité au niveau du village. Elles seront menées par le biais du processus PARC en cours et par la mise au point de Plans de gestion sociale. Le statut de ce service et ses menaces ne sont pas connus à ce jour. Criblage préliminaire En bref, les impacts des activités minières sur les produits issus du palmier à huile devraient être non significatifs. Avec la mise en œuvre des projets d’extension de l’agriculture en vertu dans le cadre du Programme d’Agriculture et de Sécurité alimentaire, il devrait y avoir un impact positif sur la production de l’huile de palme dans la zone de la mine. Une évaluation est fournie plus en détail dans le Chapitre 19 : Utilisation des terres et moyens de subsistance basés sur les terres. Terres agricole La conception du Projet mettra tout en œuvre afin d’éviter qu’il n’affecte les bas-fonds dans le (1) Diallo, S. (2010) Rapport Recherche Socioéconomique des Douze Terroirs Autour du Pic de Fon. Rapport non publié de l’équipe communautaire de Rio Tinto Simandou. EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-3 Service Ressources d’ornement et monnaies d’échange Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Habitats pertinents Criblage préliminaire quelques bas-fonds. La pêche est destinée à la vente et à la consommation. Elle ne semble pas être la source de revenus importants dans la zone minière et s’ajoute à la pêche en eau douce (déjà une source de nourriture additionnelle). L’aquaculture serait sensible à l’acquisition de terres et à l’expansion des agglomérations (bas-fonds) cadre de l’acquisition de terrains. Étant donné le faible nombre d’exploitations piscicoles dans la zone minière, les impacts du projet devraient être non significatifs. Au sein des plantations agro-forestières (principalement les palmeraies naturelles et seminaturelles), un grand nombre de personnes cultivent des noix de cola au milieu des caféiers. Cette récolte a une importance sociale et économique car les noix de cola servent de monnaie d’échange traditionnelle pour les sociétés locales. Aucune menace connue envers les plantations agro-forestières ou les noix de cola. forêt ; prairie boisée ; plantations L’empreinte de la mine ne devrait pas avoir un impact sur les palmeraies ou les plantations. Les impacts secondaires associés à l’influx migratoire devraient également être négligeables en ce qui concerne la disponibilité de la noix de cola. Étant donné qu’il s’agit d’une utilisation des terres à valeur élevée, les plantations agro-forestières seront certainement protégées de l’expansion des agglomérations. Dans l’ensemble, les impacts devraient être non significatifs. Tableau 23AA.2 Services de régulation Service Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Habitats pertinents Justification du criblage préliminaire Régulation du climat : mondiale Les forêts captent et stockent du dioxyde de carbone. Impacts positifs produits à l’échelle mondiale. Service à l’échelle du paysage forêt ; prairie boisée ; prairies sousmontagnardes La quantité de forêts et d’autres espaces végétaux convertis suite à l’acquisition de terres par le Projet est relativement modeste en termes de séquestration de CO2. Toutefois, les directives en matière de GES de Rio Tinto exigent que les émissions de CO2 provenant d’un changement d’utilisation des terres soient incluses dans les activités de défrichage comme sources d’émissions primaires. Par conséquent, ces impacts sont inclus dans le Chapitre 10 : Évaluation des émissions de gaz à effet de EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-4 Service Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Habitats pertinents Justification du criblage préliminaire serre. Régulation du climat : régionale et locale La chaîne de montagnes de Simandou est orientée nord-sud et agit donc comme une barrière bloquant les vents d’ouest ou d’est. La hauteur et la forme de la crête sont également des facteurs intervenant dans les microclimats observés localement sur ses versants. La crête peut provoquer des circulations d’air locales et influencer les chutes de pluie et la formation de brouillard localement. Épuration des eaux et traitement des déchets L’épuration des eaux est un service rendu par les écosystèmes grâce à des groupes de végétation (en premier lieu les espèces d’herbe natives des versants supérieurs et inférieurs) et aux sols de la zone d’étude. La végétation joue un rôle dans le filtrage et la décomposition des déchets organiques et des polluants et dans l’assimilation et la désintoxication des composantes. Service de conservation à l’échelle du paysage. La végétation dans l’ensemble de la zone contribue également à la régulation du climat local. Toutefois, le rôle spécifique joué par la crête de Simandou n’est pas remplaçable par d’autres formations naturelles. forêt ; formation de la crête Service rendus par les écosystèmes à l’échelle du paysage. Les eaux souterraines assurant l’approvisionnement dans la zone sont importantes et en bon état et un habitat végétal similaire y est courant. prairies sousmontagnardes ; forêts; habitats alluviaux Si l’on considère des précipitations sur une surface de 10 km par 20 km (environ 5 km de chaque côté de la crête où l’exploration minière aura lieu), les calculs montrent que les quantités de pluie diminueront d’environ 1 % pour les évènements à court terme. L’abaissement de la crête en certains points devrait donner lieu à certaines variations dans la formation du brouillard. Il est peu probable que ces variations aient des conséquences ou puissent être identifiées Les impacts globaux sont évalués comme non significatifs. Les forêts en croissance capturent et stockent du dioxyde de carbone. Les feux de brousse émettent de la fumée, des particules, des oxydes d’azote et des composés organiques volatiles qui affectent la Dans le cadre des services rendus par les écosystèmes à l’échelle du paysage, le défrichage par le Projet ne devrait pas avoir d’impact significatif sur la végétation et sur le fonctionnement de ce service sur la longueur d’un bassin donné. Ce service ne comprend que le rôle d’épuration joué par la végétation. Les impacts du Projet sur l’érosion et la qualité de l’eau sont évalués séparément au titre de l’approvisionnement en eau de surface et de la régulation de l’érosion dans le texte principal. Les données disponibles sont insuffisantes pour évaluer l’importance des structures souterraines, des roches et des aquifères dans l’épuration des eaux. Régulation de la qualité de l’air Les résultats calculés pour les impacts mésoclimatiques du Projet sont présentés au chapitre 9 : climat local. Service rendus par les écosystèmes à l’échelle du paysage. La qualité de l’air locale est bonne et la végétation des forêts est abondante à l’échelle de EISE de Simandou, Volume I, Mine forêt ; prairie boisée ; prairies sous- En raison de l’abondance relative de l’habitat forestier et boisé et de la faible incidence des émissions dans la zone de la mine, le défrichage des terres pour la construction et Annexe 23A 23A-5 Service Description Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Habitats pertinents Justification du criblage préliminaire qualité de l’air (y compris de l’ozone au niveau du sol). la zone potentiellement affectée. montagnardes l’exploitation de la mine ne devrait pas avoir un impact important sur le fonctionnement de ce service dans la zone d’étude. La végétation fait office de barrière naturelle ou de filtre pour les vents poussiéreux. La qualité de l’air est importante pour ceux qui en bénéficient, mais le niveau de régulation de la qualité fourni par la zone potentiellement affectée est relativement modeste. Régulation des espèces nuisibles Les prédateurs des forêts du Pic de Fon (oiseaux, chauve-souris, serpents et autres animaux) peuvent contrôler les parasites et les fléaux qui touchent aux cultures et au bétail. par exemple, les invasions de chenilles qui sont survenues récemment en provenance des grandes forêts au sud et à l’ouest du Libéria et de la Sierra Léone. Service à l’échelle du paysage forêt ; prairie boisée ; prairies sousmontagnardes L’envergure du projet est suffisamment petite et il existe suffisamment d’occurrences similaires dans la région pour permettre le contrôle des espèces antiparasitaires aux niveaux actuels du service (cette situation peut changer en fonction des espèces de prédateurs). Les impacts généraux devraient être non significatifs mineurs. Pollinisation Les oiseaux, les insectes (et parfois les petits mammifères comme les chauves-souris) pollinisent certaines fleurs, dont certaines cultures agricoles. La FC de PdF joue probablement un rôle dans le maintien des pollinisateurs liés à la zone et aux cultures environnantes. Service à l’échelle du paysage forêt ; prairie boisée ; prairies sousmontagnardes L’envergure du projet est suffisamment petite et il existe suffisamment d’occurrences de végétation similaires dans la région pour maintenir les pollinisateurs locaux aux niveaux actuels du service. Les impacts généraux devraient être non significatifs - mineurs. EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-6 Tableau 23A.3 Services d’appui dans la zone minière Service Description Formation du sol La formation du sol est essentielle à l’existence des communautés écologiques. Sur le site du Projet, la formation du sol est tout aussi importante qu’ailleurs. Informations supplémentaires (notamment l’état, les menaces et la disponibilité des alternatives au service) Sans objet Habitats pertinents forêt ; prairie ; terres agricoles ; eaux de surface Aucune caractéristique particulière au site du Projet ne rend la formation du sol plus ou moins importante comme service rendus par les écosystèmes. Production primaire Sur le site du Projet, les communautés végétales prennent toutes part à une production primaire. L’importance de la production primaire est intrinsèque aux communautés écologiques énumérées ailleurs dans cette étude d’impacts, mais n’a aucune importance particulière pour ce Projet. Sans objet forêt ; prairie ; terres agricoles; eaux de surface Cycle des nutriments Environ 20 nutriments essentiels pour la vie, notamment l’azote et le phosphore, traversent les écosystèmes et sont maintenus à différentes concentrations dans différentes parties des écosystèmes. Sans objet forêt ; prairie ; terres agricoles ; eaux de surface Sans objet forêt ; prairie boisée ; Justification du criblage préliminaire Les services de soutien sont exclus de l’étude d’impacts car ce sont des résultats écologiques intermédiaires obtenus ailleurs dans les services d’approvisionnement et de régulation et les services culturels qu’ils soutiennent. Par exemple, les changements de la production primaire sont intégrés dans les effets sur les ressources alimentaires et les services de nonusage de la biodiversité. Les perturbations dues aux modifications du paysage sont mises en évidence dans la régulation des dangers naturels et les impacts sur la biodiversité. L’importance du cycle des nutriments est intrinsèque aux communautés écologiques citées ailleurs dans cette évaluation, mais n’a aucune importance particulière dans la zone du Projet. Régime de perturbation du paysage Les modèles de végétation naturelle du paysage génèrent une fréquence et une intensité caractéristiques des perturbations biophysiques qui expliquent de nombreux résultats associés aux écosystèmes. Par exemple, un changement d’utilisation des terres suite à un défrichage peut augmenter la fréquence et l’intensité des incendies. EISE de Simandou, Volume I, Mine Annexe 23A 23A-7