2014 / Une reprise qui se fait attendre
En 2014, malgré la reprise de la croissance mondiale, l’activité économique
sur l’ensemble de la zone euro a peu progressé. En France, en dépit d’une
hausse de la consommation des ménages, la faible croissance n’a pas permis
d’enrayer la diminution du nombre d’emplois amorcée en 2011. L’Isère résiste
un peu mieux que la France et l’emploi salarié marchand repart à la hausse
au quatrième trimestre 2014.
Fin 2014, le taux de chômage a atteint un niveau historique et les
prévisions de l’INSEE ne laissent pas présager d’amélioration avant mi-
2015. L’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi s’est accélérée
notamment pour les publics les plus fragiles. Le nombre d’allocataires du
RSA continue également de croître.
Néanmoins, les premiers indicateurs de 2015 semblent annoncer une
possible reprise en France; le PIB progresse au premier trimestre (+0,6 %) et
pourrait ainsi dépasser les 1 % sur l’année.
Cette croissance permettra-t-elle cependant une véritable reprise de
l’activité et des créations d’emplois suffisantes pour enrayer l’augmentation
du nombre de demandeurs d’emploi et d’allocataires du RSA?
/
TENDANCES
SOCIO ÉCONOMIQUES
EN ISÈRE
/
Cette lettre est le fruit d’une collaboration entre lAgence d’Études et de
Promotion de l’Isère (AEPI) et le Département de l’Isère (Direction de
l’Insertion et de la Famille et Direction des Finances et du Juridique). Bi-
annuelle, elle vise à résumer les principales tendances socio-économiques
du département.
Les tendances générales 2
L’emploi salarié 3
Les créations d’entreprises 4
Les difficultés et défaillances
d’entreprises 4
Le chômage 5
Les allocataires du Revenu
de Solidarité Active (RSA) 6
Zoom: l’économie
de proximité et le tourisme 7
Zoom sectoriel: la chimie 8
n°1 - Juin 2015
INTERNATIONAL / La croissance mondiale
se poursuit de façon inégale
En 2014, la croissance mondiale s’élevait à +3,4 %
(comme en 2013). La situation est inégale selon
les zones géographiques. Les pays émergents et
en développement restent moteurs (+4,6 %) même
s’ils ont connu un ralentissement en 2014. Les
pays développés ont bénéficié d’un rebond (+1,8 %),
grâce à une croissance soutenue hors zone euro,
notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et au
Canada (autour de +2,5 %). La croissance a redé-
marré dans la zone euro à un niveau plus modeste
(+0,9 %), marquée par de fortes disparités (+1,6 %
en Allemagne et -0,4 % en Italie).
FRANCE / L’activité a peu progressé
En 2014, la croissance est restée modérée (+0,2 %
contre +0,7 % en 2013), freinée par le repli de l’in-
vestissement malgré la hausse de la consommation
des ménages. Après le léger redressement de 2013,
le climat des affaires s’est à nouveau dégradé en
2014 dans tous les grands secteurs de l’économie.
Par ailleurs, la croissance de la zone euro n’a pas
été suffisante pour tirer l’activité nationale.
Début 2015, les économies de la zone euro bénéfi-
cient d’une conjonction favorable: la chute du cours
du pétrole depuis l’été 2014 qui soutient le pouvoir
d’achat des ménages, la baisse de l’euro, ainsi que le
maintien de taux d’intérêt bas.
Selon l’INSEE, le glissement annuel du PIB atteindrait
+1,1 % mi 2015, rythme le plus haut depuis fin 2011.
Les derniers chiffres disponibles vont dans ce sens:
le PIB croît au 1er trimestre 2015 de + 0,6 %.
RHÔNEALPES / Une légère amélioration
mais des situations contrastées selon les secteurs
En 2014, le chiffre d’affaires de l’industrie régio-
nale a progressé après deux années de baisse,
notamment en raison du dynamisme des mar-
chés à l’export. Les secteurs les plus porteurs
sont le décolletage, les équipements électriques,
l’agro-alimentaire et la fabrication d’emballages.
Les services marchands ont également enregistré
une croissance ( informatique, transport de fret et
logistique).
Dans le BTP, le chiffre d’affaires a globalement
diminué. Si l’activité a plutôt été bien orientée dans
le bâtiment (le second œuvre, et dans une moindre
mesure, le gros œuvre), le repli entamé depuis de
nombreux mois dans les travaux publics s’est pour-
suivi.
Tous secteurs confondus, quelques indicateurs
évoluent favorablement : le chiffre d’affaires et
l’investissement des entreprises progressent. Les
premières tendances enregistrées sur le premier
trimestre 2015 s’inscrivent dans la continuité de
celles observées fin 2014.
2014, une année en demi-teinte
À RETENIR
Sources: FMI Perspectives de
l’économie mondiale Avril 2015,
INSEE Note et indicateurs de
conjoncture Mars 2015,
Banque de France Conjoncture
économique régionale,
DIRECCTE Rhône-Alpes Note
de vigilance 17/03/2015
Pour aller plus loin:
www.insee.fr
www. rhone-alpes.direccte.
gouv.fr
2014: une
croissance
contrastée
Monde + 3,4 %
Zone euro: + 0,9 %
France: + 0,2 %
De 2013 à 2014
PIB: +0,2 %
Exportations + 2,4 %
Consommation des ménages + 0,6 %
Production totale + 0,6 %
Solde commercial - 0,5 %
Investissement -1,2 %
Contribution des différentes composantes
à la croissance du PIB en 2014
source: Insee
Évolution du PIB en volume (en %)
-0,5
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
2011-T1
2011-T2
2011-T3
2011-T4
2012-T1
2012-T2
2012-T3
2012-T4
2013-T1
2013-T2
2013-T3
2013-T4
2014-T1
2014-T2
2014-T3
2014-T4
2015-T1
2011
+2,1%
2012
+0,2%
2013
+0,7%
2014
+0,2%
source: Insee, données révisées mai 2015
évolution annuelle
évolution trimestrielle
/
2
/
Tendances socio-économiques en Isère –
2015 –
n°1
LES TENDANCES GÉNÉRALES
Fin 2014, l’Isère comptait 300 130 emplois sala-
riés marchands* dont 27 % dans l’industrie (20 %
au niveau national). Les services marchands sont
sous-représentés (42 % contre 48 % en France).
En 2014, l’emploi a légèrement diminué en Isère
(-0,3 %). Ce recul est un peu moins marqué qu’en
France tandis qu’en Rhône-Alpes, l’emploi est resté
stable.
En Isère, tous les secteurs ont subi une baisse de
l’emploi en 2014, à l’exception des services mar-
chands.
L’industrie a supprimé 720 emplois (-0,9 %), une
perte proche de celle observée en Rhône-Alpes
et en France.
L’emploi intérimaire a diminué de 2,1 %, soit un
repli plus marqué qu’en Rhône-Alpes (les effec-
tifs étaient stables en France). Près d’un intéri-
maire sur deux travaille dans l’industrie.
La construction a enregistré la plus forte baisse
d’emplois (-1,7 % soit -480), le recul est encore
plus fort en Rhône-Alpes et en France.
Le commerce a perdu des emplois (-0,7 % soit
-370), conformément aux tendances régionales
et nationales.
Les services marchands (hors intérim) ont créé
1 060 emplois en 2014 (+0,8 %), une croissance
supérieure à celle de la France.
Au 4e trimestre 2014, l’emploi est reparti à la
hausse en Isère (+0,5 %) après trois trimestres de
baisse. L’emploi intérimaire se redresse nettement
et la situation s’améliore dans les autres secteurs,
sauf dans la construction.
Rhône-Alpes bénéficie de la même embellie
contrairement à la France où l’emploi reste stable.
L’Isère se démarque positivement de la tendance
nationale dans deux secteurs:
l’industrie, où les effectifs se maintiennent après
trois ans et demi de baisse ininterrompue.
les services marchands, où les créations d’em-
plois s’accélèrent (+0,6 % contre +0,2 % au 3e tri-
mestre).
À RETENIR
Un département
industriel:
27 % de l’emploi
Une reprise de
la croissance
de l’emploi au
4etrimestre 2014
tirée par l’intérim
et les services
marchands: + 0,5 %
2014, l’emploi salarié marchand
en léger retrait
Source: Insee, estimations
d’emploi
Définition: les estimations
trimestrielles portent sur
l’emploi salarié dans les
secteurs marchands non
agricoles, c’est-à-dire les
activités les plus sensibles à
la conjoncture. * Sont exclus
les non salariés, l’agriculture,
l’administration, l’éducation,
la santé, l’action sociale et
les salariés des particuliers
employeurs. Les données
sont corrigées des variations
saisonnières.
Pour aller plus loin:
www.insee.fr/fr/regions/
rhone-alpes/ tableau de bord
de la conjoncture
Évolution de l’emploi salarié marchand
base 100 au 1er trimestre 2008
Évolution de l’emploi salarié marchand
par activités en 2014
94
95
96
97
98
99
100
2008-T1
2008-T2
2008-T3
2008-T4
2009-T1
2009-T2
2009-T3
2009-T4
2010-T1
2010-T2
2010-T3
2010-T4
2011-T1
2011-T2
2011-T3
2011-T4
2012-T1
2012-T2
2012-T3
2012-T4
2013-T1
2013-T2
2013-T3
2013-T4
2014-T1
2014-T2
2014-T3
2014-T4
source: Insee estimation d’emploi
Isère
Rhône-Alpes
France métropolitaine
Isère Rhône-
Alpes France
Emploi
4e Trim
2014
Var au
4e Trim
Var sur
1 an Var sur 1 an
Industrie 80 940 +0,2 % -0,9 % -0,7 % -1,2 %
Construction 27 260 -0,9 % -1,7 % -2,7 % -3,5 %
Commerce 53 660 +0,0 % -0,7 % -0,6 % -0,5 %
Services marchands
hors intérim 126 060 +0,6 % +0,8 % +1,2 % +0,4 %
Intérim 12 210 +6,4 % -2,1 % -0,6 % +0,1 %
Emploi salarié marchand 300 130 +0,5 % -0,3 % +0,0 % -0,5 %
source: Insee
/
3
/
Tendances socio-économiques en Isère –
2015 –
n°1
L’EMPLOI SALARIÉ
En 2014, 11 070 entreprises ont été créées en
Isère (+ 4 % en un an). Cette progression est tirée
par les immatriculations d’auto-entrepreneurs
(+ 9 %). Ces derniers représentent une création sur
deux, mais seule une partie d’entre eux démarre
véritablement une activité, ce qui amène à nuancer
cette croissance.
Hors auto-entrepreneurs, les créations d’entre-
prises se sont maintenues en Isère alors qu’elles ont
augmenté de 2 % en France et en Rhône-Alpes. La
Région grenobloise a enregistré une progression de
+2 % et le Nord-Isère une baisse de 9 %.
En 2014, l’Isère a enregistré 1 260 défaillances
d’entreprises, dont une majorité de liquidations judi-
ciaires (près de 70 %). Les défaillances touchent en
priorité les Très Petites Entreprises (9 défaillances
sur 10) et les secteurs de la construction, du com-
merce de détail et de l’hébergement-restauration
(1 sur 2).
Après deux années consécutives de hausse, la
situation s’est améliorée en 2014 dans le départe-
ment (-10 %), aussi bien en Région grenobloise que
dans le Nord-Isère. En Rhône-Alpes et en France, le
nombre de défaillances est resté stable.
Le bon résultat de l’année 2014 est principalement
dû au 4e trimestre. Néanmoins, cette embellie reste
fragile. En effet, au 1er trimestre 2015, le nombre de
défaillances semble repartir à la hausse.
Une hausse des créations
imputable aux auto-entrepreneurs
Le nombre de défaillances
a sensiblement reculé en 2014
À RETENIR
À RETENIR
Sources: Insee, CCI Grenoble
et CCI Nord-Isère
Définitions:
Les créations d’entreprises
correspondent aux nouvelles
immatriculations dans le
répertoire Sirene, à l’exclusion
des reprises pour lesquelles
il y a continuité d’activité et de
localisation.
Pour aller plus loin: www.insee.fr
Définitions:
PSE: mesures destinées
à limiter le nombre des
licenciements.
Revitalisation économique :
recréer sur le territoire
concerné par les
licenciements autant
d’emplois que le nombre de
suppressions de postes.
Médiation du crédit: ouverte
à tout chef d’entreprise qui
rencontre des problèmes de
financement.
Cellule de prévention
accompagnement des chefs
d’entreprise qui rencontrent
des difficultés.
11 070 créations
d’entreprises
en 2014 dont
5 540 auto-
entrepreneurs
Évolution des créations d’entreprises
2008-2014 en Isère
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
2008
6 320
10 990
12 150
10 250 10 570 10 640 11 070
5 076 5 538
2 760 2 643
2 807 2 885
2009 2010 2011 2012 2013 2014
source: Insee, Sirene
Sociétés
Entreprises individuelles hors auto-entrepreneurs
Auto-entrepreneurs
Total
Un recul de 10 %
des défaillances
d’entreprises en
Isère en 2014
Évolution des défaillances d’entreprises en 2014
source: Banque de France
Défaillances
2014
Var sur
1 an
Isère 1 260 -9,8 %
Rhône-Alpes 6 650 -0,4 %
France Métropolitaine 60 650 -0,7 %
Bilan des principaux dispositifs d’accompagnement
des entreprises en difficulté en 2014
Dispositifs Commentaires
Plans de
sauvegarde
pour l’emploi
(PSE)
14 PSE en 2014, un nombre stable depuis
2011 / 729 licenciements (857 en 2013) /
depuis début 2015: 4 PSE correspondant
à 342 licenciements
Conventions
de revitalisation
13 conventions de revitalisation actives /
5 en cours d’élaboration
Médiation
du crédit
Depuis novembre 2008: 843 médiations
ayant contribué à préserver 7 281 emplois
Prévention
des difficultés
d’entreprises
249 contacts auprès de la CCI de
Grenoble en 2014, contre 288 en 2013 /
Secteurs d’activité: 63 % commerce, BTP
19 %, services aux particuliers 16 %
source: Unité Territoriale de l’Isère de la DIRECCTE
source: Préfecture de l’Isère
source: Banque de France
source: CCIG
Défaillances d’entreprise: ensemble des jugements prononçant
soit l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire, soit
directement la liquidation judiciaire.
Pour aller plus loin: www.banque-france.fr - www.altares.fr
/
4
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Tendances socio-économiques en Isère –
2015 –
n°1
LES CRÉATIONS D’ENTREPRISES
LES DIFFICULTÉS ET DÉFAILLANCES
Un taux de chômage plus faible
qu’aux niveaux régional et national
Fin 2014, en Isère le taux de chômage (8,3 %) a
atteint l’un de ses plus hauts niveaux depuis 1999.
Il reste cependant en moyenne, inférieur de
1,6point au taux national et de 0,6 au taux régio-
nal. L’Isère se positionne au 17ème rang (sur 94
départements) avec l’un des taux de chômage les
plus faibles.
En 2014, le taux de chômage du département a
augmenté de 0,3 point après avoir reculé de 0,2
en 2013. Cette hausse est quasi-identique à celle
de la France et de Rhône-Alpes (+0,4 point). Selon
les prévisions nationales de l’INSEE, le taux de
chômage devrait continuer à augmenter jusqu’à
mi-2015. Il est à craindre que cette tendance s’ap-
plique aussi au département de l’Isère.
Les demandeurs d’emploi:
une hausse quasi continue en 2014
Au 31 décembre 2014 le département comp-
tait 88 100 demandeurs d’emploi catégorie ABC
(demandeurs d’emploi avec ou sans activité
réduite), soit 6 000 personnes supplémentaires en
un an. Cette augmentation est deux fois plus impor-
tante qu’en 2013, sans toutefois atteindre les pics
de 2012.
La hausse départementale est, en 2014, plus
importante qu’au niveau national. Cette situation
défavorable s’explique principalement par de plus
grandes difficultés à sortir du chômage en Isère
qu’ailleurs. Parallèlement, les flux d’inscription au
chômage n’augmentent pas plus vite en Isère qu’en
moyenne nationale.
En 2014, la hausse du nombre de demandeurs d’em-
ploi a concerné les hommes comme les femmes et
toutes les tranches d’âge. Cependant, comme au
niveau national, les catégories plus éloignées du
marché de l’emploi (les plus de 50 ans, les chô-
meurs très longue durée et les allocataires du RSA)
enregistrent une augmentation relativement plus
importante. Pour ces populations fragiles, il s’agit
d’un chômage plus structurel que conjoncturel
contrairement au chômage des jeunes, plus sen-
sible aux fluctuations conjoncturelles.
En Isère, il existe des disparités territoriales : le
Nord-Isère a enregistré une évolution plus conte-
nue que le reste du département et demeure proche
de la moyenne régionale. Ceci peut en partie s’expli-
quer par le dynamisme de la métropole Lyonnaise.
À RETENIR
Un taux de
chômage qui
atteint l’un de
ses plus hauts
niveaux depuis
10 ans
Une augmenta-
tion
du nombre
de demandeurs
d’emploi en Isère
deux fois plus
forte qu’en 2013
Une hausse du chômage
qui s’est accélérée en 2014
Définitions:
Le taux de chômage: rapport
entre le nombre de chômeurs
et la population active. La
population active comprend les
personnes occupant un emploi
et les chômeurs.
Les catégories de demandeurs
d’emploi:
• Catégorie A: Demandeurs
d’emploi tenus de faire des
actes positifs de recherche
d’emploi et n’ayant exer
aucune activité sur la
période considérée.
• BC: demandeurs d’emploi
tenus de faire des actes
positifs de recherche
d’emploi et ayant exercé une
activité réduite sur la période
considérée
• Longue durée: demandeurs
d’emploi depuis plus d’un an.
• Très longue durée:
demandeurs d’emploi depuis
plus de deux ans.
Pour aller plus loin:
www.rhone-alpes.direccte.
gouv.fr/Demande-et-offre-d-
emploi-2015,15788
Taux de chômage fin 2014
et évolution sur l’année par zone d’emploi
Évolution du nombre de demandeurs d’emploi
catégories ABC en 2014
Evolution des demandeurs d’emploi en 2014
Plus de +13 %
De +10 % à +13 %
De +7,5 % à +10 %
Moins de +7,5 %
Demandeurs d'emploi ABC
Au 31
déc 2014
Évolution
annuelle
Isère 88 112 + 7,6 %
Allocataires RSA 12 116 +16,2 %
Plus de 50 ans 18 374 +10,1 %
Moins de 25 ans 14 414 +7,0 %
Longue Durée 33 609 +7,5 %
Très longue durée 16 717 +13,8 %
source: Pôle Emploi et Direccte – Données CVS brutes
ZE de Bourgoin-
Jallieu: 9,2 %
(+0,4)
ZE de Vienne-
Roussillon: 8,8 %
(+0,3)
ZE de Grenoble:
8 % (+0,3)
Isère: 8,3 % (+0,3 / 2013)
Rhône-Alpes: 8,9 % (+0,4)
France métropolitaine:
10,0 % (+0,4)
Isère: +7,6 %
Rhône-Alpes: +7,3 %
France métropolitaine:
+6,7 %
Haut Rhône
Dauphinois
+5,0 % +295
Porte
des Alpes
+7,2 % +834
Isère
Rhodanienne
+4,9 % +414 Bièvre Valloire
+8,2 % +404
Vals du
Dauphiné
+8,5 % +342
Voironnais
Chartreuse
+6,0 % +382
Sud
Grésivaudan
+10,6 % +312
Grésivaudan
+11,3 % +551
Oisans
+12,8 % +83
Trièves
+12,4 % +73
Matheysine
+5,1 % +62
Agglomération
Grenobloise
+7,8 % +2 380
Vercors
+15,0 %
+113
source: Insee
source: Pôle Emploi et Direccte – Données CVS brutes
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5
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Tendances socio-économiques en Isère –
2015 –
n°1
LE CHÔMAGE
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