Le PNNS : « Manger – Bouger », les facteurs de risque nutritionnel à tous les âges de la vie.
Les repères de consommation du PNNS
JL BORNET
L’alimentation joue un rôle très important sur la santé. A chaque âge de la vie, l’organisme
change, les besoins nutritionnels aussi : contrairement aux idées reçue ils ne diminuent pas
avec l’âge et certains augmentent même. Il est important de veiller à manger mieux et à
bouger tous les jours.
Une alimentation adaptée aux besoins nutritionnels associée à une activité physique
quotidienne participent à la prévention d’un certain nombre de maladies (diabète, maladie
cardio-vasculaire, cancer, etc.. ), à limiter les problèmes de fatigue et d’ostéoporose liés à
l’âge (permettant de réduire les risques de chute et de fracture), à stimuler les défenses
immunitaires, c’est-à-dire tout simplement à « bien vieillir ».
Bien manger, ce n’est pas que couvrir les besoins physiologiques, c’est aussi faire la cuisine,
déguster un mets ou partager un bon repas avec ses proches qui font partie du plaisir de vivre.
Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) a défini des objectifs
nutritionnels :
- 9 objectifs nutritionnels prioritaires en terme de santé publique :
o Augmenter la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le
nombre de petits consommateurs de fruits et légumes d’au moins 25 %.
o Augmenter la consommation de calcium afin de réduire de 25 % la
population des sujets ayant des apports calciques en dessous des apports
nutritionnels conseillés, tout en réduisant de 25 % la prévalence d’une
déficience en vitamine D.
o Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à moins de
35 % des apports énergétiques journaliers, avec une réduction d’un quart de la
consommation des acides gras saturés au niveau de la moyenne de la
population (moins de 35 % des apports totaux de graisse).
o Augmenter la consommation de glucides afin qu’ils contribuent à plus de
50 % des apports énergétiques journaliers, en favorisant la consommation des
aliments source d’amidon, en réduisant de 25 % la consommation actuelle de
sucre simple et en augmentant de 50 % la consommation de fibres.