Roche présente les résultats actualisés de son étude sur l`agent

Communiqué de presse
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Bâle, le 8 janvier 2016
Roche présente les résultats actualisés de son étude sur l’agent
immunothérapeutique anticancéreux expérimental atezolizumab dans le cancer
avancé de la vessie
L’expression accrue du PD-L1 (programmed death-ligand 1) est certes associée à des taux de réponse
plus élevés, mais de faibles niveaux d’expression n’induisent pas forcément une absence de réponse.
Les réponses étaient continues chez la majorité des patients.
Des réponses complètes (RC) ont pu être observées quel que soit le niveau d’expression du PD-L1.
Roche (SIX: RO, ROG; OTCQX: RHHBY) a annoncé aujourd’hui les résultats actualisés de son étude pivot
de phase II IMvigor 210 sur l’agent immunothérapeutique anticancéreux expérimental atezolizumab
(MPDL3280A) chez les patients présentant un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique. La
survie globale médiane (OS médiane) chez cette population de patients lourdement prétraités était de
11,4 mois [IC à 95%: 9,0, NE] pour les individus avec de hauts niveaux d’expression du PD-L1 et de 7,9 mois
[IC à 95%: 6,6, 9,3] pour la population globale de l’étude. L’étude a également montré que 84% (n=38/45) des
patients ayant répondu à l’atezolizumab ont continué d’y répondre indépendamment de leur statut PD-L1
lors de l’évaluation des résultats avec une phase de suivi plus longue de 11,7 mois. La durée médiane de
réponse n’a pas encore été atteinte. L’atezolizumab s’est avéré bien toléré et les effets indésirables
concordaient avec ceux observés dans le cadre des actualisations précédentes. Ces données ont été présentées
à l’occasion du symposium 2016 sur les cancers de l’appareil génito-urinaire de l’American Society of Clinical
Oncology (ASCO GU).1
«Il est encourageant de voir que la majorité des patients présentant un cancer de la vessie de stade avancé et
ayant répondu à l’atezolizumab ont continué de répondre au traitement lors du suivi prolongé, s’est félicité
Sandra Horning, MD, Chief Medical Officer et Head of Global Product Development. Nous sommes
impatients de partager ces résultats avec la FDA américaine ainsi que d’autres autorités sanitaires et espérons
pouvoir dès que possible mettre l’atezolizumab à la disposition des médecins traitants et de leurs patients.»
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Roche prévoit de soumettre sous peu ces données à des autorités de santé à l’échelle internationale ainsi qu’à
la FDA américaine sous le statut de percée thérapeutique. Ce statut vise à accélérer le développement et
l’examen des médicaments susceptibles d’apporter des améliorations substantielles par rapport aux
traitements existants pour des maladies graves.
A propos de l’étude IMvigor 210
IMvigor 210 est une étude ouverte multicentrique de phase II, comportant un seul groupe, qui vise à évaluer
l’innocuité et l’efficacité de l’atezolizumab chez les patients présentant un carcinome urothélial localement
avancé ou métastatique, quel que soit leur statut PD-L1. Les patients participant à l’étude ont été répartis en
deux cohortes. La première cohorte était constituée des patients n’ayant reçu aucun traitement antérieur
pour leur carcinome urothélial localement avancé ou métastatique, mais inéligibles pour un traitement de
première ligne à base de cisplatine. Les résultats obtenus dans cette cohorte ne sont pas encore matures. Les
résultats actualisés relatifs à la deuxième cohorte ont quant à eux été annoncés aujourd’hui. Cette cohorte
incluait les patients présentant une progression de leur maladie pendant ou après un traitement antérieur par
chimiothérapie à base de platine (prétraitement lourd). 41% des patients participant à l’étude avaient reçu 2
traitements ou plus pour leur maladie métastatique. Les participants ont reçu une dose intraveineuse de
1200 mg d’atezolizumab au jour 1 de plusieurs cycles de 21 jours jusqu’à la progression de la maladie
(cohorte 1) ou la perte du bénéfice clinique (cohorte 2).
Les co-critères d’évaluation primaires de l’étude incluaient l’ORR selon RECIST v1.1 confirmé par une
instance indépendante de contrôle centrale, ainsi que l’ORR selon critères RECIST modifiés évalué par les
investigateurs. Les critères d’évaluation secondaires incluaient la durée de la réponse, la survie globale, la
survie sans progression, ainsi que l’innocuité. Au moyen d’un test immunohistochimique expérimental mis
au point par Roche Tissue Diagnostics, les patients ont été sélectionnés en fonction de leur histologie, de
leurs traitements antérieurs et de l’expression du PD-L1 sur les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs.
Résultats relatifs à la deuxième cohorte de l’étude IMvigor 210 (suivi médian de 11,7 mois – plage de
0,2+ à 15,2 mois)
Expression mesurable
du groupe d’étude
CI 2/3
(expression moyenne
et élevée)
CI 1/2/3
(tous les niveaux
d’expression)
ITT (population en
intention de
traitement), tous les
patients
Nombre de patients 100 207 310
3/6
ORR* (co-critères d’évaluation primaires)
ORR, %
ORR selon RECIST v1.1
confirmé par une instance de
contrôle indépendante
26
(IC: 18, 36)
18
(IC: 13, 24)
15
(IC: 11, 19)
Réponse complète 11% 6% 5%
DoR (évaluation par une instance de contrôle indépendante; RECIST v1.1; critère d’évaluation
secondaire)
DoR médiane, mois
Non atteinte dans tous les sous-groupes PD-L1
(2,0*, 13,7* mois, * valeurs tronquées)
PFS (évaluation par une instance de contrôle indépendante; RECIST v1.1; critère d’évaluation
secondaire)
PFS médiane, mois
(IC à 95%)
2,1
(IC: 2,1, 4,1)
2,1
(IC: 2,0, 2,1)
2,1
(IC: 2,1, 2,1)
PFS à 6 mois
30%
(IC: 21, 39)
23%
(IC: 18, 29)
21%
(IC: 17, 26)
OS (critère d’évaluation secondaire)
OS médiane (mois)
11,4
(IC: 9,0, NE)
8,8
(IC: 7,1, 10,6)
7,9
(IC: 6,6, 9,3)
OS à 12 mois
48%
(IC: 38, 58)
39%
(IC: 32, 46)
36%
(IC: 30, 41)
Innocuité (n=310)
L’atezolizumab s’est avéré bien toléré avec aucun décès imputable au traitement, un faible taux de
toxicités de grade 3 à 4 associées au traitement et aucune toxicité rénale due au traitement. Aucun
effet indésirable de grade 5 en lien avec le traitement n’a par ailleurs été rapporté.
o 16% des patients ont développé des effets indésirables de grade 3 à 4 en lien avec le traitement et
5% ont développé des effets indésirables de grade 3 à 4 liés à l’immunité.
o Les principaux effets indésirables de grade 3 à 4 dus au traitement étaient les suivants: fatigue
(2%), perte d’appétit, anémie, inflammation des parois pulmonaires (pneumonite), hypertension
et hypotension, colite, arthralgie, dyspnée, enzymes dans le sang (élévation des taux
d’ALT) (1% pour chacun de ces symptômes).
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*Evaluation de l’ORR par une instance de contrôle centralisée (RECIST v1.1) et par les investigateurs sur la base de critères RECIST
modifiés (co-critères d’évaluation primaires). CI: cellule immunitaire infiltrant les tumeurs; ITT: intention de traitement; IC:
intervalle de confiance; NE: non estimable; DoR: durée de la réponse; CR: réponse complète; ORR: taux de réponse objectif; PFS:
survie sans progression; OS: survie globale
En plus de l’étude IMvigor 210, Roche réalise actuellement une étude de phase III randomisée appelée
IMvigor 211 dans le cadre de laquelle l’atezolizumab est comparé à la chimiothérapie standard chez les
patients présentant un carcinome urothélial métastatique qui s’est aggravé après le traitement initial. Toutes
les études incluent l’évaluation d’un test compagnon développé par Roche Tissue Diagnostics dans le but de
déterminer le statut PD-L1.
A propos du cancer urothélial métastatique
Le cancer urothélial métastatique est associé à un pronostic défavorable ainsi qu’à des options thérapeutiques
limitées. Cette maladie n’a bénéficié d’aucune nouvelle avancée majeure depuis près de 30 ans. Le cancer
urothélial est le neuvième cancer le plus fréquent au monde avec 430 000 nouveaux cas diagnostiqués en
2012. Il est responsable d’environ 145 000 décès chaque année dans le monde. Les hommes ont trois fois plus
de probabilité de développer un cancer urothélial que les femmes. Cette maladie est par ailleurs trois fois plus
fréquente dans les pays développés que dans les pays moins développés.
A propos de l’atezolizumab
L’atezolizumab (également connu sous le numéro de code MPDL3280A) est un anticorps monoclonal
expérimental mis au point pour cibler et fixer une protéine appelée PD-L1 qui s’exprime dans les cellules T et
les cellules immunitaires infiltrant les tumeurs. PD-L1 interagit avec PD-1 et B7.1, ces deux protéines étant
présentes à la surface des cellules T et entraînant l’inhibition de ces dernières. En bloquant cette interaction,
l’atezolizumab pourrait permettre l’activation des cellules T, restaurant ainsi leur capacité à détecter et
combattre efficacement les cellules tumorales.
A propos de Roche dans l’immunothérapie anticancéreuse
Depuis plus de 30 ans, Roche développe des médicaments dans le but de définir de nouveaux traitements en
oncologie. Aujourd’hui, nous nous investissons plus que jamais pour proposer des options thérapeutiques
innovantes aidant le système immunitaire des patients à lutter contre le cancer.
A propos de l’immunothérapie anticancéreuse personnalisée
L’objectif de l’immunothérapie anticancéreuse personnalisée est de fournir aux différents patients des
options thérapeutiques sur mesure en fonction de leurs besoins spécifiques. Notre programme de R&D dans
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le domaine de l’immunothérapie anticancéreuse personnalisée porte sur plus de 20 candidats expérimentaux,
dont huit font actuellement l’objet d’études cliniques. Toutes les études comprennent l’évaluation prospective
de biomarqueurs visant à déterminer quels patients seraient des candidats appropriés pour nos médicaments.
Dans le cas de l’atezolizumab (également connu sous le nom MPDL3280A), le point de départ de
l’immunothérapie anticancéreuse personnalisée est le test IHC portant sur le PD-L1 (programmed death
ligand-1). Ce test mis au point par Roche Tissue Diagnostics est basé sur l’anticorps SP142. L’objectif du PD-
L1 en tant que biomarqueur est d’identifier les personnes qui sont les plus susceptibles d’obtenir un bénéfice
clinique de l’atezolizumab administré seul ainsi que les personnes éligibles pour des associations
thérapeutiques; l’objectif n’est pas d’exclure des patients des possibilités de traitement par l’atezolizumab
mais plutôt de permettre l’élaboration de traitements combinés offrant les meilleures chances de réponses
transformatrices. La possibilité de combiner l’atezolizumab avec plusieurs chimiothérapies pourra ouvrir de
nouvelles options thérapeutiques pour une grande variété de tumeurs indépendamment du niveau
d’expression du PD-L1.
A propos de Roche
Roche, dont le siège est à Bâle, Suisse, figure parmi les leaders de l’industrie pharmaceutique et diagnostique
axée sur la recherche. Numéro un mondial de la biotechnologie, Roche produit des médicaments
cliniquement différenciés pour l’oncologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, l’ophtalmologie et les
neurosciences. Roche est également le leader mondial du diagnostic in vitro ainsi que du diagnostic
histologique du cancer, et une entreprise d’avant-garde dans la gestion du diabète. Sa stratégie des soins
personnalisés vise à mettre à disposition des médicaments et des produits diagnostiques permettant
d’améliorer de façon tangible la santé ainsi que la qualité et la durée de vie des patients. Depuis sa fondation,
en 1896, Roche n’a cessé d’apporter une contribution majeure dans le domaine de la santé, au niveau
mondial. Vingt-neuf médicaments développés par Roche font partie de la Liste modèle de Médicaments
Essentiels de l’Organisation mondiale de la Santé, notamment des antibiotiques, des traitements
antipaludéens et des agents chimiothérapiques permettant de sauver des vies.
En 2014, le groupe Roche, qui comptait plus de 88 500 employés dans le monde, a consacré 8,9 milliards de
francs suisses à la recherche et au développement. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 47,5 milliards de francs
suisses. Genentech, aux Etats-Unis, appartient entièrement au groupe Roche, lequel est par ailleurs
l’actionnaire majoritaire de Chugai Pharmaceutical, Japon. Pour de plus amples informations, consulter le
site internet du groupe à l’adresse www.roche.com.
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