PROGRAMME DE PRÉVENTION ET GESTION DES RISQUES
Le Regroupement des universités québécoises
le zirconium, le sodium, le lithium et le
potassium qui produisent assez
d’oxygène pour se consumer
violemment lorsqu’ils entrent en contact
avec de l’eau ou d’autres produits.
Ces métaux requièrent donc des
agents extincteurs spéciaux tels des
poudres à base de graphite ou de
chlorure de sodium, par exemple, qui
agissent en refroidissant et en faisant
écran entre le métal et l’air ou le
comburant. L’agent extincteur est
ordinairement compatible avec un seul
métal et doit être choisi et utilisé avec
soin selon les recommandations du
fabricant.
Classe K
Les incendies de classe K impliquent les
huiles et les graisses de cuisson des
aliments.
Ces produits requièrent une solution
chimique qui agit par un effet de
refroidissement et un effet
d’étouffement.
Notes : Sauf permission spéciale, il est
interdit de charger un
halocarbure dans un extincteur
portatif.
La poudre peut encrasser les
mécanismes délicats tels que
les installations électroniques,
électromécaniques, optiques,
etc.
COMMENT RECONNAÎTRE L’EXTINCTEUR
APPROPRIÉ
L’information se trouve sur les
étiquettes des extincteurs. On
y retrouve les lettres, A, B, C, D
et K. Certains extincteurs ont
des lettres multiples AB, BC ou
ABC; ces extincteurs sont
donc capables d’éteindre plus d’une
classe d’incendie. Les extincteurs de
classes A et B ont une cote numérique
qui indique la capacité relative à
éteindre un incendie.
Les extincteurs de classe
C n’ont pas de cote
numérique puisque la
classe signifie seulement
que l’agent extincteur
n’est pas conducteur; les
extincteurs doivent donc avoir une
classe A, B ou AB.
Les extincteurs de classe D n’ont pas de
cote numérique puisque la classe
signifie qu’ils sont efficaces sur un métal
combustible.
Les extincteurs de classe K
n’ont pas de cote
numérique également
puisque la classe signifie
qu’ils sont efficaces sur un
incendie de graisse de
cuisson; ils peuvent avoir
aussi une classe A ou C.