Hager - LP ELEC

INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE N°1
Objectifs : Analyser les risques d’origine électrique
Identifier le type de protection adéquat pour la protection des biens et installations
Réagir au mieux face à un incendie d’origine électrique
Mise en situation : Régulièrement, il est relevé dans la presse des faits divers faisant part d’incendies d’origine électrique :
- Comment apparaissent les incendies d’origine électrique ?
- Quelles sont les mesures courantes de prévention ?
- Comment réagir face à un incendie d’origine électrique ?
Une explosion se déclare au niveau d’une chaîne d’encollage
automatique suivie d’un incendie qui se propage à l’ensemble de
l’installation et à un fût de colle néoprène ainsi qu’à un stockage de
mousse polyuréthane. Une fumée toxique est émise qui entraîne
l’intoxication de deux salariés. La cause retenue comme source de
l’accident est celle d’une étincelle d’origine électrostatique au niveau
d’un convoyeur.
D’après INRS
Meunet-sur-Vatan.
Mercredi matin, les habitants du lieu-dit Vornault, situé sur la
commune de Meunet-sur-Vatan s’attendaient à une coupure
d’électricité. Ils avaient reçu une lettre d’ERDF leur annonçant que le
transformateur qui les alimentait devait être remplacé. Ils ont bien vus
les employés de l’entreprise SDEL accompagnés d’un technicien
d’ERDF effectuer leur travail. Puis, une fois l’intervention terminée, ils
sont repartis.
A ce moment les habitants ont constaté beaucoup de faits anormaux
sur les appareils électriques de leur logement. L’inquiétude les a
obligés à sortir pour demander aux voisins s’ils avaient les mêmes
problèmes. Huit maisons ont ainsi été touchées par une surtension…
« J’étais dans le jardin, lorsque je suis rentré à la maison, par
habitude j’ai branché la prise de courant du décodeur de la télévision.
Il a explosé, les prises d’antenne et de courant ont été éjectées et il a
commencé à prendre feu. Par peur, j’ai dû le sortir de la maison »
Dans les pièces à l’étage, les radiateurs électriques ont fondu. Des
traces de brûlures sur le sol témoignent de la chaleur dégagée
Source : La nouvelle république
4 septembre 2002. Un début de feu est en cours dans une
chambre de bonne au 7e étage d’un immeuble cossu de
Neuilly-sur-Seine. Les occupants sont absents. Ce sont des voisins
qui alertent les pompiers. Lorsqu’ils ont enfoncé la porte, ils ont
aussitôt été balayés par une onde de chaleur de plus de 1.000 degrés
due à une accumulation de gaz de combustion dans la pièce. Cinq
morts, âgés de 22 à 27 ans. Les pompiers de Paris n’avaient pas
connu ça depuis longtemps…
Le procès, qui s’était déroulé du 12 au 14 février dernier, avait mis en
lumière la vétusté de la chambre de bonne. De l’aveu même de la
propriétaire, son installation électrique était non conforme, faute
d’avoir été rénovée depuis 1981. Pis : les deux locataires ont
surchargé l’installation électrique, branchant une multitude d’appareils
(bouilloire, radio-réveil, plaques chauffantes, télévision, décodeur,
ventilateur) là où l’installation ne pouvait supporter qu’un sèche-
cheveux.
Source : Edition France Soir
L'enseigne du bricolage Brico Dépôt, filiale
de Kingfisher, rappelle des radiateurs
électriques de la marque Kietys vendus entre
juin et novembre 2006. Ces appareils aux
thermostats défectueux pourraient provoquer un
départ de feu.
Bricot Dépôt rappelle des radiateurs électriques en
raison d'un défaut sur les thermostats qui risque de
«provoquer un départ de feu», a indiqué l'enseigne
de bricolage lundi dans un communiqué.
La société Domalys, fabricant et distributeur de ces
radiateurs, demande à ce que certaines séries du
modèle Kietys à «chaleur douce à fluide
caloporteur», acheté entre juin et novembre 2006,
soient éteint, précise un communiqué.
L'enseigne demande aux clients détenteurs des
modèles concernés de contacter le numéro vert mis
en place à cet effet: 0800 971 371.
Selon Brico Dépôt, 5.900 radiateurs sont concernés
par cet appel.
www.batiactu.com
Un incendie d'origine électrique
Un incendie s'est déclaré dans une résidence
secondaire située au lieu-dit « La cave de Rodern »,
hier peu après 14 h 30. Le feu aurait pris au niveau
de l'installation électrique (court-circuit), située à
l'étage, en l'absence du propriétaire. Les pompiers de
Colmar, Rodern, Thannenkirch et Ribeauvillé ont été
envoyés sur place pour maîtriser le sinistre, qui n'a
pas atteint l'habitation mitoyenne. Quant aux dégâts,
ils sont surtout dus à la fumée. La gendarmerie de
Ribeauvillé enquête.
Source : Dernières Nouvelles D'alsace
http://lpelec.ovh.org/

INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE N°2
APPARITION DES INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE
Pour qu’apparaisse un incendie, trois éléments doivent être réunis dans des proportions optimales (triangle du feu). Si
l'un de ces trois éléments n'est pas présent ou disparaît lors de la combustion, le feu n'existe pas.
Une matière capable de brûler: c'est le
"combustible" (papier, bois, tissu,
charbon, fuel, plastique, gaz, etc...)
De l'oxygène pour alimenter la
combustion : c'est le comburant
(généralement apporté par l'air qui contient 21%
d'oxygène).
Matières comburantes
Matières inflammables
Matières explosives
Echauffement
Etincelles
Tout conducteur parcouru par un courant électrique est le siège d’une
élévation de température due à la transformation d’une partie de
l’énergie électrique véhiculée en énergie thermique.
Energie électrique Loi d’Ohm
Energie dissipée
en chaleur (effet Joule)
Un échauffement anormal est principalement lié à :
 ………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
 ………………………………………………………………………………..
- ………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………....………..
- ………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………....………..
- ………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………....………..
L’intensité admissible dans une canalisation dépend de sa nature, de son
mode de pose et de sa section mais également du temps de passage du
courant.
On peut admettre que pour un temps limite, la valeur du courant peut être
supérieure à l’intensité admissible sous réserve de ne pas dépasser
l’échauffement maximum admis par la canalisation.
 ………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………..
Contrôle d’installations électriques par thermographie infrarouge
source : Auratec
Elles peuvent être dues :
 …………….………………………………………
.……………….……………………………………..
……………………………………………………….
……..……………………………………………...…
 …………….………………………………………
.……………….……………………………………..
……………………………………………………….
..……………………………………………..…….…
 …………….………………………………………
.……………….……………………………………..
……………………………………………………….
Les décharges électrostatiques sont notamment
produites par frottement entre matières solides,
liquides ou gazeuses.
Application : Indiquer l’origine probable
« d’incendie électrique » de chacune des
situations décrites dans les faits divers de la
page 1 (compléter le tableau ci-dessous)
W = U x I x t
U = R x I
(J) (V) (A) (s)
(V) () (A)
W = R x I² x t
(J) () (A) (s)
Situations
Origine de « l’incendie électrique »
Echauffement
Etincelles
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INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE N°3
MESURES COURANTES DE PREVENTION
Energie d’activation électrique
Mesures de prévention
Exemples
Echauffements
Surintensité
Protéger les installations électriques par
coupure automatique en cas de courts-
circuits ou de surcharges à l’aide de
fusibles ou disjoncteurs magnétothermique
adaptés
Fusible Disjoncteur
magnéto-thermique
Surtension
(foudre,
manœuvres)
- capter le courant de foudre et l’écouler
vers la terre (utilisation d’un paratonnerre)
- protéger les installations électriques contre
les surtensions à l’aide d’un parafoudre
Echauffement
dû aux appareils
thermiques
- utiliser du matériel certifié et compatible
avec les normes en vigueur
- respecter les règles d’installation et
d’utilisation préconisées
: Symbole indiquant qu’un luminaire
est adapté au montage direct sur des
surfaces normalement inflammables
: Symbole précisant la distance
minimale entre les luminaires qui concentrent
la chaleur et la surface éclairée
Résistance de
contact
Respecter un couple de serrage adéquat
Clé dynamométrique
Etincelles
Fonctionnement
normal des
appareils
Eviter que des étincelles n’entrent en
contact avec des matériaux inflammables
(disposer le matériel à l’intérieur d’armoires,
de coffrets,…)
Fonctionnement
anormal des
appareils
Electricité
statique
- réduction des frottements
- mise à la terre
- augmentation de la conductivité des corps
isolants
- humidification de l’atmosphère (une
humidité de l’air voisine de 70% empêche
souvent les charges électrostatiques de
prendre naissance)
- neutralisation des charges engendrées par
les corps non conducteurs (éliminateur)
- générateur d’ions négatifs
Mise à la terre
²
Dans tous les cas, un gage de sécurité réside dans le respect :
- …………………………………………………………………………………………….………………………………..……
- …………………………………………………………………..……………………………………………………….………
Eliminateur
(brosse en
fibre de
carbone)
Parafoudre
Paratonnerre
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INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE N°4
ACTIONS FACE A UN INCENDIE D’ORIGINE ELECTRIQUE
..……………………………………….. ………………………………….…… ………………………………….……
………………………………….……
Pour compléments voir : « Eclairages de sécurité » et « Alarmes incendie »
Différentes classes d’incendie et moyens d’extinction
Classe A
Feux de
solides
Classe B
Feux de liquides ou solides liquéfiables
Classe C
Feux de
gaz
Classe D
Feux de
métaux
Classe F
Feux liés
aux
appareils de
cuisson
Combustibles
- Bois
- Papier
- Carton
- Charbon
- Végétaux
- Textiles
naturels
- Liquides
particulière-
ment
inflammables
(Ethers,
cétones,
solvant,
alcools, ...)
- Liquides
inflammables
1ère catégorie
(Pétroles,
kérosène,
essence,
white-spirit,...)
- Liquides
inflammables
2éme catégorie
(Gas-oil, huile,
graisse, ...)
- Matière
plastique
- Tissus
synthétiques
- Caoutchouc
- etc...
- Gaz de
ville
- Butane
- Propane
- Méthane
- etc...
- Aluminium
- Magnésium
- Sodium
- Potassium
- Lithium
- Baryum
- etc...
- Huiles
végétales et
animales
- Graisses
végétales et
animales
- etc...
Types d’extincteurs
Moyens d'extinction
- Eau (jet
plein / jet
diffusé)
- Eau (avec
ou sans
additif)
- Poudre
polyvalente
- Mousse
(chimique /
physique)
- Poudre
polyvalente
- Dioxyde de
carbone
- Halons
- Mousse
physique anti
alcool
- Poudre
polyvalente
- Dioxyde de
carbone
- Halons
- Mousse
physique
- Poudre
polyvalente
- Eau
diffusée avec
additif
- Poudre
polyvalente
- Dioxyde
de carbone
- Halons
- Poudres et
liquides
spéciaux
- Sable sec
- Ciment
- Poudre
polyvalente
par
projection
horizontale
- Mousse
physique
par
projection
horizontale
- Application
d'un
"couvercle"
ou d’un linge
humide
Extincteurs à eau
Ils projettent de l'eau sous forme
d'un jet plein ou pulvérisé. Ils
éteignent des feux par
étouffement et refroidissement.
Ne pas utiliser sur des courants
électriques.
Extincteurs à eau avec additif
C'est le même principe de
fonctionnement que les
extincteurs à eau. Cependant,
l'ajout de certains additifs modifie
les propriétés d'extinction ce qui a
pour effet de réduire la grosseur
des gouttes d'eau, facilitant son
imprégnation et augmentant son
pouvoir refroidissant.
Extincteurs à mousse
La mousse chimique est très
corrosive. Ne pas utiliser sur
courant électrique.
Extincteurs à poudre
Il existe 2 types d'extincteurs à
poudre : de classe ABC (dit
polyvalent) ou BC. Ils projettent la
poudre extinctrice grâce à la
pression fournie par la libération
d'un gaz ou par une compression
préalable (étouffement, souffle et
inhibition). Ils peuvent être utilisés
en présence d'appareils ou
conducteurs sous tension.
Extincteurs au dioxyde de
carbone
Le produit extincteur est un gaz
inerte: le dioxyde de carbone
(CO2). Il combine 3 modes
d'extinction:
- refroidissement, dû à la détente
du gaz ("neige carbonique").
- étouffement (le CO2 prive le feu
d'oxygène et va donc l'éteindre)
- soufflage (la pression de sortie
du CO2 va permettre de souffler
les flammes).
Cet extincteur convient pour les
feux d'appareils électriques.
Extincteurs automatiques fixes
On en recense deux types
principaux: à eau (sprinklers) ou à
gaz (halons).
Il s'agit d'un réseau hydraulique
sous pression, en hauteur, sur
lequel sont disposées à intervalles
réguliers des douches.
Application : Indiquer dans le tableau ci-dessous les différents types
d'extincteurs pouvant être employés selon les classes de feux :
AGENTS EXTINCTEURS
CLASSE DE FEUX
Emploi sur courant
électrique inf. à 1000V
A
B
C
D
F
Eau
Dangereux si jet plein
Eau avec additif
Sans danger si jet diffusé
Mousse
Dangereux
Poudre BC
Sans danger
Poudres Polyvalentes
Dioxyde de carbone (CO2)
Halons
18
Téléphone pour
la lutte contre
l’incendie ; services
départementaux
d’incendie et de secours
http://lpelec.ovh.org/

INCENDIES D’ORIGINE ELECTRIQUE N°5
Documentation : extraits de la norme NF C18-510
13.1 Généralités
…
En matière d’incendie, la réglementation vise à assurer la protection des personnes, mais aussi du public et de l’environnement. Pour
cela, l’EMPLOYEUR doit élaborer des INSTRUCTIONS DE SECURITE précisant les conditions d’intervention des secours, ainsi que
les moyens et équipements à mettre en œuvre. Ces instructions doivent respecter les prescriptions générales du code de travail et les
prescriptions particulières développées dans cet article.
La mise en œuvre des prescriptions suivantes doit être effectuée par du personnel désigné et formé à cet effet.
Le matériel et les équipements utilisés doivent être entretenus et vérifiés …
13.2 Incendie sur ou près des ouvrages ou des installations électriques
Ce paragraphe a pour but de donner des informations sur la conduite à tenir en cas d’incendie sur ou près des OUVRAGES ou des
INSTALLATIONS électriques pour ne pas aggraver la situation.
Si un incendie se déclare, soit sur un OUVRAGE ou une INSTALLATION électrique, soit au VOISINAGE, il existe un risque
d’électrisation pour les personnes combattant le feu, notamment lors de l’utilisation d’un agent d’extinction inadapté, ou suite à la
dégradation de l’OUVRAGE ou de l’INSTALLATION par le feu.
Le personnel qui constate l’incendie et qui donne l’alarme doit préciser le lieu de l’incendie et, si possible, la nature du risque
électrique. Il ne peut combattre le feu que s’il a reçu une formation adaptée et a été désigné en conséquence par son EMPLOYEUR. Il
doit suivre les instructions de son EMPLOYEUR ou du CHEF D’ETABLISSEMENT et observer, d’une part les prescriptions
particulières de la consigne d’incendie affichée, d’autre part les prescriptions suivantes.
13.2.1 Prescriptions générales
Mettre hors tension, chaque fois que possible, le MATERIEL en feu et, éventuellement, les OUVRAGES ou les INSTALLATIONS
voisins.
En HT, la MISE HORS TENSION de tout ou partie de l’OUVRAGE ou de l’INSTALLATION ne peut être réalisée que par une personne
QUALIFIEE et désignée par son EMPLOYEUR.
N’utiliser, après avoir vérifié que les produits sont adaptés au sinistre et aux caractéristiques de l’OUVRAGE ou de l’INSTALLATION
considéré, que des appareils mettant en œuvre :
• soit du dioxyde de carbone (C0 ) ;
• soit de la poudre (bicarbonate de soude hydrofugé) ;
• soit de l’eau pulvérisée.
Ne pas utiliser :
• les lances à jet bâton ;
• tout extincteur conforme à la série de normes NF EN 3-1 à 3-9, mais portant la mention “A ne pas utiliser sur courant électrique”.
Pour les autres extincteurs, se conformer strictement à l’inscription : “A ne pas utiliser sur tension supérieure à ... volts”, sauf s’il a été
préalablement procédé à la MISE HORS TENSION des OUVRAGES ou des INSTALLATIONS concernés.
Utiliser, éventuellement, le sable mis en place à cet effet.
13.2.2 Prescriptions complémentaires concernant l’utilisation d’extincteurs sur des
ouvrages sous tension ou susceptibles de l’être
Maintenir, entre la buse de l’extincteur et les PARTIES ACTIVES de l’OUVRAGE ou de
l’INSTALLATION, un écartement minimal (sauf indications contraires portées sur
l’extincteur) :
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS BT, jusqu’à 1 000 V inclus : ............................ 0,5 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS HT, jusqu’à 20 kV inclus : .................................. 1 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS HT, compris entre 20 kV exclus et 50 kV inclus : 2 m ;
• pour les OUVRAGES ou les INSTALLATIONS au-delà de 50 kV, l’utilisation des
extincteurs n’est autorisée que dans le cas où le CHEF D’ETABLISSEMENT ou le
CHARGE D’EXPLOITATION ELECTRIQUE confirme que la partie d’OUVRAGE ou
d’INSTALLATION sinistrée est hors tension, sans qu’elle soit obligatoirement
CONSIGNEE et sans être tenu de VERIFIER L’ABSENCE DE TENSION.
13.2.3 Prescriptions complémentaires concernant les lances de pulvérisation sur
des ouvrages sous tension ou susceptibles de l’être
a) Utiliser soit des lances conformes aux normes NF EN 15182-1, NF EN 15182-2, et
NF EN 15182-3, permettant le jet pulvérisé et répondant à des garanties de non
amorçage pour les lances équipant les postes incendie, soit des lances conformes à la
série des normes NF EN 671 pour les lances des Robinets d’Incendie Armés (RIA), et
respecter les instructions reçues.
Les diffuseurs de ces lances ne permettent que le jet pulvérisé et répondent à des garanties de non amorçage (angle de diffusion
supérieur ou égal à 30 °) ;
b) Maintenir, entre le diffuseur et les PARTIES ACTIVES de l’OUVRAGE ou de l’INSTALLATION, un écartement minimal de :
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS BT jusqu’à 1 000 V inclus : ..................................... 0,5 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS HT jusqu’à 20 kV inclus : .......................................... 1 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS compris entre 20 kV exclus et 50 kV inclus : ............. 2 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS compris entre 50 kV exclus et 250 kV inclus : ............3 m ;
• OUVRAGES ou INSTALLATIONS au-delà de 250 kV : .................................................... 4 m.
L’ouverture de la lance doit être réalisée avant que le jet ne soit dirigé sur le foyer, afin de s’assurer que le jet possède la qualité de
diffusion nécessaire. La manœuvre de la lance doit être lente pour éviter que les gouttes d’eau ne se touchent (éviter l’amorçage).
Il y a lieu de porter une attention particulière à l’eau de ruissellement.
13.4 Incident en zone présentant des risques d’explosion
La remise sous tension ou la manœuvre d’un MATERIEL contrôlant une partie d’INSTALLATION située en atmosphère à danger
d’explosion (atmosphère explosive ou ATEX) ne doit intervenir :
• qu’après contrôle du maintien des dispositions réglementaires relatives à la protection de ce risque ;
• qu’après s’être assuré que la remise sous tension peut être faite sans danger.
(1) Les extincteurs sont autorisés
au-delà de 50 kV si on a la certitude
que l’installation est hors tension
http://lpelec.ovh.org/