•CD ROM (ROM = Read Only Memory)
•ou mieux maintenant, sur PACS (Picture Archiving and
Communication Systems).
9. Visualisation
la visualisation des images bénéficie également des progrès
du numérique avec :
- écrans haute dénifition (consoles informatiques)
- sortie vidéo (magnétoscope VHS ou S-VHS) pour les ima-
ges dynamiques, de moins en moins utilisée au profit de
•ordinateur PC muni de Viewer Dicom ( fourni sur le CD
par le radiologue ou par un Viewer spécifique comme
«e.film»)
•ou grâce à un système de visualisation multimédia
(comme MPEG 4).
- la reprographie argentique, technique des films radiolo-
giques connue par des générations de médecins, est main-
tenant en voie de disparition
10. Gestion de l’information
Le film laser reste encore aujourd’hui le support principal.
Cependant la multiplicité des images (un scanner abdominal
comporte parfois sur les nouvelles machines plus de 1000
images) rend impossible sur le plan économique et sur le
plan de la gestion du temps le transfert systématique de tou-
tes ces images au clinicien («So many images and so little
time!»).
De plus, le film laser n’est pas adapté à la transmission
d’examens complexes (dynamiques …). Le radiologue doit
éditer une sélection des images les plus pertinentes. Malheu-
reusement, les images transmises sont souvent sélectionnées
de façon automatique (une sur deux, trois ou quatre) alors
qu’il serait souhaitable que ces images pertinentes soient
sélectionnées par des radiologues informés du contexte cli-
nique et des besoins de l’urologue.
La TDM est en passe de devenir un examen opérateur-dépen-
dant si les cliniciens n’ont accès qu’à ces images plus ou
moins bien sélectionnées.
Il est donc indispensable de conserver l’ensemble de l’exa-
men dans le service de radiologie (sur film, support numé-
rique ou idéalement dans un PACS), pour des raisons médi-
co-légales, mais également pour pouvoir retrouver les ima-
ges manquantes.
La transmission des images 3D peut se faire sous forme
dynamique au format DICOM 3 (succession d’images avec
une fréquence prédéfinie) ou simplement et à faible coût
grâce à des fichiers vidéo enregistrés sur cassette VHS ou
mieux sur CD-Rom.
Le développement des PACS et des réseaux devraient per-
mettre de simplifier le problème en permettant la transmis-
sion directe des images sur la console du clinicien (cf chapi-
tre PACS).
III. PRINCIPES DE L’ACQUISITION D’UNE
IMAGE AU SCANNER
1. Création des images
Les faisceaux de rayons X traversant un objet subissent une
atténuation par absorption et diffusion qui dépend de la com-
position atomique du tissu et de l’énergie des rayons X inci-
dents.
La mesure des densités des tissus biologiques se fait à partir
de l’absorption du faisceau de rayons X.
L’image est reconstituée par calcul et représente la « tran-
che » du corps humain explorée (Figure 9).
a) Le spectre énergétique du rayonnement X
Il est caractérisé par son énergie moyenne et la largeur de son
spectre.
Trois niveaux d’énergie moyenne sont disponibles en cli-
nique :
- 80 kV, utilisé surtout en pédiatrie ou pour des comparai-
sons de densités avec les hautes énergies
- 120 kV, énergie moyenne, utilisée pour les patients minces
- 140 kV, qui améliorent le rapport signal/bruit et la qualité
de l’image chez les patients « épais », mais qui est plus
irradiant
b) Densité au scanner & unités Hounsfield
La densité (opacité) dépend de µ :
µ : coef d’absorption linéaire (cm-1). Pour un élément chi-
mique donné, il dépend de sa densité et varie en fonction de
l’énergie des photons incidents.
µ = 1/L. Log Io
I
La formule mathématique qui relie le coefficient d’atténua-
786
Figure 9 : Profils d’absorption