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Préambule
Un projet
…
qui
au départ n’est qu’un vœu bien hypothétique …
qui,
peu à peu, grâce à la collaboration de proches, d’amis, de professionnels,
et par des recherches personnelles, prend forme , s’enrichit …
et qui
devient enfin un mémoire sur le granite du Sidobre, mémoire que j’ai
intitulé :
Le Sidobre
Le SidobreLe Sidobre
Le Sidobre
: le royaume du roi Granit(e)
: le royaume du roi Granit(e): le royaume du roi Granit(e)
: le royaume du roi Granit(e)
Pour ne froisser ni les géologues qui écrivent granite avec un « e » , ni les carriers, les
granitiers, les professionnels qui l’écrivent sans « e », je me suis permis d’utiliser les
deux orthographes (en essayant de bien faire attention à ne pas oublier le « e » pour la
partie géologie, et de l’écrire sans « e » pour la partie industrie).
Pourquoi un tel projet ?
C’est en 1990, à l’âge de 5 ans, que je découvrais, pour la toute première fois, le
Sidobre. C’était lors d’une sortie éducative de l’école de mon village. De ce voyage,
ma mémoire a conservé des images et des moments si insolites qu’ aujourd’hui , j’ai
du mal à me persuader que cela date de plus de quinze ans. Je revois très bien cette
vieille dame qui, à l’aide de son bâton, parvenait à faire « bouger » ce fameux rocher
tremblant des Sept faux. Je me revois parfaitement avec mes camarades de classe à
côté cette immense « oie » en pierre, ou encore sous cet énorme et impressionnant
rocher qu’est la « Peyro Clabado ».
Est-ce depuis ce jour là, en visitant le musée de Mr Jean Cros, que m’est venue la
passion des pierres ? Je ne sais pas mais ce qui est certain c’est que depuis, je
retourne souvent dans le Sidobre et toujours avec autant d’enthousiasme. A un tel
point que, dès la fin 3éme , j’entrepris toutes les démarches pour m’inscrire au CFA
de Lacrouzette afin de préparer le CAP de tailleur de pierre, et qui allait me servir de
tremplin pour entrer dans le monde des hommes de la pierre.