TD3 EM TSI 2015-2016 Exercice 1 : Etude de structures simples avec le - théorème de Gauss - > alors "#$ = < alors "#$ = 0 c) 1) Appliquer le théorème de Gauss et en déduire On va chercher à déterminer, avec un repérage l’expression du champ en tout point de sphérique (, , ), le champ électrostatique créé l’espace. par une sphère, de centre , de rayon , chargée d) uniformément en surface avec une densité > 0. potentiel électrostatique en tout point de Calcul du flux de : = ) ) i) &∞) = 0, donner l’expression du en posant La charge totale est donc = 4 . a) En utilisant la continuité du potentiel &) et Faire l’analyse des invariances de la e) fonction densité surfacique de charges et l’espace à l’aide de ). Tracer les fonctions ) et &). en déduire la variable dont dépend le On applique le théorème de Gauss champ électrostatique. > = ) × 4 "#$ = '( '( ) = 4'( On peut déterminer le potentiel + *+ &) = 4'( On en déduit le potentiel associé : En prenant &∞) = 0, , alors : &) = ii) Faire l’analyse des symétries de la distribution de charges et en déduire la direction du champ électrostatique. iii) Vérifier alors qu’une surface de Gauss sphérique de rayon et de centre O est appropriée pour obtenir l’expression de ϕ. Exprimer alors ce flux. L’ensemble des plans de symétrie contenant le point le point et le point , où l’on cherche à déterminer le champ, sont des plans de symétrie. L’intersection de ces plans se fait suivant . Donc , , ) = , , ) . < = ) × 4 "#$ =0 '( =0 Le potentiel est alors constant &) = *+. Cette constante doit vérifier la continuité du potentiel électrique en = donc : &) = &) = 4'( -./0 On peut tracer les profils associés : La distribution de charges est indépendante des paramètres et , donc , , ) = ). Une surface de Gauss sphérique de rayon est appropriée ici compte tenue des résultats précédents Un cylindre infini, de rayon , porte une charge 2) = ) = ) . = ). b) = ) × 4 répartie uniformément en volume avec une a) densité volumique 1( positive. Détermination de "#$ i) ii) Déterminer la charge "#$ présente à l’intérieure de la surface de Gauss si < Déterminer la charge "#$ présente à En utilisant le théorème de Gauss, déterminer le champ électrostatique en un point quelconque de l’espace (on dégagera donc 2 situations ≤ et ≥ ). Représenter le b) graphe ). Construire le potentiel électrostatique & en choisissant son origine à la surface du l’intérieure de la surface de Gauss si > & = ) = 0. cylindre Représenter ce potentiel &) et donner sa valeur sur l’axe de révolution du cylindre. On peut distinguer deux cas : En proposant une surface de Gauss cylindrique, on trouve l’expression du champ pour donné : - > < ) = ) = 4 pour < 456 pour > On trouve le potentiel associé : - &) = 456 7 6 ) - pour < TD3 EM &) = - 456 5 ln ) pour > utilisant les questions précédentes. On donne \G = 9,1. 107?^ _`, = 1,6. 107^a *, b = 3,0. 10= \@ 7^ , '( = 8,9. 107^ d On a donc pour cette charge au repos une identification Exercice 2 : Rayon classique de l’électron 1) On considère une distribution volumique de charges de densité volumique ρ uniforme contenue dans une sphère. On note Q la charge totale. Déterminer l’expression du champ électrostatique et du potentiel électrostatique en tout point en fonction de Q, R et '( . On utilise les coordonnées sphériques. Tous les plans contenant le point M et O sont des plans de symétrie donc le champ est radial = , , ) . On a invariance pour toutes rotations autour de O de la distribution de charges : = ) On propose très logiquement une sphère pour la surface de Gauss , > : ) = 6 - qui donne alors : 3 = \b 20'( Soit : = 3 ≈ 1,7g\ 20'( \b Exercice 3 : Le condensateur plan et diédrique Un vidéo projecteur utilise des forces électrostatiques afin d’orienter les micro-miroirs réfléchissant la lumière à projeter. -./0 , < : ) = -.5; /0 On trouve ensuite les potentiels : , , > : &) = + *+ = En -./0 potentiel nul à l’infini - TSI 2015-2016 < :&) = − ?, =.5/0 , 6 =.5; /0 ?, @AB+: &) = =./0 5 -./0 prenant un + *+ ′ → *+ ′ = C1 − 6 ?56 E Chaque cellule (pixel) est équivalente un condensateur dont la détermination de la capacité est nécessaire afin d’apprécier son temps de réponse électrique (par rapport aux temps de cadencements imposés par le signal vidéo). a) Etude « en position » condensateur plan : On va considérer le système équivalent à deux plans (P1) 2) On associe à une distribution de charges créant un champ électrostatique une densité volumique d’énergie électrique égale à /0 . Calculer l’énergie électrostatique FG de cette distribution en fonction de Q, R et '( . On a donc une énergie électrostatique totale : '( FG = I J K @BL 2 M5 4'( +I J K @BL ? N5 4 '( '( 1 FG = J K OI @BL 2 4'( M5 +I @BLQ P N5 '( 1 FG = J K 4 OI + I Q P 2 4'( M5 N5 ∞ V 5 '( −1 FG = J K 4 RS T + U P X Y 2 4'( 5 5 ( '( 1 1 J K 4 J + K 2 4'( 5 '( 6 3 FG = J K 4 J K = 2 4'( 5 20'( FG = 3) Einstein a postulé que l’énergie d’une masse \ au repos est égale à mc2. Calculer alors l’ordre de grandeur du rayon d’un électron en et (P2) parallèles et rectangulaires. (P1) et (P2) sont de dimension surfacique h et i et placés en regard l’un de l’autre à une distance j( . Une différence de potentiel positive F = &^ − & est maintenue entre ces deux plans. m^ ) j( F m ) j On néglige toute influence électrique extérieure. On suppose j( petit devant les longueurs h et i de sorte que les effets de bords soient négligeables (ce qui revient à supposer les plaques infinies et le condensateur idéal). 1) Déterminer, à l’aide du théorème de Gauss, le champ électrostatique kl ) rayonné en tout point par le plan m^ ) seul. On notera >0 la densité 2) surfacique supposé uniforme de ce plan. Déterminer le champ électrostatique k6 ) rayonné en tout point par le plan m ) seul. On notera - la densité surfacique supposée uniforme de ce plan. TD3 3) EM En déduire l’expression du champ entre les TSI 2015-2016 On obtient une capacité équivalente de 0,17 nF plaques. 8) L’ensemble {alimentation + miroir} de tous les On propose une surface de Gauss cylindrique centré sur pixels est équivalent à un condensateur de 1 nF chaque (contribution plan majoritaire de la cellule MOS d’alimentation). Si on suppose que l’ensemble est équivalent à un circuit RC, quelle est la valeur de la résistance de liaison à ne pas dépasser pour avoir un système électrique suffisamment rapide pour suivre un signal vidéo dont la cadence est de 20µs ? Il faut RC << 20 µs soit R << 20 kΩ b) Etude « en position » condensateur diédrique : Les plaques métalliques (P1) et (P2) forment maintenant Le flux à travers cette surface fermée nous donne alors : différence de potentiel continue et positive F = &^ − & En remarquant que le plan contenant la distribution est également un plan de symétrie alors : ^ = ? =0, k^ = Et donc un champ = 4) n . /0 o de leurs plans ; x" sa distance à leurs bords intérieurs et xG sa distance à leurs bords extérieurs. Une = = ^ + + ? '( Avec un dièdre d’angle w. On note Oz la droite d’intersection est maintenue entre les plans (P1) et (P2). On note , et y les coordonnées cylindriques du point M quelconque de l’espace entre les deux plaques. On néglige toujours les effets de bords. alors : 2'( Déterminer la capacité * du condensateur en fonction de h, i, j( et '( La capacité s’obtient en calculant la circulation du champ sur un parcours d’une armature à l’autre : 1) q6 p j = − p & = F = j( = j( = j( ' ' ' ' ( ( ( ( ( ql o0 Donc : * = 5) tG = 6) o0 lignes de champ et des équipotentielles. électrique tG ainsi que son unité. /0 dépend uniquement de . Justifier que les lignes de champ électrostatique entre les plaques soient des arcs de cercle centrées sur Oz. Dessiner des /0 rs Rappeler l’expression de la densité d’énergie u6 On admettra que le potentiel électrostatique &) Si &) alors orthoradial : zq{) = − { z{ Donc le et s’exprime en v. \7? En utilisant la fonction tG , déterminer l’énergie électrostatique FG accumulée par le condensateur chargé en fonction de * et F 1 1 FG = '( i@j( = *F 2 2 On donne i = 10µ\, h = 5µ\, j( = 2µ\, '( = 8,9. 107^ d. 7) Calculer la capacité équivalente des 1024×768 condensateurs en condensateur plan. parallèles dans le cas du Donc = − zq{) z{ { conduit à ) = − zq{) z{ champ est TD3 2) EM TSI 2015-2016 En appliquant le théorème de Gauss à la surface 5) élémentaire fermée comprise entre et + , y et y + y, et + , montrer que zq{) z{ Montrer que l’expression de la capacité du condensateur diédrique peut se mettre sous la = *+ forme *′ = /0 r hL C E en calculant la charge totale portée par (P1) On prend la surface suivante : =p ( /0 r Donc : *′ = 6) r p '( &^ −& F xG y = '( i hL J K w w x" hL C E Donner le rapport C’/C sachant que xG = 7µ\ et x" = 2µ\ et w=10°. On obtient C’/C ≈ 3, ce qui est logique, car on réduit l’épaisseur du condensateur. Exercice 4 : Le condensateur cylindrique Donc : ^ , + , y) − ^ , , y)) = 0 = | { = 0 Soit un champ qui se conserve donc ^ , + , y) = }u ^ , , y) donc = 0 }{ Or : }u }{ = } }{ zq{) Donc : 3) z{ C− zq{) z{ E= ^ z6 q{) z{6 = *+ Un condensateur est formé de deux cylindres conducteurs très longs (on néglige les effets de bords), d’axe y, séparés par un matériau dont la permittivité diélectrique '( . Le premier cylindre plein, de rayon ^, au potentiel &^ , porte la charge surfacique > 0 uniforme; le second, au potentiel & < &^ est creux et de rayon > ^ En déduire l’expression du potentiel & et du module du champ en M en fonction des constantes &^ , & et w On a donc &) = ~ + avec deux conditions aux limites imposées : &0) = &^ = Et : &w) = ~w + &^ = & Soit :&) = Donc = − q6 7ql zq{) z{ + &^ = ql 7q6 On donne le théorème de Coulomb exprimant le champ électrostatique à proximité immédiate d’un conducteur chargé en surface avec une densité : n = L (où L est le vecteur normal à la surface du /0 conducteur et dirigé vers l’extérieur de celui-ci). 4) Déterminer la densité surfacique de charges ^ ) sur (P1) pour une distance radiale au voisinage immédiat de (P1) A l’aide du théorème de coulomb, on a, à proximité directe du conducteur et pour une position radiale donné : &^ −& ^ ) = w '( a) Etude théorique 1) Déterminer le champ électrique entre les deux 2) Déterminer la capacité linéique *s en fonction de '( cylindres. et des caractéristiques géométriques du condensateur. 3) Donner l’expression de l’énergie électrostatique linéique FGs d’un tel système. Que vous évoque ce résultat si l’on introduit la charge linéique s ? n5 = l . On peut alors trouver la capacité linéique en /0 calculant la circulation pour aller de l’âme à la gaine : &^ − & = Donc *s = = ./0 C 6 E l ^ s ln J K = ln J K '( ^ 2ℎ'( ^ TD3 EM On a, par définition, tG = '( Donc FGs = /0 C n5l /0 / E z *^ j) est la capacité d’un condensateur plan : *^ j) = u6 y = ^ , 6 ./0 FG,s = '( 5 hL C 6 E 5l .5l6 o *( est la capacité d’un condensateur cylindrique : *( = ./0 s 2*s C6 E On retrouve l’équivalent linéique du condensateur plan b) TSI 2015-2016 3) l Pour faire la mesure de j, on relie la pièce (P ) et le cylindre (B) à la masse électrique. Quelle est alors l’expression de la capacité * en fonction de j ? Application : capteur de proximité On a donc un condensateur C2 équivalent à un fil et Pour asservir précisément la position d’un appareil de mesure à une distance microscopique d’un objet métallique, ou inversement la position d’une pièce de donc : * = 4) métal par rapport à un outil fixe, on peut utiliser un capteur capacitif de proximité. La tête de mesure de ce ./0 C 6 E l Application + '( .5l6 o ^ = 5\\; = 6\\; = 5\\; j = 0,1\\; '" ≈ 107^^ . \7^ . Donner la valeur de * . capteur comporte un cylindrique métallique (A) long de On obtient 8 pF cylindre métallique coaxial ouvert (B) plus long, de rayon Exercice 5 : Condensateur de 2e espèce à base circulaire plane (D) de rayon ^, entouré d’un intérieur dont une extrémité est exactement dans le a) plan (D). Description Soient deux fils verticaux, conducteurs, de longueur i et distant de ≪ i. On note ^ et la distance radiale respective d’un point avec chaque fil. Avec ^ ≪ i et ≪ i on pourra négliger les effets de bords. Les fils sont chargés respectivement avec une densité linéique + et − et placés aux potentiels &^ et & < &^ . 1) En appliquant le théorème de Gauss, donner l’expression du champ créé par chaque fil. 2) En travaillant dans le plan contenant les deux La pièce métallique plane (P) est parallèle à (D) à une fils, distance électrique total entre les deux fils. On notera, j. L’ensemble {(A),(B),(P)} forme une • • 1) la circulation du champ pour les besoins du calcul, le rayon faible de association de trois condensateurs : • mesurer Le condensateur {(A),(B)} de capacité constante *( 3) Le condensateur {(A),(P)} de capacité *^ j) 4) Le condensateur {(B),(P)} de capacité * j) ces deux fils ( ≪ ^ et ≪ ). Exprimer la capacité linéique *s . Les deux fils sont immergés sur une hauteur Représenter le schéma électrique équivalent de ℎ<i l’ensemble {(A),(B),(P)} entre les connexions de est dans l’air assimilé à du vide). Que peut-on dans de l’eau de permittivité diélectrique '( ' (le reste des fils émergeant remarquer de notable sur la fonction *ℎ) ? mesures 1 et 2. Quelle est l’expression de la capacité électrique * du capteur entre 1 et 2 ? b) Application : capteur de niveau C0 Proposer un protocole permettant de vérifier qu’une C1(x) C2(x) simple nappe de fils isolés électriquement permet d’obtenir un capteur linéaire de niveau de liquide (on On montre rapidement que * = *( + 2) l 6 ) l 6 ) Exprimer *( et *^ j) en négligeant les effets de bord. appréciera également la pertinence de la linéarité). Matériel à disposition : - Verrerie (bécher, burette graduée…) - Multimètre avec documentation technique TD3 - EM TSI 2015-2016 Nappes de fils isolés par une gaine en plastique Rq : Rappels sur les incertitudes de type B : S’il s’agit d’un appareil analogique (règle, cadran) alors ∆ = √ où est la graduation de l’appareil S’il s’agit d’un appareil numérique alors le constucteur donne une incertitude sous la forme d’une somme de deux termes : × x + % ~ht ht Avec constantes donnée par le constructeur, x est la valeur unitaire du dernier digit affiché. Une régression linéaire donne alors : L’incertitude est alors donnée par : ∆ = 2 × x + % ~ht ht) √12 ∆ = × x + % ~ht ht) √3 Le champ électrique total est donc : = La circulation t − t 2'( ^ ^ 2'( du champ électrostatique Cette linéarité est vérifiée mais le résidu de 0,1 montre une incertitude expérimentale notable est conduisant à une incertitude sur la pente de 10%. Il conservative et indépendante du chemin suivi. Il est s’agit surtout d’un effet lié à la faible valeur de la pratique de la mesurer dans le plan contenant les deux capacité. fils : = t + t 2'( ^ ^ 2'( − ^ ) ^ &^ − & = F= D’où : * = z7¡ z7¡ ^ ^ +p Op Q 2'( ¡ ^ − ^ ) ¡ Exercice 6 : Condensateur sphérique a) Partie théorique On considère deux conducteurs de géométrie sphérique de même centre . Le premier est une sphère de rayon − Rln J K − hL J KY 2'( − ^ et le second un calotte sphérique de rayon (bord Rln J K − hL J KY F≈ 2'( porte une charge ^ répartie uniformément en surface F≈ ln J K '( ./0 intérieur) et ? (bord extérieur). L’ensemble forme un condensateur sphérique. L’armature interne de rayon ^ et l’armature externe de rayon ? est reliée à la masse. ¢ £ C E En présence d’un liquide, on se retrouve alors avec deux condensateurs en parallèle, ce qui conduit à la capacité équivalente : *= '( h − ℎ) '( ' ℎ + ln C E ln C E La capacité est donc une fonction linéaire de la hauteur de liquide 1) Déterminer, à l’aide du théorème de Gauss, le 2) Exprimer la différence de potentiel &^ ) − champ entre les armatures. & ) en fonction de ^ , et '( TD3 EM 3) En déduire la capacité du condensateur sachant que = ^ + avec ≪ ^ D’après le théorème de Gauss, le champ entre les armatures est donné par : ) @BL = 4 ) = ,l /0 . Soit ) = ,l -./0 6 ,l C ^ − b) ^ 56 E≈ ,l G -./0 5l6 soit : * = Rq : En temps normal, l’atmosphère est partiellement ionisée et parcourue par de faibles courants électriques verticaux dont l’effet principal est de décharger le système Terre-atmosphère. Cependant l’activité orageuse et la foudre permettent de maintenir la stabilité du système. . La circulation entre les deux armatures donne :F = -./0 5l TSI 2015-2016 -./0 5l6 G Exercice 7 : Modélisation électrique d’une cellule (http://schwann.free.fr/neurobiologie_cellulaire03.htm l) Toutes cellules vivantes de l’organisme présentent une Application : différence de potentiel électrique transmembranaire ou On représente l’ensemble Terre-ionosphère comme un volumineux condensateur. potentiel de membrane. Quand la cellule est au repos, ce potentiel électrique reste stable : c’est le potentiel de repos. Les parois d’une membrane cellulaire sont sélectives et favorisent le passage de certains ions, par exemple ¥ . Ainsi, une membrane perméable aux ions ¥ sera le siège des phénomènes suivants : Ions K+ La Terre, de rayon R = 6380 km, se comporte comme un conducteur parfait de potentiel nul et porte une charge négative -Q (Q > 0) uniformément répartie sur sa surface, tandis que l’ionosphère représentée par une surface équipotentielle sphérique de rayon R + zo, de potentiel V possède une charge totale +Q. On suppose que l’atmosphère possède la permittivité du vide. Des mesures à l’altitude zo = 60 km ont permis d’évaluer le potentiel à environ 360 kV par rapport au potentiel de la Terre. 1) Justifier que le système se comporte comme un condensateur localement plan. Déterminer la valeur numérique de la capacité C. Ions Cl- Diffusion d’ions ¥ z0 << R. On retrouve le résultat précédent Application numérique : C = 7,55.10-2 F 2) dans la cellule Limitation de la diffusion par les ions Calculer l’énergie électrostatique Ue du système, ainsi que la valeur du champ E au niveau du sol. arrêtés négatifs par membrane restés la et à l’extérieur de la ^ On obtient FG = *& = 4,32v et, puisque l’ensemble cellule. est équivalent à un condensateur plan, le champ est uniforme et donné par = 3) q ¤0 = 6&. \7^ Calculer la charge -Q portée par la Terre puis donner la valeur de la densité surfacique de charge à la surface de la Terre. La membrane est globalement neutre et constitue un condensateur. Il apparaît alors une cellule moins riche en ions ¥ que l’extérieur. Le potentiel de Nernst, mesurable par des microélectrodes, est alors plus faible dans la cellule : Puisqu’il s’agit d’un condensateur Q=CV et donc Q=27,2kC et la densité surfacique est donc donnée par , = − 6 = −5,31 × 107^^ *. \7 -.5 TD3 EM TSI 2015-2016 Un conducteur occupant le demi espace infini j > 0 est alors caractérisé par une distribution de charges de o densité volumique 1j) = 1( j¬ C− E, alors que le demi espace j < 0 est vide (1 = 0). La surface de séparation est le plan yOz, ; ~ est une distance très petite de l’ordre de la dizaine de L\. Une membrane cellulaire est modélisée localement par un plan ¦y ; l’axe j est orienté vers l’extérieur de la 1) a) Donner la direction du champ électrostatique en tout point de l’espace ; de quelle(s) b) Déterminer, cellule. Une étude précise a permis de mesurer un potentiel −&( (avec &( > 0) dans la cellule et un potentiel ne dépendant que de j en dehors de la cellule : § variable(s) dépend sa norme ? en utilisant Maxwell Gauss, l’expression de pour j > 0 et j < 0 en j ≤ 0 &j) = −&( o¨ −&( 7 j > 0 &j) = admettant que le milieu impose un champ nul lorsque j tend vers +∞. En déduire l’expression du potentiel &j) en c) tout point de l’espace en fixant &0) = 0 Comment un biologiste peut-il, avec la connaissance du profile &j), obtenir l’expression de la densité L’énoncé suppose que le système présente un plan de volumique de charge dans l’espace ? symétrie yOz et zOx. Donc le champ électrostatique On obtient le champ électrostatique par : & = − = −`~ est suivant Ox. & t j o Donc : © j ≤ 0 j) = 0 &( o ¨ j > 0 j) = − 7 ~ Et avec Maxwell-Gauss : B = zu zo = 4 /0 La distribution de charge est volumique donc le champ j ≤ 0 1j) = 0 &( o ¨ © j > 0 1j) = '( 7 ~ est continu, donc : 4 o zu 4 o B = 0 j¬ C− E = → j) = − 0 ~j¬ C− E /0 On retrouve une membrane neutre et un électrolyte subissant l’action du rideau de charge négative attirant des charges positives à proximité de la membrane. La charge totale est donc ª = structure du condensateur /« On a invariance de la distribution suivant y et z donc = j)o &( ce qui redonne la Exercice 8 : Champ et potentiel au voisinage d’un plan zo /0 pour j > 0 à une constant d’intégration prise comme nulle d’après l’énoncé 4 B = 0, ′ Aù: j) = *+ = − 0 assurant la continuité /0 du champ pour cette distribution volumique pour j < 0 & On trouve alors le potentiel par = −`~ chargé ; pression électrostatique dans un conducteur : &j) = 40 ~ J1 − j¬ C− EK pour j > 0 Nous avons vu qu’un conducteur chargé en équilibre &j) = 40 ~j (prendre la définition du champ dans cette électrostatique n’est, par définition, traversé par aucun courant et que les charges supplémentaires sont localisées en surface (en toute rigueur sur une faible épaisseur ~). Le champ électrostatique à l’intérieur est alors nul et n’autorise alors aucune densité volumique de 4 charges au cœur du conducteur : B = = 0. /0 Les charges apportées sont alors plaquées à proximité de la surface du conducteur sur une faible épaisseur ~. /0 /0 o zone pour le calcul de son potentiel !!!) TD3 EM TSI 2015-2016 bord du matériau constituent une barrière de potentiel 2) a) Tracer avec soin, sur des graphes séparés, les courbes de variation de o = to et de &j). b) Comment se déforment ces courbes lorsque ~ → 0 en supposant que le produit 1( ~ reste constant (refaire les graphes) ? Conclusion. retenant les électrons. « ¯ 1( 0) ¯ = ~ = = '( 2'( 2'( 2 La pression électrostatique s’exprime comme une densité volumique d’énergie. On retrouve le modèle des charges de surface avec une discontinuité du champ qui redonne le théorème de coulomb avec un champ aux abords immédiats du conducteur donné par 40 /0 (ce qui permet de définir une densité surfacique = 1( ~ tout à fait cohérente). A noter que ~ → 0 entraîne 1( → ∞ si 1( ~ constant ce qui va dans le sens d’une distribution importante en x=0. 3) « à Quelle est la force électrostatique a) laquelle est soumis un élément de volume ® entourant un point du demi espace j > 0 ? En déduire la résultante des forces « qui b) s’exerce sur un tube de section et de hauteur infinie de puis j = 0 jusqu’à j → ∞ ; quelle est sa direction et son sens ? « ¯/ Donner alors l’expression de la quantité ¯ c) homogène à une pression (appelée pression électrostatique). « ¯/ Vers quelle limite tend cette grandeur ¯ d) lorsque ~ → 0, le produit 1( ~ restant constant ? Exprimer le résultat obtenu en fonction de '( et σ (densité surfacique de charges de notre problème), puis en fonction de '( et 0), valeur du champ électrostatique au voisinage de la surface j = 0. Commentaire. On a une force électrostatique élémentaire subie par un élément de volume du conducteurs donné par : = ª = 1j)± = − 1( j ~j¬ C−2 E ±o '( ~ Donc ∞ 4 o 4 « = − 0 ~ ²( j¬ C−2 E o = − 0 ~ U−~ 6 − 40 6 /0 /0 ~ o 6 /0 ´ Go³C7µE ∞ o = X ( Cette force tend à fixer les charges sur la surface. Ces dernières sont retenues par les ions du réseau, qui, au