- Il y a 10 000 TCR par LT. Ces récepteurs sont beaucoup plus simple que ceux des LB ( Ig ). Ils sont
composés uniquement de 2 chaînes alpha et béta avec une partie variable et une partie constante sur
chaque chaîne. Ces récépteurs sont donc petits et ne reconnaissent pas l’AG en entier mais
seulement des peptides qui sont présentés par des molécules HLA-2 après passage dans CPAG.
différence entre PNN et cellule dendritique (qui phagocyent toutes les deux) :
Les PNN meurent après la phagocytose alors que les cl dendritiques non.
Le PNN détruit complètement ce qu’il phagocyte alors que cellule dendritique expriment des molécules du HLA-
2 qui vont « piquer » des bouts de peptides dans les lysosomes et vont les présenter à la membrane.
Rappel : toutes les cellules nucléés de l’organisme présentent des molécules HLA de classe 1
- molécules HLA de classe 1 et 2 sont des molécules instables, pour être stabilisées, elles ont besoin à
tout prix que le site de liaison des molécules HLA soient pleins. ( ils expriment tjs un peptide, qui
peut être un autopeptide dans le cas où il n’y a pas d’infection). Autopeptide =appartient à
l’organisme.
- Cette reconnaissance d’un peptide étranger est permise par une molécule HLA de
type 2. La restriction syngénique = ça veut dire qu’un TCR ne peut reconnaître qu’un peptide
étranger que si celui ci est présenté par des molécules HLA de classe 2 de l’individu ( du soi ).
Ex : le TCR me monsieur X peut reconnaître le peptide du virus de la grippe qui si c’est monsieur X qui le
présente.
Pk syngénique ? situation de 2 individus, de la même espèce, génétiquement identiques ( jumeaux MZ ) et pour
un individu donné : tout est syngénique dans son organisme.
Entre nous, on est individus de la même espèce, mais génétiquement différents = situation allogénique.
Si on parle d’une infection par une bactérie ; qui n’est donc pas de la même espèce et génétiquement diff = on
parle de situation xénogénique.
Le TCR ne peut reconnaître un peptide étranger qu’à la condition que ce peptide étranger soit présenté.
La reconnaissance d’un peptide est liée à la reconnaissance du soi. Ce phénomène est très important car le TCR
reconnaît plus les molécules HLA que le peptide.
Explications complémentaires :
On a tous un thymus et nos LT passent obligatoirement passe par le thymus. Dans celui ci, l’éducation
thymique est hard : 95 % des LT qui rentrent dans le thymus meurent.
1ère épreuve : il faut qu’il se fabrique un TCR (chaîne gamma delta ou la majorité qui sortent : chaine alpha et
beta) . Cela se fait de façon systématique et aléatoire.
2ème épreuve : Les LT doivent apprendre chez qui ils sont. Les cellules dendritiques et les cellules épithéliales du
thymus expriment 12 allèles HLA
( on a tous 1 groupe sanguin mais 12 allèles HLA. Pour les groupes HLA : les groupes sont bi
alléliques et co dominants ).
Les LT vont être obligés de tenir compte de ça. Les LT fabriquent des TCR de façon aléatoire et systématique.
Ex du schéma : si le TCR reconnaît DR1 mais que dans la cellule dendritique du thymus n’a pas DR1 le
lymphocyte va se suicider
Mais si il reconnaît DR3 et qu’il y a DR3 dans la cellule dendritique du thymus, il va demeurer. Avant cette étape
le LT porte à la fois les récepteurs CD4 et CD8. Après cette étape le LT ne va en garder qu’un seul ( le récepteur
CD4 adhère aux molécules HLA de classe 2 alors que le récepteur CD8 adhère aux molécules HLA de classe 1 ).
Notre polymorphisme HLA conditionne les peptides que nous prenons en charge (autrefois on appelait ça le
terrain). C’est le site de liaison peptidique qui porte le polymorphisme. Suivant le polymorphisme du « panier »,
le peptide pris dedans n’est pas le même.
On a une inégalité devant l’infection : selon notre carte d’identité génétique HLA nous reconnaissons plus ou
moins bien en charge les peptides, nous n’avons pas le même « édition » de peptides.
Notre édition de peptides est idéale si on est hétérozygote partout ( à chaque fois 2 allèles ).Si un individu est 2
fois DR3 : il a moins de capacité de présentation qui celui qui a DR3 et DR4.
Plus l’espèce humaine croit, plus le polymorphisme augmente (tous les ans on trouve de nouveaux allèles HLA,
favorisé par le brassage de la population), ceci est même favorisé par la nature car on trouvera plus de fausses
couches spontanées dans un couple qui ont des molécules HLA trop semblables.