Une extension de l`ordre faible sur les groupes - LIX

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Une extension de l’ordre faible sur les groupes de
Coxeter.
François Viard
ICJ - Lyon 1
Octobre 2015, LIX
Plan
1
Quelques rappels et énoncé des conjectures de Dyer
2
Graphes valués et treillis associés
3
Application aux conjectures de Dyer
Treillis et sections initiales
P = (P, ≤)
“≤” est une relation binaire réflexive, antysimétrique et transitive.
{1, 2, 3}
{1, 2}
{1}
{1, 3}
{2}
{2, 3}
{3}
∅
Parties de {1, 2, 3} ordonnées par inclusion.
Treillis et sections initiales
P = (P, ≤)
“≤” est une relation binaire réfléxive, antysimétrique et transitive.
{1, 2, 3}
Treillis complet :=
Ceci est un treillis
Pour tout S ⊆ P ,
S admet une borne inférieure
{1, 2}
{1}
{1, 3}
{2}
{2, 3}
{3}
∅
Parties de {1, 2, 3} ordonnées par inclusion.
et une borne supérieure
pour l’ordre “≤”.
Treillis et sections initiales
P = (P, ≤)
“≤” est une relation binaire réfléxive, antysimétrique et transitive.
Treillis complet :=
{1, 2, 3}
Pour tout S ⊆ P ,
S admet une borne inférieure
{1, 2}
{1}
{1, 3}
{2}
{2, 3}
{3}
∅
Parties de {1, 2, 3} ordonnées par inclusion.
et une borne supérieure
pour l’ordre “≤”.
Section initiale de P :=
Une partie X ⊆ P telle que
pour tout x, y ∈ P avec x ≤ y,
si y ∈ X, alors x ∈ X.
L’ordre faible sur les groupes de Coxeter
Un groupe de Coxeter W est un groupe qui a une présentation de la forme:
W =< S | s 2 = (st)ms,t = e >,
où S est un ensemble fixé de générateurs, et ms,t ∈ N ∪ {∞} pour tout s
et t dans S.
L’ordre faible sur les groupes de Coxeter
Un groupe de Coxeter W est un groupe qui a une présentation de la forme:
W =< S | s 2 = (st)ms,t = e >,
où S est un ensemble fixé de générateurs, et ms,t ∈ N ∪ {∞} pour tout s
et t dans S.
Tout ω ∈ W s’écrit comme un produit d’un nombre minimal
d’éléments de S. Ce nombre minimal est noté `(ω) et est appelé la
longueur de ω.
L’ordre faible sur les groupes de Coxeter
Un groupe de Coxeter W est un groupe qui a une présentation de la forme:
W =< S | s 2 = (st)ms,t = e >,
où S est un ensemble fixé de générateurs, et ms,t ∈ N ∪ {∞} pour tout s
et t dans S.
Tout ω ∈ W s’écrit comme un produit d’un nombre minimal
d’éléments de S. Ce nombre minimal est noté `(ω) et est appelé la
longueur de ω.
On définit l’ordre faible ≤R sur W comme suit: ω ≤R τ si et
seulement si il existe s1 , . . . , sk dans S tel que τ = ωs1 · · · sk et
`(ω) + k = `(τ ).
Différences entre le cas fini et infini
W fini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
Différences entre le cas fini et infini
W fini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Différences entre le cas fini et infini
W fini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
Différences entre le cas fini et infini
W fini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
W infini
(W , ≤R ) est un semi-treillis
inférieur.
Différences entre le cas fini et infini
W fini
W infini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
(W , ≤R ) est un semi-treillis
inférieur.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Pas d’élément maximal.
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
Différences entre le cas fini et infini
W fini
W infini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
(W , ≤R ) est un semi-treillis
inférieur.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Pas d’élément maximal.
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
Donc pas d’équivalent évident
pour les expressions réduites
de ω0 .
Différences entre le cas fini et infini
W fini
W infini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
(W , ≤R ) est un semi-treillis
inférieur.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Pas d’élément maximal.
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
Donc pas d’équivalent évident
pour les expressions réduites
de ω0 .
Question
Si W est infini, peut-on trouver un poset PW tel que:
un sous poset de PW est isomorphe à (W , ≤R ) (idéalement, ce sous
poset devrait-être une section initiale de PW );
Différences entre le cas fini et infini
W fini
W infini
(W , ≤R ) est un treillis
complet.
(W , ≤R ) est un semi-treillis
inférieur.
On a un élément maximal noté
ω0 .
Pas d’élément maximal.
Les chaines maximales de
(W , ≤R ) sont encodés par les
expressions réduites de ω0 .
Donc pas d’équivalent évident
pour les expressions réduites
de ω0 .
Question
Si W est infini, peut-on trouver un poset PW tel que:
un sous poset de PW est isomorphe à (W , ≤R ) (idéalement, ce sous
poset devrait-être une section initiale de PW );
les propriétés de PW généralisent celles de l’ordre faible dans le cas
fini ?
Système de racine d’un groupe de Coxeter
Soit W un groupe de Coxeter de rang fini n (i.e. n = |S|), on considère un
système de racine Φ de W .
Système de racine d’un groupe de Coxeter
Soit W un groupe de Coxeter de rang fini n (i.e. n = |S|), on considère un
système de racine Φ de W . Sans définire précisément ce qu’est un système
de racine, on peut dire que :
Φ est une sous partie discrète de Rn sur laquelle W agit;
il existe une partition de Φ en deux sous-parties Φ+ et Φ− = −Φ+ ,
séparées par un hyperplan de Rn , appelés respectivement racines
positives et négatives de Φ.
Système de racine d’un groupe de Coxeter
Soit W un groupe de Coxeter de rang fini n (i.e. n = |S|), on considère un
système de racine Φ de W . Sans définire précisément ce qu’est un système
de racine, on peut dire que :
Φ est une sous partie discrète de Rn sur laquelle W agit;
il existe une partition de Φ en deux sous-parties Φ+ et Φ− = −Φ+ ,
séparées par un hyperplan de Rn , appelés respectivement racines
positives et négatives de Φ.
Définition
Soit w ∈ W , l’ensemble d’inversion de w est définit comme étant
Inv(w ) := Φ+ ∩ w (Φ− ).
Système de racine d’un groupe de Coxeter
Soit W un groupe de Coxeter de rang fini n (i.e. n = |S|), on considère un
système de racine Φ de W . Sans définire précisément ce qu’est un système
de racine, on peut dire que :
Φ est une sous partie discrète de Rn sur laquelle W agit;
il existe une partition de Φ en deux sous-parties Φ+ et Φ− = −Φ+ ,
séparées par un hyperplan de Rn , appelés respectivement racines
positives et négatives de Φ.
Définition
Soit w ∈ W , l’ensemble d’inversion de w est définit comme étant
Inv(w ) := Φ+ ∩ w (Φ− ).
Propriété
Pour tout w , w 0 ∈ W , on a que w ≤R w 0 si et seulement si
Inv(w ) ⊆ Inv(w 0 ).
Une caractérisation géométrique des ensembles d’inversion
Définition
Soit A ⊆ Φ+ , on dit que A est clos si et seulement si pour tout
α, β, γ ∈ Φ+ tels que γ = aα + bβ avec a > 0 et b > 0,
si α, β ∈ A, alors γ ∈ A.
On dit que A est bi-clos si et seulement si A et Φ+ \ A sont clos. On note
B(Φ+ ) l’ensemble des bi-clos de Φ+ .
Une caractérisation géométrique des ensembles d’inversion
Définition
Soit A ⊆ Φ+ , on dit que A est clos si et seulement si pour tout
α, β, γ ∈ Φ+ tels que γ = aα + bβ avec a > 0 et b > 0,
si α, β ∈ A, alors γ ∈ A.
On dit que A est bi-clos si et seulement si A et Φ+ \ A sont clos. On note
B(Φ+ ) l’ensemble des bi-clos de Φ+ .
Proposition, Pilkington 2006
Les ensembles d’inversions de W sont exactement les ensembles bi-clos
finis de Φ+ .
Une caractérisation géométrique des ensembles d’inversion
Définition
Soit A ⊆ Φ+ , on dit que A est clos si et seulement si pour tout
α, β, γ ∈ Φ+ tels que γ = aα + bβ avec a > 0 et b > 0,
si α, β ∈ A, alors γ ∈ A.
On dit que A est bi-clos si et seulement si A et Φ+ \ A sont clos. On note
B(Φ+ ) l’ensemble des bi-clos de Φ+ .
Proposition, Pilkington 2006
Les ensembles d’inversions de W sont exactement les ensembles bi-clos
finis de Φ+ .
Ainsi, le poset obtenu en ordonnant par inclusion les bi-clos fini de
Φ+ est isomorphe à (W , ≤R ).
Une caractérisation géométrique des ensembles d’inversion
Définition
Soit A ⊆ Φ+ , on dit que A est clos si et seulement si pour tout
α, β, γ ∈ Φ+ tels que γ = aα + bβ avec a > 0 et b > 0,
si α, β ∈ A, alors γ ∈ A.
On dit que A est bi-clos si et seulement si A et Φ+ \ A sont clos. On note
B(Φ+ ) l’ensemble des bi-clos de Φ+ .
Proposition, Pilkington 2006
Les ensembles d’inversions de W sont exactement les ensembles bi-clos
finis de Φ+ .
Ainsi, le poset obtenu en ordonnant par inclusion les bi-clos fini de
Φ+ est isomorphe à (W , ≤R ).
Donc (B(Φ+ ), ⊆) fournit une extension naturelle de l’ordre faible.
Première conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 2011 (mais aussi 1994)
Le poset (B(Φ+ ), ⊆) est un treillis complet.
Φ+
β3
α3
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
α2
β2
α1
β1
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
Φ+
(B(Φ+ ), ⊆)
Première conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 2011 (mais aussi 1994)
Le poset (B(Φ+ ), ⊆) est un treillis complet.
Φ+
β3
α3
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
α2
β2
α1
β1
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
Φ+
(B(Φ+ ), ⊆)
Première conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 2011 (mais aussi 1994)
Le poset (B(Φ+ ), ⊆) est un treillis complet.
Φ+
β3
α3
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
α2
β2
α1
β1
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
Φ+
(B(Φ+ ), ⊆)
Première conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 2011 (mais aussi 1994)
Le poset (B(Φ+ ), ⊆) est un treillis complet.
Φ+
β3
α3
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
α2
β2
α1
β1
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
Φ+
(B(Φ+ ), ⊆)
Première conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 2011 (mais aussi 1994)
Le poset (B(Φ+ ), ⊆) est un treillis complet.
Φ+
β3
α3
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
α2
β2
α1
β1
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
Φ+
(B(Φ+ ), ⊆)
Ordres de réflexions et chaines maximales
Définition
Soit I = (Φ+ , ) un ordre total sur Φ+ , on dit que I est un ordre de
réflexions si et seulement si pour tout α, β, γ ∈ Φ+ , on a que
si γ = aα + bβ, a, b > 0, alors α γ β ou β γ α.
Ordres de réflexions et chaines maximales
Définition
Soit I = (Φ+ , ) un ordre total sur Φ+ , on dit que I est un ordre de
réflexions si et seulement si pour tout α, β, γ ∈ Φ+ , on a que
si γ = aα + bβ, a, b > 0, alors α γ β ou β γ α.
On a que toute section initiale d’un ordre de réflexions est un bi-clos.
Ordres de réflexions et chaines maximales
Définition
Soit I = (Φ+ , ) un ordre total sur Φ+ , on dit que I est un ordre de
réflexions si et seulement si pour tout α, β, γ ∈ Φ+ , on a que
si γ = aα + bβ, a, b > 0, alors α γ β ou β γ α.
On a que toute section initiale d’un ordre de réflexions est un bi-clos.
Proposition (folklore ?)
Si W est fini, alors on a:
(B(Φ+ ), ⊆) est isomorphe à (W , ≤R );
Ordres de réflexions et chaines maximales
Définition
Soit I = (Φ+ , ) un ordre total sur Φ+ , on dit que I est un ordre de
réflexions si et seulement si pour tout α, β, γ ∈ Φ+ , on a que
si γ = aα + bβ, a, b > 0, alors α γ β ou β γ α.
On a que toute section initiale d’un ordre de réflexions est un bi-clos.
Proposition (folklore ?)
Si W est fini, alors on a:
(B(Φ+ ), ⊆) est isomorphe à (W , ≤R );
une chaine C de (B(Φ+ ), ⊆) est maximale si et seulement si il existe
un ordre de réflexions I tel que C soit égal à l’ensemble des sections
initiales de I .
Deuxième conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 1994
Une chaine C de (B(Φ+ ), ⊆) est maximale si et seulement si il existe un
ordre de réflexions I tel que C soit égal à l’ensemble des sections initiales
de I .
α3
β3
α2
β2
α1 α2 α3 . . . β3 β2 β1
β1 β2 β3 . . . α3 α2 α1
α1
β1
Φ+
Ordres de réflexions
Deuxième conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 1994
Une chaine C de (B(Φ+ ), ⊆) est maximale si et seulement si il existe un
ordre de réflexions I tel que C soit égal à l’ensemble des sections initiales
de I .
α3
β3
α2
β2
α1 α2 α3 . . . β3 β2 β1
β1 β2 β3 . . . α3 α2 α1
α1
β1
Φ+
Ordres de réflexions
Deuxième conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 1994
Une chaine C de (B(Φ+ ), ⊆) est maximale si et seulement si il existe un
ordre de réflexions I tel que C soit égal à l’ensemble des sections initiales
de I .
α3
β3
α2
β2
α1 α2 α3 . . . β3 β2 β1
β1 β2 β3 . . . α3 α2 α1
α1
β1
Φ+
Ordres de réflexions
Deuxième conjecture de Dyer
Conjecture, Dyer 1994
Une chaine C de (B(Φ+ ), ⊆) est maximale si et seulement si il existe un
ordre de réflexions I tel que C soit égal à l’ensemble des sections initiales
de I .
Φ+
Φ+ \ {β1 }
Φ+ \ {α1 }
Φ+ \ {β1 , β2 }
Φ+ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 }
α1 α2 α3 . . . β3 β2 β1
β1 β2 β3 . . . α3 α2 α1
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
(B(Φ+ ), ⊆)
Ordres de réflexions
Une approche avec des graphes orientés
Un graphe orienté est un couple G = (V(G ), E (G )) d’un ensemble de
sommets V(G ) et d’un (multi)-ensemble d’arrêtes orienté
E (G ) ⊆ V(G ) × V(G ).
Une approche avec des graphes orientés
Un graphe orienté est un couple G = (V(G ), E (G )) d’un ensemble de
sommets V(G ) et d’un (multi)-ensemble d’arrêtes orienté
E (G ) ⊆ V(G ) × V(G ).
Définition
Soit G un graphe, A ⊆ V(G ) et z ∈ V(G ). On définit les statistiques
suivantes:
le degré sortant de z, noté d + (G , z), est le nombre d’arêtes sortant
de z dans G (comptées avec multiplicité), et qui peut être infini;
Une approche avec des graphes orientés
Un graphe orienté est un couple G = (V(G ), E (G )) d’un ensemble de
sommets V(G ) et d’un (multi)-ensemble d’arrêtes orienté
E (G ) ⊆ V(G ) × V(G ).
Définition
Soit G un graphe, A ⊆ V(G ) et z ∈ V(G ). On définit les statistiques
suivantes:
le degré sortant de z, noté d + (G , z), est le nombre d’arêtes sortant
de z dans G (comptées avec multiplicité), et qui peut être infini;
pour tout A ⊆ V(G ), dA+ (G , z) est le nombre d’arêtes sortant de z et
arrivant sur un point de A (comptées là aussi avec multiplicité).
Graphes valués et treillis associé
Définition
Dans cet exposé, on appellera graphe valué un couple G = (G , θ) formé
d’un graphe orienté G et d’une application θ : V (G ) → N telle que
pour tout z ∈ V (G ), 0 ≤ θ(z) ≤ d + (G , z).
Graphes valués et treillis associé
Définition
Dans cet exposé, on appellera graphe valué un couple G = (G , θ) formé
d’un graphe orienté G et d’une application θ : V (G ) → N telle que
pour tout z ∈ V (G ), 0 ≤ θ(z) ≤ d + (G , z).
Définition
Soit G = (G , θ) un graphe valué, on note IS(G) l’ensemble des sous-parties
de V (G ) définie par
(
)
θ(z) ≤ d + (G , z) pour tout z ∈ A
A
IS(G) := A ⊆ V (G ) .
θ(z) ≥ dA+ (G , z) pour tout z ∈ V (G ) \ A
Graphes valués et treillis associé
Définition
Dans cet exposé, on appellera graphe valué un couple G = (G , θ) formé
d’un graphe orienté G et d’une application θ : V (G ) → N telle que
pour tout z ∈ V (G ), 0 ≤ θ(z) ≤ d + (G , z).
Définition
Soit G = (G , θ) un graphe valué, on note IS(G) l’ensemble des sous-parties
de V (G ) définie par
(
)
θ(z) ≤ d + (G , z) pour tout z ∈ A
A
IS(G) := A ⊆ V (G ) .
θ(z) ≥ dA+ (G , z) pour tout z ∈ V (G ) \ A
Théorème, V. 2015
Le poset (IS(G), ⊆) est un treillis complet.
L’idée générale (et les problèmes qu’elle pose)
L’idée est très simple : essayer de trouver un graphe valué G tel que
V(G) = Φ+ et IS(G) = B(Φ+ ).
L’idée générale (et les problèmes qu’elle pose)
L’idée est très simple : essayer de trouver un graphe valué G tel que
V(G) = Φ+ et IS(G) = B(Φ+ ).
Problèmes
Comment construire un tel graphe valué ?
L’idée générale (et les problèmes qu’elle pose)
L’idée est très simple : essayer de trouver un graphe valué G tel que
V(G) = Φ+ et IS(G) = B(Φ+ ).
Problèmes
Comment construire un tel graphe valué ?
Dès que W est infini, Φ+ est aussi infini. De fait, le graphe valué
obtenu sera infini et l’étude de IS(G) risque d’être problématique.
Peut-on contourner cette difficulté ?
L’idée générale (et les problèmes qu’elle pose)
L’idée est très simple : essayer de trouver un graphe valué G tel que
V(G) = Φ+ et IS(G) = B(Φ+ ).
Problèmes
Comment construire un tel graphe valué ?
Dès que W est infini, Φ+ est aussi infini. De fait, le graphe valué
obtenu sera infini et l’étude de IS(G) risque d’être problématique.
Peut-on contourner cette difficulté ?
Et la deuxième conjecture de Dyer ? Comment relier les graphes
valués aux ordres de réflexions ?
On va d’abord s’occuper des deux derniers points en s’intéressant au cas
particulier des graphes valués simples, acycliques et fini.
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
2
b
0
d
0
L=[]
0
c
0
f
1
e
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
2
b
0
d
0
L=[]
0
c
0
f
1
e
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
2
b
0
c
1
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
e
0
f
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
2
b
0
c
1
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
e
0
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
2
b
0
c
1
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
e
0
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
-1
1
b
0
0
-1
c
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
e
0
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
1
b
0
c
0
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
1
b
0
c
0
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
1
b
0
c
0
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
1
b
0
c
0
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e, c]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
a
-1
0
b
0
c
0
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e, c]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
a
0
b
Etape 2 :
0
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e, c]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
b
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
0
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e, c, a]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
d
0
L = [e, c, a, b]
f
Etape 3 :
Epluchage !
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
0
f
Etape 3 :
Epluchage !
L = [e, c, a, b, d]
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
Etape 3 :
Epluchage !
L = [e, c, a, b, d, f ]
Etude de IS(G) dans le cas fini, simple et acyclique.
Etape 1 :
Repérer les sommets z tels que :
1) θz = 0
2) ∀y ∈ V | (y, z) ∈ E, θy 6= 0.
Etape 2 :
Choisir un de ces sommets
et l’ajouter à la liste.
Etape 3 :
Epluchage !
L = [e, c, a, b, d, f ]
Une telle suite est appelée un épluchage de G.
Section initiales d’un épluchage
Soit L = [e, c, a, b, d, f ] l’épluchage obtenu précédemment, on peut le voir
comme un ordre total sur V(G) et il a donc des sections initiales:
L0 = ∅, L1 = {e}, L2 = {e, c}, . . . , L6 = {e, c, a, b, d, f }.
Section initiales d’un épluchage
Soit L = [e, c, a, b, d, f ] l’épluchage obtenu précédemment, on peut le voir
comme un ordre total sur V(G) et il a donc des sections initiales:
L0 = ∅, L1 = {e}, L2 = {e, c}, . . . , L6 = {e, c, a, b, d, f }.
Théorème, V. 2014
Pour tout graphe valué G = (G , θ) fini, simple et acyclique, on a que :
IS(G) est l’ensemble des sections initiales de tous les épluchage de G
possibles;
Section initiales d’un épluchage
Soit L = [e, c, a, b, d, f ] l’épluchage obtenu précédemment, on peut le voir
comme un ordre total sur V(G) et il a donc des sections initiales:
L0 = ∅, L1 = {e}, L2 = {e, c}, . . . , L6 = {e, c, a, b, d, f }.
Théorème, V. 2014
Pour tout graphe valué G = (G , θ) fini, simple et acyclique, on a que :
IS(G) est l’ensemble des sections initiales de tous les épluchage de G
possibles;
une chaine C de (IS(G), ⊆) est maximale si et seulement si il existe
un épluchage L tel que C soit l’ensemble des sections initiales de L.
Section initiales d’un épluchage
Soit L = [e, c, a, b, d, f ] l’épluchage obtenu précédemment, on peut le voir
comme un ordre total sur V(G) et il a donc des sections initiales:
L0 = ∅, L1 = {e}, L2 = {e, c}, . . . , L6 = {e, c, a, b, d, f }.
Théorème, V. 2014
Pour tout graphe valué G = (G , θ) fini, simple et acyclique, on a que :
IS(G) est l’ensemble des sections initiales de tous les épluchage de G
possibles;
une chaine C de (IS(G), ⊆) est maximale si et seulement si il existe
un épluchage L tel que C soit l’ensemble des sections initiales de L.
Question
Peut-on trouver une famille de graphes valués infinis ayant des propriétés
analogues ?
Limite de certaines suites de graphes valués
Une suite de graphe valués (Gi )i≥1 est dites projective si elle est de la
forme suivante:
z3
z2
z2
z3
z2
z4
G1
G2
G3
G4
où G1 est fini, simple et acyclique, et où la valuation est ”fixée
définitivement à chaque étape”.
Limite de certaines suites de graphes valués
Une suite de graphe valués (Gi )i≥1 est dites projective si elle est de la
forme suivante:
z3
z2
z2
z3
z2
z4
G1
G2
G3
G4
où G1 est fini, simple et acyclique, et où la valuation est ”fixée
définitivement à chaque étape”.
Définition
Une telle suite défini un graphe valué limite G∞ défini par
V(G∞ ) = ∪i≥1 V(Gi ) et E (G∞ ) = ∪i≥1 E (Gi ).
On dit que G∞ est un graphe valué projectif.
La propriété fondamentale
Lemme
Soit 1 ≤ i < j ≤ ∞, A ⊆ V(Gj ) et z ∈ V(Gi ). On a :
+
+
dA+ (Gj , z) = dA∩V(G
(Gj , z) = dA∩V(G
(Gi , z).
i)
i)
La propriété fondamentale
Lemme
Soit 1 ≤ i < j ≤ ∞, A ⊆ V(Gj ) et z ∈ V(Gi ). On a :
+
+
dA+ (Gj , z) = dA∩V(G
(Gj , z) = dA∩V(G
(Gi , z).
i)
i)
(
A ∈ IS(Gj ) ⇐⇒
θ(z) ≤ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ A
θ(z) ≥ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ V(Gj ) \ A
La propriété fondamentale
Lemme
Soit 1 ≤ i < j ≤ ∞, A ⊆ V(Gj ) et z ∈ V(Gi ). On a :
+
+
dA+ (Gj , z) = dA∩V(G
(Gj , z) = dA∩V(G
(Gi , z).
i)
i)
(
A ∈ IS(Gj ) ⇐⇒
θ(z) ≤ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ A
θ(z) ≥ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ V(Gj ) \ A
et on a donc
(
A ∈ IS(Gj ) =⇒
+
θ(z) ≤ dA∩V(G
(Gi , z) pour tout z ∈ A ∩ V(Gi )
i)
+
θ(z) ≥ dA∩V(G
(Gi , z) pour tout z ∈ V(Gi ) \ A
i)
La propriété fondamentale
Lemme
Soit 1 ≤ i < j ≤ ∞, A ⊆ V(Gj ) et z ∈ V(Gi ). On a :
+
+
dA+ (Gj , z) = dA∩V(G
(Gj , z) = dA∩V(G
(Gi , z).
i)
i)
(
A ∈ IS(Gj ) ⇐⇒
θ(z) ≤ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ A
θ(z) ≥ dA+ (Gj , z) pour tout z ∈ V(Gj ) \ A
et on a donc
(
A ∈ IS(Gj ) =⇒
+
θ(z) ≤ dA∩V(G
(Gi , z) pour tout z ∈ A ∩ V(Gi )
i)
+
θ(z) ≥ dA∩V(G
(Gi , z) pour tout z ∈ V(Gi ) \ A
i)
Proposition
Si A ∈ IS(Gj ), alors A ∩ V(Gi ) ∈ IS(Gi ).
Résultats principaux sur les graphes valués projectifs
Théorème, V. 2015
Soit G∞ un graphe projectif et (Gi )i≥1 une suite associée.
Soit A ⊆ V(G∞ ), on a que A ∈ IS(G∞ ) si et seulement si
A ∩ V(Gi ) ∈ IS(Gi ) pour tout i ∈ N∗ .
Résultats principaux sur les graphes valués projectifs
Théorème, V. 2015
Soit G∞ un graphe projectif et (Gi )i≥1 une suite associée.
Soit A ⊆ V(G∞ ), on a que A ∈ IS(G∞ ) si et seulement si
A ∩ V(Gi ) ∈ IS(Gi ) pour tout i ∈ N∗ .
Réciproquement, si on a une suite (Ai )i≥1 telle que Ai ∈ IS(Gi ) pour
tout i et Ai = Ai+1 ∩ V(Gi ), alors ∪i≥1 Ai ∈ IS(G∞ ).
Résultats principaux sur les graphes valués projectifs
Théorème, V. 2015
Soit G∞ un graphe projectif et (Gi )i≥1 une suite associée.
Soit A ⊆ V(G∞ ), on a que A ∈ IS(G∞ ) si et seulement si
A ∩ V(Gi ) ∈ IS(Gi ) pour tout i ∈ N∗ .
Réciproquement, si on a une suite (Ai )i≥1 telle que Ai ∈ IS(Gi ) pour
tout i et Ai = Ai+1 ∩ V(Gi ), alors ∪i≥1 Ai ∈ IS(G∞ ).
Soit X ⊆ IS(G∞ ) et Xi := {A ∩ V(Gi )|A ∈ X }, on a :
(∧∞ X ) ∩ V(Gi ) = ∧i Xi .
Résultats principaux sur les graphes valués projectifs
Théorème, V. 2015
Soit G∞ un graphe projectif et (Gi )i≥1 une suite associée.
Soit A ⊆ V(G∞ ), on a que A ∈ IS(G∞ ) si et seulement si
A ∩ V(Gi ) ∈ IS(Gi ) pour tout i ∈ N∗ .
Réciproquement, si on a une suite (Ai )i≥1 telle que Ai ∈ IS(Gi ) pour
tout i et Ai = Ai+1 ∩ V(Gi ), alors ∪i≥1 Ai ∈ IS(G∞ ).
Soit X ⊆ IS(G∞ ) et Xi := {A ∩ V(Gi )|A ∈ X }, on a :
(∧∞ X ) ∩ V(Gi ) = ∧i Xi .
Il existe un ensemble PS(G∞ ) d’ordres totaux sur V(G∞ ) tel que :
pour tout chaine C de (IS(G∞ ), ⊆), C est maximal si et seulement si il
existe I ∈ PS(G∞ ) tel que C soit l’ensemble des sections initiales de I .
Le cas dihédral infini
α3
β3
α2
β2
α1
β1
Φ+
Le cas dihédral infini
α3
β3
α2
β2
α1
β1
α1 0
G1
Φ+
Le cas dihédral infini
α1 0
α3
β3
α2
β2
α1
β1
0 β1
G2
Φ+
Le cas dihédral infini
α2 1
α1 0
α3
β3
α2
β2
α1
β1
0 β1
G3
Φ+
Le cas dihédral infini
α2 1
1
α1 0
α3
β3
α2
β2
α1
β1
β2
0 β1
G4
Φ+
Le cas dihédral infini
α4 1
1 β4
α3 1
1 β3
α2 1
1
α1 0
α3
β3
α2
β2
α1
β1
β2
0 β1
G∞
Φ+
Le cas dihédral infini
V(G∞ )
V(G∞ ) \ {β1 , }
α4 1
1 β4
α3 1
1 β3
α2 1
1
β2
V(G∞ ) \ {β1 , β2 }
V(G∞ ) \ {α1 , α2 }
V(G∞ ) \ {b1 , b2 , b3 } V(G∞ ) \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
α1 0
0 β1
G∞
V(G∞ ) \ {α1 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
(IS(G∞ ), ⊆)
Le cas dihédral infini
Φ+
Φ+ \ {β1 }
V(G∞ )
Φ+ \ {α1 }
+
+
Φ \ {β1 , β2 }
Φ \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {β1 , β2 , β3 }
V(G∞ ) \ {β1 , }
V(G∞ ) \ {β1 , β2 }
V(G∞ ) \ {α1 }
V(G∞ ) \ {α1 , α2 }
Φ+ \ {α1 , α2 , α3 } V(G∞ ) \ {b1 , b2 , b3 } V(G∞ ) \ {α1 , α2 , α3 }
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
(B(Φ+ ), ⊆)
{α1 , α2 , α3 }
{β1 , β2 , β3 }
{α1 , α2 }
{β1 , β2 }
{α1 }
{β1 }
∅
(IS(G∞ ), ⊆)
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Théorème, V. 2015
Il existe une famille explicite de graphes valués, que l’on dit bien assemblé
sur Φ+ , tels que:
1
G est projectif avec V(G) = Φ+ ;
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Théorème, V. 2015
Il existe une famille explicite de graphes valués, que l’on dit bien assemblé
sur Φ+ , tels que:
1
2
G est projectif avec V(G) = Φ+ ;
B(Φ+ ) ⊆ IS(G) et tout ordre de réflexions est dans PS(G);
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Théorème, V. 2015
Il existe une famille explicite de graphes valués, que l’on dit bien assemblé
sur Φ+ , tels que:
1
2
3
G est projectif avec V(G) = Φ+ ;
B(Φ+ ) ⊆ IS(G) et tout ordre de réflexions est dans PS(G);
si A ∈ IS(G), alors (Φ+ \ A) ∈ IS(G);
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Théorème, V. 2015
Il existe une famille explicite de graphes valués, que l’on dit bien assemblé
sur Φ+ , tels que:
1
2
3
4
G est projectif avec V(G) = Φ+ ;
B(Φ+ ) ⊆ IS(G) et tout ordre de réflexions est dans PS(G);
si A ∈ IS(G), alors (Φ+ \ A) ∈ IS(G);
on a que IS(G) = B(Φ+ ) si et seulement si PS(G) est l’ensemble des
ordres de réflexions de Φ+ (i.e. les deux conjectures de Dyer sont
équivalentes dans ce contexte).
Le cas général
Par manque de temps, je ne pourrai pas présenter la méthode générale
pour construire un candidat de graphe valué, mais elle ressemble fortement
à l’exemple précédent.
Théorème, V. 2015
Il existe une famille explicite de graphes valués, que l’on dit bien assemblé
sur Φ+ , tels que:
1
2
3
4
G est projectif avec V(G) = Φ+ ;
B(Φ+ ) ⊆ IS(G) et tout ordre de réflexions est dans PS(G);
si A ∈ IS(G), alors (Φ+ \ A) ∈ IS(G);
on a que IS(G) = B(Φ+ ) si et seulement si PS(G) est l’ensemble des
ordres de réflexions de Φ+ (i.e. les deux conjectures de Dyer sont
équivalentes dans ce contexte).
On peut noter que la structure projective des graphes bien assemblés, ainsi
que le fait qu’on puisse construire explicitement les membres de cette
famille, nous permet de faire de nombreux tests.
Conclusion et perspectives
Conjecture
Il existe un graphe valué G bien assemblé sur Φ+ tel que IS(G) = B(Φ+ ).
Conclusion et perspectives
Conjecture
Il existe un graphe valué G bien assemblé sur Φ+ tel que IS(G) = B(Φ+ ).
La conjecture a été prouvé dans les cas suivant :
W = An , Bn , Dn , I2 (n), E6 , E7 et E8
Conclusion et perspectives
Conjecture
Il existe un graphe valué G bien assemblé sur Φ+ tel que IS(G) = B(Φ+ ).
La conjecture a été prouvé dans les cas suivant :
W = An , Bn , Dn , I2 (n), E6 , E7 et E8
La structure projective permet d’envisager une preuve par récurrence
de cette conjecture
Conclusion et perspectives
Conjecture
Il existe un graphe valué G bien assemblé sur Φ+ tel que IS(G) = B(Φ+ ).
La conjecture a été prouvé dans les cas suivant :
W = An , Bn , Dn , I2 (n), E6 , E7 et E8
La structure projective permet d’envisager une preuve par récurrence
de cette conjecture
La construction de ces graphes amène naturellement à associer une
famille de graphes valués à chaque semi-treillis cambrien, fournissant
ainsi des extensions de ces treillis en treillis complets. Par contre,
pour l’instant le lien avec les algèbres amassés n’est pas clair du tout.
Conclusion et perspectives
Conjecture
Il existe un graphe valué G bien assemblé sur Φ+ tel que IS(G) = B(Φ+ ).
La conjecture a été prouvé dans les cas suivant :
W = An , Bn , Dn , I2 (n), E6 , E7 et E8
La structure projective permet d’envisager une preuve par récurrence
de cette conjecture
La construction de ces graphes amène naturellement à associer une
famille de graphes valués à chaque semi-treillis cambrien, fournissant
ainsi des extensions de ces treillis en treillis complets. Par contre,
pour l’instant le lien avec les algèbres amassés n’est pas clair du tout.
Merci pour votre attention !
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