Remerciements
J’ai réalisé mon travail de thèse au Laboratoire Kastler Brossel, à l’École Normale Supérieure,
de septembre 2005 à juillet 2008. Je remercie les directeurs successifs du laboratoire, Franck Laloë
et Paul Indélicato, de m’y avoir accueilli.
Je tiens à remercier tout particulièrement Michel Brune, qui a dirigé cette thèse. L’une des
qualités que j’admire chez Michel est son efficacité dans de nombreux domaines : théorique,
expérimental, administratif... D’autre part, sa rigueur intellectuelle et sa bonne humeur resteront
un exemple pour moi, bien au-delà du cadre du laboratoire.
Serge Haroche et Jean-Michel Raimond dirigent le groupe d’électrodynamique des systèmes
simples, au sein duquel j’ai effectué ma thèse. J’ai beaucoup apprécié leurs qualités pédagogiques,
entre autres dans le cadre de la préparation à l’agrégation de physique pour Jean-Michel ou du
Collège de France pour Serge. Malgré un emploi du temps surchargé, Jean-Michel est toujours
disponible et à l’écoute, ce qui constitue sans aucun doute l’une des clés du succès du groupe.
Gilles Nogues a encadré cette thèse au quotidien. Je lui dois une grande partie des connais-
sances et des savoir-faire acquis au laboratoire, tant du point de vue expérimental que théorique.
Je le remercie beaucoup pour cet enseignement. La rapidité et le pragmatisme avec lesquels Gilles
s’approprie de nouveaux concepts m’ont toujours fortement impressionné.
Je tiens également à remercier Jean-Jacques Greffet pour sa relecture attentive du manuscrit,
ainsi que pour son aide cruciale dans la dernière année de ma thèse. Je suis également très
redevable envers Christoph Westbrook pour le sérieux avec lequel il s’est acquitté de son travail
de rapporteur.
Un grand merci aussi à Bernard Plaçais, qui m’a initié à la physique complexe des supracon-
ducteurs, et qui m’a inlassablement expliqué avec enthousiasme les subtilités de la dissipation
dans un matériau supraconducteur.
Je remercie Jakob Reichel d’avoir accepté de présider mon jury de soutenance. Chaque dis-
cussion avec Jakob, depuis mon projet bibliographique de M2 jusqu’à mon pot de thèse, m’a
fait un peu plus apercevoir l’immense potentiel des puces à atomes. Ses connaissances profondes
dans ce domaine ont été une aide précieuse lors de mes premières années de thèse.
Enfin, je remercie Bruno Desruelle d’avoir accepté de faire partie de mon jury, et de son
intérêt pour notre expérience. Plus généralement, je remercie la DGA pour avoir financé cette
thèse.
J’ai bénéficié de l’excellent travail effectué par mes prédécesseurs, Philippe Hyafil et Jack
Mozley, qui m’ont permis de commencer ma thèse sur de bonnes bases. Ils ont été suivis par
Angie Qarry, avec qui j’ai collaboré pendant un an. Sa contribution a été essentielle, et j’admire
beaucoup sa capacité de travail.
La partie expérimentale de ma thèse a été réalisée avec Thomas Nirrengarten, qui m’a précédé
d’un an, et avec Andreas Emmert, qui a rejoint le groupe 6 mois après moi. Nous avons trouvé
un équilibre très agréable, dynamisé par le fait de travailler à trois. À leurs côtés, il m’est apparu
évident que le travail en équipe peut se révéler stimulant et bien plus efficace que la somme des
travaux individuels. Il m’est impossible de résumer ici tout ce que j’ai appris grâce à Thomas et
Andreas. Thomas a vraiment été mon compagnon de galère pendant 7 ans, depuis notre entrée à
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