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bloquant, mais pas les deux. Aux Etats-Unis, Diovan est le seul médicament de sa classe
enregistré pour le traitement de l'insuffisance cardiaque chez les patients qui ne tolèrent pas
les IEC. Diovan, qui est l'antihypertenseur dont la croissance est la plus rapide sur le
marché, il est également enregistré pour le traitement de première intention de
l'hypertension artérielle dans plus de 80 pays.
« Val-HeFT continue à générer une richesse importante de nouvelles données pour faire
progresser la prise en charge des patients atteints d'insuffisance cardiaque », a déclaré
Joerg Reinhardt, Directeur Général du Développement Pharmaceutique chez Novartis
Pharma AG. « Les nouvelles données renforcent également notre volonté de développer à
fond le potentiel de Diovan en tant qu’agent cardioprotecteur. Nous attendons par ailleurs
les résultats de VALIANT, autre essai à grande échelle de Diovan, pour la fin de l'année.
VALIANT étudie Diovan dans la phase de post-infarctus du myocarde (IDM ou crise
cardiaque), autre aspect du spectre des maladies cardiovasculaires. Comme Val-HeFT,
VALIANT est conçu pour devenir un essai de référence pour le futur traitement de la
maladie qu'il étudie. »
A propos de Val-HeFT
Val-HeFT est une étude conduite chez 5 010 patients dans 302 centres répartis dans
16 pays, visant à comparer les effets de Diovan versus placebo dans le traitement de
l'insuffisance cardiaque – les patients pouvant par ailleurs prendre leur traitement habituel
prescrit individuellement par leur médecin, à savoir IEC, β-bloquant, diurétique ou
digitalique. Les résultats globaux, rapportés voici trois ans aux séances scientifiques 2000
de l'American Heart Association et publiés dans le New England Journal of Medicine, ont
montré que Diovan, comparé au placebo, avait réduit de 13,2% la morbidité et la mortalité
combinées dues à une insuffisance cardiaque (p=0,009)ii et de 27,5% les hospitalisations
pour insuffisance cardiaque (p<0,001)5 chez les patients prenant également leur traitement
habituel contre l'insuffisance cardiaque, ce qui représente une réduction significative. Chez
les patients qui ne prenaient pas d'IEC (n=366), Diovan avait significativement réduit la
mortalité de 33% (p<0,017) 5
Outre la démonstration d'une réduction d'incidence de la fibrillation auriculaire, d'autres
résultats déjà publiés de Val-HeFT ont montré que :
• Diovan améliore les signes et symptômes de l'insuffisance cardiaque (p. ex. dyspnée,
râles, fatigue)
• Diovan améliore la classe fonctionnelle NYHA (New York Heart Association) des
patients (critère de progression de la maladie)
• Diovan influence positivement plusieurs marqueurs de mauvais pronostic, comme le
peptide natriurétique cérébral (BNP), la norépinéphrine et l'aldostérone.5
A propos de la fibrillation auriculaire et de l'insuffisance cardiaque
La fibrillation auriculaire est un trouble tachycardique du rythme cardiaque (augmentation
anormale de la fréquence cardiaque) dans lequel les deux oreillettes (cavités supérieures du
coeur) se contractent irrégulièrement, ce qui entraîne une irrégularité du rythme
ventriculaire, laquelle à son tour donne un pouls irrégulier. Les battements rapides et
irréguliers du cœur entraînent une accumulation du sang dans les oreillettes où il peut
coaguler, ce qui accroît les risques d'accident vasculaire cérébral ou d'embolie pulmonaire
dus au passage d'un caillot du cœur vers le cerveau ou les poumons. La fibrillation
auriculaire peut aussi réduire de 20 à 30% la capacité de pompage du coeur, ce qui peut
provoquer une insuffisance cardiaque ou l'aggraver si elle existe.iii C'est une maladie
fréquente, qui touche 1 personne sur 20 (5%) chez les sujets de 70 ans ou plus dans le
monde.iv Chez les sujets présentant une fibrillation auriculaire, les risques d'accident
vasculaire cérébral sont 5 à 7 fois plus élevés que dans la population générale.
L'insuffisance cardiaque résulte de l'affaiblissement progressif du muscle cardiaque qui, à
un certain moment, n'arrive plus à pomper efficacement le sang. Outre la fibrillation
auriculaire, les facteurs de risque majeurs d'insuffisance cardiaque sont des antécédents