connaissance, où la principale source de croissance est devenue la capacité à acquérir, créer et
utiliser la connaissance (OCDE ,1996). Cette une économie qui a transformé l’organisation de
l’économie toute entière, et spécifiquement les entreprises.
En effet, cette économie fondée sur le savoir est basée principalement sur des nouvelles
dimensions telle que : le savoir ; l'apprentissage ; la culture ; la construction des
connaissances à travers le travail et finalement la redécouverte du facteur clé de succès des
ressources humaines , afin de créer une dynamique d’intelligence collective qui permet à
l’individu d’acquérir et de disposer d'un certain nombre de compétences particulières,
capables de rendre le processus décisionnel plus performant, et par la suite il permet
d’assurer plus de visibilité dans le système de pilotage de l’organisation.
Il s’agit alors, d'une analyse d'un stade particulier du capitalisme que certain qualifie de
« cognitif », caractérisé par la généralisation à l'ensemble de l'économie d'un modèle productif
spécifique organisé autour des complémentarités organisationnelles et technologiques. Certes
les TIC font alors l’objet des outils et supports « indispensables » au système d’information,
qui permettent la saisie, le traitement, la mémorisation et transition des informations
nécessaires à la prise de décision. Par ailleurs, dans cette nouvelle économie, la gouvernance
d'entreprise s'articule essentiellement sur la capitalisation des informations stratégiques et des
connaissances, dont la mise en place d'un système efficace de gestion de connaissance et de
gouvernance des technologies de l’information s'avère nécessaire.
Cette nouvelle approche managerielle, appelée knowledge management -KM-, intègre une
gestion de patrimoine intellectuelle par la mise en œuvre d'un système de veille stratégique et
par l'adaptation des bonnes pratiques non seulement pour la protection des informations
stratégiques de l’organisation, mais plutôt pour assurer une gestion préventive, en effet la
gouvernance des technologies de d'information constitue alors, l’élément phare et le tournant
majeur dans le pilotage et le contrôle de l’organisation, du fait qu'elle capitalise le savoir
collectif et structure fortement l’organisation, les décisions et le management et elle est
capable de rendre disponible l'information pertinente au bon endroit et au bon moment. En
outre, le passage d'un stock d'information assuré par l'informatique centralisé (représenté par
les systèmes d'information) à une informatique distribué a mené progressivement à la
production et la diffusion des connaissances à une croissance très remarquable grâce aussi aux
technologies de l’information qui jouent le rôle d’accélérateur d'innovation et qui constituent
un support collectif et interactif de la connaissance .
En effet, ces technologies de l’information revêtent une importance primordiale au sein de la
société du savoir, dont ils sont considérés comme un secteur stratégique contribuant dans une
large mesure au développement économique et social.
Cependant, l’apport des TIC marquent une défaillance puisqu'ils n'arrivent pas à résoudre
l’ensemble des problèmes d'asymétrie d'information inhérente aux incomplétudes des
contrats organisationnels, chose qui a poussé les managers et les informaticiens gestionnaires
à recourir à une gouvernance IT, comme nouveau dispositif qui permet d’assurer aux
organisations un fonctionnement dans un contexte plus exigent que jamais.
De ce fait la gouvernance IT demeure, une conséquence du mécanisme de gouvernance
d'entreprise, visant à réduire les risques opérationnels engendrés par les technologies
d’information à travers des processus d'audit et de contrôle destinés à garantir l'intégrité, la
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