Synthese Diagnostic SCOT mpm

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Octobre 2011
Schéma de cohérence territoriale
de Marseille Provence Métropole
Octobre 2011
Synthèse
Diagnostic
UN SCOT
COMMUNAUTAIRE, DES
ENJEUX MÉTROPOLITAINS
Marseille Provence Métropole
au cœur de l’aire métropolitaine
Constitué de trois bassins de vie contrastés (bassins Ouest, Centre et Est) qui totalisent 1 040 000
habitants en 2008, le territoire de Marseille Provence
Métropole (MPM) s’inscrit dans un système urbain
métropolitain. A l’échelle internationale, européenne
comme nationale, ce territoire est à la croisée des
grands axes de circulation nord/sud et est/ouest. Son
aéroport de rang international et la Ligne à Grande
Vitesse Méditerranée en sont des éléments clefs. L’accessibilité reste au cœur des dynamiques territoriales.
Répartition de la population de MPM
en 2008 par bassin de vie
tier est en voie de saturation. La finalisation de la L2
Est et les travaux de la L2 Nord reliant A7 et A50 permettront d’éviter la traversée du centre de Marseille.
Le Grand Port Maritime de Marseille :
un outil majeur pour l’économie
Le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM), premier
port de commerce français, étend son emprise sur
deux zones distinctes : les bassins Ouest à Fos-surMer (10 000 hectares dédiés au trafic intercontinental) et les bassins Est situés à Marseille (392 hectares
en rive urbaine et plus particulièrement dédiés au
trafic passagers/croisière et au trafic de marchandises spécialisées). Le port est un acteur essentiel du
paysage économique. Sa logistique constitue l’un des
piliers majeurs avec 40 000 emplois. Toutefois, Marseille-Fos n’est aujourd’hui que 17e port européen. La
mise en œuvre de la réforme portuaire nationale et
la réalisation de plusieurs projets devraient lui permettre d’augmenter sa polyvalence ainsi
que son trafic et générer 10 000
emplois supplémentaires d’ici
2012.
86%
8%
Bassin Centre
6%
Bassin Ouest
Bassin Est
Tandis que l’augmentation des échanges métropolitains témoigne d’un regain d’attractivité, le réseau
ferroviaire est encore à moderniser et le réseau rou-
© Agam
Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
1
ZOOM
Les cinq "moteurs" de l’économie sur MPM
Des facteurs favorables aux ambitions
Capitale régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur,
Marseille est au cœur d’une dynamique de reconquête urbaine engagée sous l’impulsion de l’opération Euroméditerranée. Le regain d’attractivité se
traduit par un retour à la croissance démographique
et par une évolution globalement positive du nombre
d’emplois et d’entreprises. Toutefois, à l’inverse
de nombre de cœurs de métropoles en France, le
centre-ville de Marseille souffre encore d’une certaine pauvreté, qui contraste avec les améliorations
observées. A l’échelle de MPM, l’activité économique
se diversifie et s’articule autour de cinq "moteurs" et
de secteurs stratégiques à haut potentiel de développement (activités portuaires, santé, haute technologie, centre d’affaires). Ceux-ci bénéficient d’un
potentiel universitaire d’excellence. Marseille est le
premier pôle régional d’enseignement supérieur et
de recherche, avec des centres de notoriété internationale. La fusion en 2012 des trois universités d’AixMarseille en une université unique devrait en faire la
plus grande de France.
Enjeux
L
’accessibilité est un vecteur du rayonnement métropolitain, pour renforcer le positionnement euroméditerranéen et international, en articulant les grandes
infrastructures (aéroport, LGV) avec les réseaux urbains
de transports collectifs.
L
’affirmation d'un Grand Centre de Marseille pour
tous implique la requalification urbaine autour d’un projet
ambitieux pour l’hypercentre avec le développement de
la place d’affaires autour d’Euroméditerranée, la nouvelle
centralité Prado-Michelet-Capelette. C’est une véritable
reconquête du centre-ville et une restauration de sa cohésion qui s’imposent, avec la réhabilitation des quartiers
centraux pour réduire les disparités sociales (logements,
services et espaces publics de proximité, équipements),
favoriser le développement de l’emploi et créer des conditions propices au "vivre ensemble".
L
’intensification du rayonnement et de l’attractivité économique se fonde notamment sur une économie
diversifiée, sur un développement universitaire, sur l’affirmation de synergies entre espaces portuaires et économie
urbaine, sur la diversification des espaces dédiés à l’économie productive, sur la maîtrise du développement des
espaces commerciaux et sur la valorisation du potentiel
touristique et culturel.
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Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
 L’économie résidentielle (52% des emplois)
 L’économie de la connaissance (18%)
 L’économie productive (10%)
 L’économie des transports et de la logistique (13%)  Les activités tourisme/culture/loisirs (7%)
UN LITTORAL
D’EXCEPTION
Des espaces littoraux riches
mais fragilisés
Avec 125 km de côtes maritimes et lacustres dont
25% artificialisées, MPM bénéficie d’un environnement naturel à l’identité forte et marquée par des
paysages d’exception, qui alternent calanques profondes, plages ouvertes et villages pittoresques. La
présence affirmée de collines et de massifs calcaires
(chaîne de la Nerthe, massif des Calanques) caractérise et structure ce littoral ponctué d’îles et d’archipels. Les étangs de Berre et de Bolmon constituent
des espaces lacustres spécifiques. Le patrimoine
marin est riche mais menacé. Les espaces littoraux
terrestres présentent des milieux naturels remarquables et protégés mais fragiles, car soumis à une
fréquentation intensive, au risque d’incendie et à
diverses pollutions.
Des pressions anthropiques majeures
Les littoraux de MPM sont exposés à de fortes pressions anthropiques. L’imperméabilisation des sols, la
présence de pollutions industrielles liées à des établissements implantés sur le littoral, associées à des
épisodes orageux torrentiels nuisent à la qualité des
milieux naturels et à la qualité des eaux. Il en résulte
un important phénomène d’érosion accentué par le
climat qui affecte les côtes différemment selon leur
nature géologique.
Des activités variées, sources de
conflits d’usages
L’économie littorale regroupe l’ensemble des activités et des usages qui nécessitent la proximité immédiate du littoral. Cette multiplicité des activités est
© Agam
UN TERRITOIRE EN
ÉQUILIBRE FRAGILE
%) Un patrimoine naturel d’exception
© Agam
source de conflits d’usages. L’économie maritime et
portuaire occupe un rôle de tout premier plan avec le
GPMM. Le littoral accueille également un important
pôle de formation et de recherche sur la mer (centre
d’Océanographie de Marseille, École de la Marine
marchande), nombre d’entreprises privées spécialisées dans les technologies marines (dont la COMEX)
ainsi que de grands armateurs (CMA-CGM, Bourbon).
La Ciotat et Marseille constituent le 1er pôle français
de réparation navale de haute plaisance. La filière
nautique comporte un complexe portuaire de plus de
13 000 anneaux qui favorise de nombreuses activités annexes. La pêche professionnelle, essentiellement traditionnelle et artisanale, est un élément fort
de l’identité locale à laquelle vient s’ajouter le développement d’une aquaculture de qualité. Enfin, le
tourisme croissant offre des activités riches et diversifiées et ne fait qu’exacerber les conflits d’usages.
Enjeux
’affirmation de l’identité littorale implique
L
la préservation des paysages littoraux et des
milieux.
L
a valorisation durable du littoral doit concilier son rôle d’espace de développement économique avec la maîtrise du développement de la
plaisance et des activités balnéaires. La gestion
des conflits d’usages nécessite une vigilance à
l’égard des pollutions, de la qualité des eaux et
du maintien de la biodiversité.
Le territoire de MPM présente un contexte environnemental sensible, avec des reliefs très prégnants
qui l’organisent et dont le socle s’inscrit dans un milieu littoral aux caractéristiques méditerranéennes.
Cet environnement naturel abrite une biodiversité
terrestre et marine exceptionnelle. Près de 60% des
espaces naturels sont aujourd’hui préservés (sites
classés, réserves naturelles, Conservatoire du Littoral…). Les espaces naturels fortement fréquentés
sont fragmentés par la pression urbaine et les infrastructures de déplacements, ce qui est préjudiciable
aux continuités écologiques. Le grand paysage caractérisé par les massifs et un littoral varié constitue un
atout essentiel du cadre de vie.
Des ressources naturelles à gérer
L’eau est une ressource dont la qualité est fragile. La
modernisation du réseau de récupération des eaux
pluviales à Marseille est impérative, afin de limiter
l’impact des pollutions hydriques urbaines sur les
milieux naturels. Les espaces marins, les milieux
lacustres et les rivières en sont le réceptacle. Avec
dix sites d’exploitation encore en activité, le territoire
communautaire est également riche de ressources
minérales dont il convient de préserver les gisements
pour l’avenir.
Un territoire marqué par des nuisances
et des risques
Le territoire est exposé à différents risques naturels
et technologiques. Il est particulièrement vulnérable
au risque incendie (700 hectares brûlés en moyenne
par an). Outre le risque inondation accru par l'imperméabilisation des sols, le territoire est exposé à différents types de mouvements de terrain (aléa de
retrait-gonflement des argiles, éboulement sur le
littoral). Le risque sismique est également réel. Ces
risques naturels majeurs pourraient être accrus par
le changement climatique. Par ailleurs, les risques
technologiques sont également importants : trois
sites classés SEVESO "seuil haut" à la frange Ouest
de MPM et la plus grande concentration d’établissements à haut risque de France.
Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
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DES ESPACES NATURELS ET UN LITTORAL D'EXCEPTION
Enjeux
L’agriculture : une activité plurielle
L
a gestion globale et coordonnée des espaces naturels, forestiers et agricoles doit
permettre de renforcer une trame écologique
à laquelle participent les zones d’interface
entre ville et nature. Cette gestion s’appuie sur
des outils tels que le réseau Natura 2000, le
SDAGE, le Parc Marin de la Côte Bleue, le Parc
Naturel Régional de la Sainte-Baume, et le futur Parc National des Calanques.
Sur un territoire marqué par de fortes dynamiques
urbaines et des pressions foncières croissantes, l’espace agricole est en recul constant avec seulement
2,2% de Surface Agricole Utilisée (SAU). L’état de
l’agriculture est contrasté. Si la plaine de Châteauneuf-les-Martigues présente un potentiel important,
les bassins de vie Ouest et Centre sont particulièrement concernés par la déprise agricole. A l’est de
MPM, la culture de la vigne reste stable dans le secteur de Cassis/Roquefort-la-Bédoule. Une stratégie
agricole s’organise à l’échelle communautaire, sur
la base d’une action foncière, du développement du
sylvopastoralisme et du soutien à la promotion et à
la commercialisation des produits du terroir.
L
a gestion des ressources naturelles et
des risques implique le traitement global de la
problématique de l’eau, une gestion de la fréquentation des espaces naturels notamment
face au risque incendie, ainsi qu’une maîtrise
de l’urbanisation.
L
a préservation durable des espaces agricoles et leur valorisation sont nécessaires
pour maintenir leurs rôles structurant, fonctionnel, écologique et économique.
L
a mise en valeur du cadre de vie recoupe
l’ensemble de ces enjeux auxquels s’ajoute le
développement de la nature en ville.
© Agam
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Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
DES DYNAMIQUES
URBAINES À MIEUX
MAÎTRISER
Consommation de nouveaux espaces :
une extension de l’urbanisation
En 18 ans, la consommation de nouveaux espaces
sur MPM s’est faite majoritairement aux dépends
des espaces naturels (61%) et des espaces agricoles,
soit un total de 3 590 hectares consommés à des fins
d’urbanisation.
Les limites du modèle d’urbanisation
et la raréfaction de l’espace disponible
Les zones d’urbanisation futures inscrites dans les
documents d’urbanisme sont à présent consommées
au 2/3 et n'offrent plus que 700 hectares encore disponibles dont 39% dans le bassin de vie Centre, 41%
pour le bassin de vie Ouest et 20% pour le bassin
de vie Est. Les espaces naturels étant très protégés,
leurs lisières dégradées témoignent de l’étalement
urbain et d’une pression foncière forte qui traduit les
limites du modèle d’urbanisation.
Le renouvellement urbain :
une question incontournable sur MPM
Dans un contexte de raréfaction du foncier et de préservation des espaces naturels, le développement
urbain ne peut plus s’envisager que sur un mode de
"renouvellement urbain". Ce mode d’intervention sur
les tissus urbains constitués peut s’envisager principalement sur les centralités, le long des principaux
axes de déplacement en transports collectifs, sur les
grands sites d’activités économiques ainsi que sur les
secteurs qui présentent de forts enjeux de développement.
tification globale des disponibilités foncières permet
d’envisager la réalisation de 33 000 logements et la
création de près de 39 000 emplois en termes d’opérations programmées, auxquelles pourraient s’ajouter une capacité de réalisation de 40 000 logements
et la création de 31 000 emplois en termes de ressources potentielles.
DÉFINITION
Qu’est-ce que le renouvellement urbain ?
Le renouvellement urbain désigne toute action qui transforme le paysage bâti, les formes et les fonctions urbaines
en réponse à des objectifs de modernisation du bâti, de progression de la qualité des constructions, d’intensification
urbaine (densité, mixité, animation), de recomposition/
restructuration de la trame urbaine et à la spécialisation de
certaines fonctions, notamment économiques.
Développement de l’habitat et de l’économie : un contexte de fortes tensions
Avec plus d’un million d’habitants en 2008, MPM
enregistre une diminution de la taille des ménages,
avec une baisse de la part des familles et une augmentation de celle des "isolés" qui atteint 37%. La
surreprésentation des familles monoparentales se
traduit par un besoin croissant en logements, tandis
que le vieillissement de la population renforce le besoin en logements adaptés. Par ailleurs, ces mêmes
tensions foncières conditionnent également le développement des activités économiques futures. L’accueil d’une grande partie des emplois à créer devra
ainsi s’envisager au sein des tissus urbains déjà
constitués.
Des potentiels fonciers de développement identifiés
L’organisation spatiale multipolaire du territoire,
structuré en trois bassins de vie, offre les potentiels
les plus significatifs pour "refaire la ville sur la ville"
sur des centralités de différents niveaux, sur les
grands sites d’activités économiques et sur certains
territoires à forts enjeux de développement. L’iden-
© François Moura
Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
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L'ARMATURE URBAINE
Transports et déplacements :
des améliorations en cours
Le nombre de déplacements quotidiens des résidents
de MPM a augmenté depuis 1997 et atteint 3,5 millions en 2009. La baisse de la part modale de la voiture (de 52,5% à 47,5%) est constatée à Marseille.
Néanmoins le nombre de déplacements en voiture
a continué de croître en raison d’une augmentation
générale de la mobilité des habitants ainsi que de la
croissance démographique, cela dans de plus fortes
proportions dans les bassins Est et Ouest. La forte
présence de la voiture, associée à un réseau de voirie encore incomplet, entraîne des saturations fréquentes qui impactent le bon fonctionnement des
transports collectifs. Le renforcement du réseau
lourd (prolongement du métro et nouvelle offre de
tramway) a permis de conforter l’usage et la fréquentation des transports collectifs.
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Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
Enjeux
Le renouvellement urbain par une gestion
économe de l’espace implique l’intensification
de la trame urbaine, l’identification des secteurs à forts potentiels de développement et de
renouvellement urbain notamment à travers
des centralités à hiérarchiser et des territoires
à enjeux.
L
e développement des transports et déplacements nécessite d’articuler les axes de
transport à la structuration et à la densification
du territoire, organisées autour d’une desserte
en transports collectifs performante, de pôles
d’échanges et d’un réseau de voirie hiérarchisés.
L
a mise en place d’une politique foncière
volontariste est incontournable pour accompagner l’évolution de la trame urbaine et en
particulier celle des centralités et des territoires
à enjeux.
COHÉSION SOCIALE
ET TERRITOIRE DES
PROXIMITÉS
que celui du neuf s’est stabilisé à un niveau plus élevé (3 600 euros/m²). Le locatif privé connaît également des loyers en progression constante. L’accès au
logement devient difficile pour les plus défavorisés.
L’offre de logement social représente 17,7% du parc
des résidences principales en 2009 et reste encore
insuffisante. Elle est concentrée à 90% sur Marseille
et le parc social reste ancien avec seulement 6% de
moins de 10 ans.
Une population en situation de grande
fragilité économique
Le territoire de MPM souffre de sérieuses difficultés sociales et d’accès à l’emploi mais présente des
situations contrastées selon les secteurs. Les arrondissements nord de Marseille ainsi que ceux de son
centre-ville sont fortement précarisés : ils présentent l’indice de fragilité de population le plus élevé de
MPM, ainsi que des taux de chômage variant de 19%
à 32% (12% en France). Le bassin de vie Est occupe
la position la plus favorable et fait preuve d’une relative résistance à la crise (15% de demandeurs d’emploi contre 18% au niveau national). Le bassin de vie
Ouest occupe une situation intermédiaire, avec un
taux de chômage de 12% et des emplois relativement stables. Il présente toutefois un déséquilibre
entre hommes et femmes face à l’emploi.
Des interventions sur le logement
pour remédier aux difficultés sociales
Une part importante du parc privé est vétuste.
Son amélioration se poursuit avec différents types
d’interventions et des besoins d’amélioration demeurent, en particulier sur Marseille, Marignane et
La Ciotat. Le parc locatif public fait l’objet d’importantes interventions, avec 14 conventions signées
dans le cadre du programme de rénovation urbaine
initié par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine
(ANRU). Le Programme Local de l’Habitat (PLH) a des
objectifs de production de 6 000 logements annuels
dont 20% de logements sociaux. Il est en cours de
révision. MPM s’est engagé dans une politique de
la ville pour réinsérer durablement les quartiers en
difficulté en traitant les facteurs à l’origine de l’exclusion urbaine et sociale. Cette politique s’appuie
notamment sur quatre Contrats Urbains de Cohésion
Sociale (CUCS) signés avec l’État et sur des interventions en Zones Urbaines Sensibles (ZUS).
Un parc de logements à développer
et à adapter
La répartition du parc de logements est hétérogène et
majoritairement concentrée sur le bassin de vie Centre
(85% du parc). En termes de marchés, les prix ont augmenté : celui de l'ancien atteint 2 900 euros/m² tandis
Ensuès-la-Redonne
Ceyreste
Taux de logement social par commune
de MPM en 2007
Carry-le-Rouet
Sausset-les-Pins
Allauch
Gémenos
Le Rove
Gignac-la-Nerthe
Saint-Victoret (PEB)
Cassis
Plan-de-Cuques
Roquefort-la-Bédoule
Châteauneuf-lès-Martigues
Marignane
Septèmes-les-Vallons
Carnoux-en-Provence
Marseille Provence Métropole
Marseille
La Ciotat
0%
5%
10%
15%
20%
25%
Source : “Atlas du Parc Locatif Social Marseille Provence Métropole”, 2007
Schéma de Cohérence Territoriale de MPM - Synthèse du Diagnostic
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COMMUNAUTÉ URBAINE
MARSEILLE PROVENCE MÉTROPOLE
Direction de l’Urbanisme
Siège institutionnel
Immeuble CMCI
Le Pharo
2, rue Henri Barbusse
58, boulevard Charles Livon
13001 Marseille
13007 Marseille
www.marseille-provence.fr
Document conçu et réalisé par
l’Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise
Enjeux
L
a mixité sociale requiert une meilleure
répartition du logement social en fonction
des secteurs déficitaires, ainsi que la production d’une offre diversifiée, adaptée et
accessible à l’ensemble des catégories de
la population.
L’artisanat, les commerces
et les équipements de proximité
au cœur de la mixité urbaine
L’artisanat représente un important vecteur d’emplois et d’animation. Marseille concentre 4/5 des
entreprises artisanales de MPM et les 2/3 de celles
du bassin de vie Centre. L’évolution de l’appareil commercial atteste d’un retour du commerce de centreville et de proximité (40% des surfaces de vente
de MPM). Les situations dans MPM sont toutefois
contrastées en fonction de la proximité des grands
centres commerciaux, qui affecte le dynamisme
commercial des centralités riveraines. En termes de
proximité, les équipements de rayonnement local
sont, pour leur part, répartis de façon inégale selon
leur nature.
L
a mixité fonctionnelle est un élément
du "vivre ensemble" qui doit être conforté
par la présence concomitante de l’habitat,
du commerce, des équipements dans les
centralités, en s’appuyant sur une politique foncière et une recherche de la qualité du cadre urbain et bâti.
L’espace public est un maillon indispensable de cette mixité en favorisant
l’accessibilité à l’ensemble des fonctions
urbaines de proximité par les modes de
déplacements doux.
L’espace public : lien social et
déplacements de proximité
L’omniprésence de la voiture et ses effets induits
impactent la circulation et participent de la déqualification de l’espace public. La marche à pied représente
81% des déplacements sur des distances inférieures
à 1 km. Des aménagements sont nécessaires pour la
favoriser. Il en est de même pour le vélo (145 km seulement de pistes cyclables discontinues sur MPM).
© Agam
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