1
A la suite des conférences données le 4 mai à Beauregard et à la demande de Daniel Blanc,
Jean-Pierre Lémonon met à la disposition de ses auditeurs ses propres notes. Il ne faut donc pas
chercher dans le texte qui suit une rédaction proprement dite comme ce serait le cas pour un article
publié sous sa responsabilité.
Jésus de Nazareth à la merci des historiens : à la recherche de
la « figure » de Jésus. Les critères
Bibliographie
D. Marguerat, « Jésus de l’histoire », dans Dictionnaire critique de Théologie, (dir. J.-
Y.Lacoste), P.U.F., Paris, 1998, 596-605
D. Marguerat, E. Norelli, J.-M. Poffet (éds), Jésus de Nazareth. Nouvelles approches d’une
énigme, Labor et Fides, Genève, 1998 ;
« L’exégèse et la théologie devant Jésus le Christ », Recherches de Science Religieuse,
Juillet-septembre 1999 ; octobre-décembre 2000 ;
David Gowler, Petite histoire de la recherche du Jésus de l’histoire, (2007), Paris, 2009.
Introduction
En guise d’introduction je voudrais faire deux remarques : l’une sur l’expression « Jésus de
l’histoire », l’autre sur « faire de l’histoire ».
1. On parle volontiers aujourd’hui du Jésus de l’histoire, objet de débats depuis le 17
ème
s. et
l’avènement de l’histoire comme science rigoureuse. Quand l’historien parle du « Jésus de
l’histoire » de qui parle-t-il ? Parle-t-il de Jésus de Nazareth ? Oui et non. Il parle de l’oeuvre, de
l’enseignement, de la personne de Jésus de Nazareth tels qu’ils apparaissent à l’historien.
Le Jésus de l’histoire est à distinguer du Jésus réel. L’historien se situe dans une démarche
modeste, il ne prétend pas restituer Jésus comme il était, mais il trace une « figure » de Jésus à
l’aide de la méthodologie la plus rigoureuse possible.
Le Jésus de l’histoire est différent des « vies de Jésus » ; en effet, il ne s’agit pas de
reconstituer l’itinéraire de Jésus, sa biographie, mais on décrit l’orientation générale que Jésus a
donnée à son ministère. L’historien se propose de dessiner la « figure » que Jésus a revêtue pour ses
contemporains.
2. Quel est l’objet, le réel de l’histoire ?
« Ce qu’on appelle l’histoire s’expérimente douloureusement comme ce qui est
indéfiniment àécrire » « comme œuvre ouverte, tournée vers l’avenir de sa propre reprise »
(Jocelyn Benoist, RSR, 1996, p. 265). C’est donc d’un propos relatif lié à une culture, à des
connaissances que nous allons traiter en évoquant le Jésus de l’histoire.
« Le talent d’un historien est pour moitié d’inventer des concepts » (P. Veyne, dans Faire de
l’histoire, sous la dir. de J.Le Goff et P.Nora, 1974, p. 69). L’histoire ne se borne pas à dire ce qui
s’est passé, mais elle tend vers la compréhension, la conceptualisation du non-événementiel (voir P.
Veyne). Elle relie des faits, des paroles et en propose un sens. Ce fut déjà le travail des évangélistes,
et en particulier de Luc qui se présente à la manière d’un historien de l’Antiquité.
L’esprit et la démarche de l’historien jouent un rôle important dans une recherche historique
plus encore que les textes susceptibles d’interprétations multiples.
Dans mon exposé je tracerai les grandes lignes de la recherche de critères permettant de
traiter avec le plus de rigueur possible la question du Jésus de l’histoire ; nous mettrons en valeur
une méthodologie de plus en plus rigoureuse.
2
En se référant aux travaux suscités par les réactions face aux prises de position du grand
exégète allemand R.Bultmann, un des ses disciples, J.M. Robinson, a parlé en 1959 d’une
« nouvelle quête du Jésus de l’histoire ». Ce chercheur voulait signifier par l’ouverture d’une ère
nouvelle due à une meilleure compréhension de la nature des évangiles, mais aussi à une
méthodologie plus rigoureuse. Nous retenons ce terme de « quête », ce dernier exprime la modestie
de la démarche et correspond à la manière courante de parler aujourd’hui. L’histoire de la recherche
comprend trois grandes époques ou trois grandes quêtes d’importance inégale :
- Du 17
ème
siècle aux premières décennies du 20
ème
s.
- Le débat autour de Bultmann dont le « Jésus » paraît en 1926 et suscite des réactions de la
part de certains de ses disciples (1920- 1980). Ces derniers, E.Käsemann en particulier, mettent en
cause le pessimisme excessif du maître quant au Jésus de l’histoire ; jusque vers la fin des années
70, on se situe par rapport à Bultmann.
- La situation depuis les années 1980 ; nous saluons dès maintenant, bien sûr, la publication
de l’ouvrage monumental de Meier dont le premier tome paraît en 1991, et qui n’est point encore
achevé, on attend le 5
ème
et normalement dernier tome. JP Meier, Un certain Juif Jésus. Les données
de l’histoire
En conclusion nous nous interrogeons sur l’intérêt de la recherche sur le Jésus de l’histoire
pour la foi et la théologie.
Pour tracer l’histoire de la recherche j’utilise largement la bibliographie signalée ci-dessus
fort intéressante.
1
ère
partie ou 1
ère
quête : du 17
ème
s. à l’avènement de la
Formgeschichte ou l’histoire des formes (les formes littéraires issues de la
tradition orale) (1920). Un débat essentiellement allemand, il met souvent
en question la foi chrétienne.
Une toile de fond luthérienne : en invitant, au 16
ème
s., chacun à se saisir de la Parole
indépendamment d’un magistère, Luther libérait l’Évangile d’un corset dogmatique.
Dès le 17
ème
s. apparaît une recherche sur Jésus d’un point de vue critique en dehors des
Églises. Souvent une idéologie étrangère au texte évangélique se glisse dans ces études ;
l’opposition à une approche dogmatique est nette. On est alors dans le registre des « vies de
Jésus », il s’agit de reconstituer l’itinéraire du Nazaréen, sa biographie, et non point de dessiner la
figure sous laquelle il est apparu à ses contemporains, ce qui est le propre de la recherche actuelle.
Nous retiendrons trois figures de la deuxième moitié du 19
ème
s. et du début du 20
ème
s. Cette
période est celle des reconstitutions psychologisantes et de la recherche d’une éthique universelle
tirée de l’Évangile ; les résultats sont fort divers. Trois chercheurs, pour des raisons différentes,
émergent du lot : E. Renan, A. von Harnack, A. Schweitzer.
1) E. Renan (1823-1892), un Français qui bénéficie de la science allemande et apporte sa
contribution en écrivant une vie de Jésus. Il fait une reconstitution psychologisante de Jésus, mais
sympathique et bien documentée pour l’époque quant à la ographie et aux réalités du pays de
Jésus. La « Vie de Jésus »de Renan présente Jésus sous les traits du doux rêveur galiléen, « un
homme incomparable ». N.T Wright qualifiera cet ouvrage comme : « L’œuvre de l’imaginaire
romantique » (ADB, III, 797). Très antisémite, le livre oppose la Galilée et Jérusalem, avec ses
docteurs « solennels, ses insipides canonistes, ses dévots hypocrites et atrabilaires… »
Cette publication provoque un véritable scandale, non point pour ses positions antisémites,
mais pour sa présentation de Jésus comme un homme incomparable. Renan est suspendu quelque
temps de son enseignement au Collège de France.
3
2) A. von Harnack (1851-1930) aurait pu par goût, par formation et en raison de sa science
réaliser une approche rigoureuse de Jésus, mais marqué par le protestantisme libéral, il prône
l’intérêt pour la seule parole éthique de Jésus. Avec Harnack nous avons un bon écho de ce qui a
caractérisé cette période depuis le 18
ème
s. : manifester un enseignement éthique universel ; dans la
ligne de ce que l’on appelle souvent aujourd’hui des « valeurs ». « L’Évangile reflète l’éveil de la
conscience et l’expérience modèle » C. Perrot, RSR 1999, p. 363. « Les vies libérales de Jésus
comportaient une réflexion sur les sentiments religieux de Jésus et sur le développement de sa
« conscience messianique » Gowler, p. 24
3) Sur les essais fort divers peu rigoureux de cette période, et qui, de plus, donnent des
résultats incertains, A. Schweitzer (1875-1965) émet en 1906 un jugement fort sévère et quelque
peu désabusé : il constate l’échec des historiens. Mais, paradoxalement, il se donne beaucoup de
mal pour présenter Jésus comme un apocalypticien obsédé par la fin imminente des temps
(l’apocalypticien voit la fin du monde advenir sous peu et se réaliser de manière brutale).
Selon Schweitzer, dans un premier temps Jésus était persuaqu’en envoyant ses disciples
en mission, la fin du monde allait advenir. Puis il insista sur sa souffrance. Jésus s’est donc trompé
en ce qui concerne l’irruption du Royaume, mais l’important c’est la relation mystique qui naît
entre le croyant et Jésus : Selon Schweitzer « Jésus a un sens pour notre monde parce qu’une
puissante force spirituelle émane de lui et pénètre aussi notre temps ».
Renan a mis en lumière un point qu’il ne faudra jamais perdre de vue, situer Jésus dans son
pays, sa culture. Schweitzer a fait ressortir le caractère eschatologique de la prédication de Jésus ;
quant à Harnack il s’est laissé entraîner dans un intérêt seulement éthique pour le Jésus de l’histoire.
2
ème
partie ou 2
ème
quête : Le premier appel à des critères (1920-les
années 1970). Une recherche existentiale.
Controverse entre R.Bultmann (1884-1976) et ses disciples, en particulier E. Käsemann. Un
débat au sein de la science allemande et plus particulièrement dans les milieux luthériens.
Comme toile de fond de cette deuxième quête (1920-1980) : l’avènement de l’histoire des
formes. Les unités littéraires qui constituent un évangile ont d’abord circulé de manière autonome
au service des besoins des communautés, d’où un grand scepticisme en ce qui concerne la
possibilité d’utiliser les évangiles pour rédiger une histoire de Jésus.
Pour Bultmann (1884-1976), grande figure de l’exégèse allemande entre les deux guerres
mondiales, il faut distinguer le Jésus de l’histoire et le Christ de la foi. Seul importe le second, car
celui-ci est mon Sauveur. Seul compte le proclamé, et non le proclamateur : « Jésus Christ ne nous
rencontre nulle part ailleurs que dans le kérygme (la proclamation de l’Évangile) tout comme il
avait rencontré l’Apôtre Paul et l’avait amené à prendre sa décision. Le kérygme n’est pas
médiateur de la connaissance historique de Jésus et on ne peut pas reconstruire le Jésus historique…
Il s’agirait alors du Christ selon la chair du passé ».
Face à la proclamation du Ressuscité les hommes sont obligés d’effectuer un choix radical
pour leur avenir. Bultmann demandait finalement qu’on mette fin à toute recherche sur le Jésus
historique.
Paradoxalement Bultmann se livrait à des études exégétiques serrées pour cerner l’histoire
de la tradition synoptique, et s’appuyant sur celle-ci, il faisait paraître en 1926 un « Jésus » qui eut
un fort retentissement. Bultmann revient à plusieurs reprises sur la question de la connaissance
historique de Jésus. Il maintient sa position de fond : selon lui, on ne peut rien dire de sûr sur le
Jésus de l’histoire, car ce dont nous disposons c’est le kérygme de la première communauté, la
prédication même de Jésus nous échappe.
4
En 1953, E. Käsemann, disciple de Bultmann, exprime avec force son désaccord face au
scepticisme de son maître. Il met en évidence un critère qui lui paraît approprié pour dire ce qui
provient de Jésus : « le critère de dissemblance » ; provient de Jésus ce qui ne peut être attribué ni
au judaïsme qui l’a précédé, ni à la première communauté chrétienne qui le suit.
On voit la limite d’un tel critère : il enlève Jésus à son milieu et risque de couper Jésus de la
communauté à laquelle il appartient, son peuple, et de celle qui se réclame de lui, l’Église naissante.
Pour Käsemann peuvent être attribuées avec sûreté à Jésus : -les antithèses du sermon sur la
montagne Jésus se place au-dessus de Moïse (1
ère
, 2
ème
, et 4
ème
) ; les conflits sur le sabbat et la
pureté (Mt 15, 10-20), car Jésus y défie l’autorité de Moïse ; il se présente ainsi comme messie.
Avant Jésus nul ne s’est placé au-dessus de Moïse ; après Jésus, ses disciples lui donnent une
identité bien supérieure à celle de Moïse puisqu’ils voient en lui « le Fils » par excellence.
Käsemann relève également les traits qui font de Jésus un sage ; ses paradoxes ne se comprennent
qu’en référence au règne de Dieu (Lc 12,22-32).
En un mot relèvent du Jésus de l’histoire la contestation de l’autorité de Moïse et la présence
du Règne.
3
ème
partie ou 3
ème
quête : La recherche contemporaine, les trente
dernières années.
Ces dernières décennies la science exégétique passe de l’Allemagne aux États-Unis. Bien
qu’elle apparaisse assez éclatée, la recherche de cette période comprend un certain nombre de
caractéristiques communes ; j’en retiens quatre
a) On ne cherche plus à reconstituer une vie de Jésus, ni à retrouver ses paroles et ses gestes
pour eux mêmes la Jeremias : les Paraboles), mais on tente de préciser sous quelle « figure »
(prophète, sage, thaumaturge, messie…) Jésus est apparu à ses contemporains.
b) Quand il utilise les évangiles pour s’intéresser à la personne de Jésus de Nazareth,
l’historien applique des critères qui lui permettent sous le témoignage de foi donné de reconnaître la
pensée ou le comportement de son héros. Ces dernières décennies la méthodologie joue un rôle
important. Les multiples visages donnés à Jésus dans la tradition néo-testamentaire ne sont pas sans
continuité avec le Jésus de l’histoire : ex. l’intérêt porté aux païens plonge ses racines dans la
pratique de Jésus qui s’est laissé approcher par des gens des nations (Mt 8, 5-13 ; 15,21-28).
Le fameux critère de dissemblance, cher à Käsemann, est complété par celui d’explication
suffisante (Vittorio Fusco) ou continuité historique (D.Marguerat) : peut être attribué à Jésus ce
qui est original, à condition que ce soit en accord avec son milieu, et qu’on en trouve écho d’une
manière ou d’une autre dans la communauté des disciples. L’attention est portée non seulement sur
l’émetteur, mais aussi sur les récepteurs : pour qu’un comportement ait du sens faut-il encore qu’il
soit reçu !
Les représentations que la communauté primitive s’est données de Jésus permettent de
remonter vers la pratique et la manière d’être de Jésus de Nazareth.
Ex. Jésus comme prophète : on est dans une époque l’intérêt pour les grandes figures
prophétiques de l’AT est vivace : les soi-disant tombeaux des prophètes sont vénérés ; on constitue
des récits légendaires sur les vies des prophètes. La communauté primitive maintient ce trait (Ac
7,37 ; alors que, pour elle, Jésus est d’une tout autre nature, il est bien plus qu’un prophète. Or
l’intérêt pour Jésus prophète est très présent dans les évangiles (voir Mt 16,13-14).
On attribue à Jésus
- ce qui est indispensable pour expliquer certaines données historiques sûres de son destin
dans ce monde, comme l'opposition des autorités de Jérusalem et la mort sur la croix ; qu’est ce qui
5
peut expliquer que les grands prêtres se soient dressés contre Jésus ? Qu’est ce qui peut expliquer
que Jésus soit mort sur une croix ? (J.P. Meier attache une grande importance à ces questions).
- On attribue aussi à Jésus certaines caractéristiques, sûres elles aussi, de la communauté
postpascale ; par exemple la foi en sa messianité, le respect pour la Loi mais en même temps la
capacité de s’en émanciper bien que progressivement »
1
.
Avec ce critère fondamental jouant avec celui de dissemblance, on peut rapporter à Jésus des
attitudes nouvelles du christianisme primitif par rapport au judaïsme, par ex. la désignation de Dieu
comme Abba (Mc 14,36), ou un effacement des séparations entre Juifs et païens.
- Au critère d’explication suffisante se ramènent ceux de cohérence (on ne peut l’utiliser
que dans la mesure d’autres critères ont permis de repérer suffisamment d’éléments historiques)
et d’attestation multiple (plusieurs sources indépendantes l’une de l’autre présente le même trait
ex. Jésus nourrit les foules (six récits et des allusions).
- Le chercheur s’attache aussi aux affirmations et aux gestes de Jésus qui ont pu créer de la
gêne parmi les premiers chrétiens (embarras ecclésiastique), tel est le cas lorsque le 4
ème
évangile
évoque l’activité de Jésus comme baptiseur (Jn 3, 22 ; 4, 2) ou sa réception du baptême pour le
pardon des péchés donné par Jean.
Depuis trois décennies la recherche s’effectue en s’appuyant sur ces critères maniés avec
plus ou moins d’aisance, de finesse.
c) Vers la fin de cette riode, c’est à dire pendant ces vingt dernières années, se manifeste
un certain intérêt pour quelques apocryphes chrétiens, comme l’évangile de Thomas, avec des
jugements très divers sur cette littérature. Crossan lui donne une importance considérable ; Meier
refuse toute utilisation de ce texte. J.D.Kaestli porte un jugement nuancé : quelques paroles de Jésus
peuvent être reconnues comme authentiques (voir l’article de J.D. Kaestli dans D. Marguerat, E.
Norelli, J.-M. Poffet (éds), Jésus de Nazareth. Nouvelles approches d’une énigme, Labor et Fides,
Genève, 1998).
d) A côté de la recherche et de la mise en avant des questions méthodologiques, un autre
trait fort important caractérise cette époque : Jésus est rendu à son peuple. Et témoin de cette
recherche le titre donné à l’œuvre de Meier : « Un certain Juif : Jésus les données de l’histoire »
(titre de la traduction fr.) ; titre américain : « Jésus. Un Juif marginal. Repensant le Jésus de
l’histoire ». Le développement de ce dernier point est l’objet de ma deuxième conférence.
Conclusion ou 4
ème
partie : Intérêt de la recherche sur le Jésus de
l’histoire pour la théologie.
Pour cette partie, j’emprunte beaucoup à C. Duquoc et J. Moingt qui ont eu à s’expliquer sur
ce que le théologien attend du Jésus de l’histoire, et la place que tient le Jésus de l’histoire dans
l’élaboration théologique (voir RSR oct.-déc. 2000).
On est en droit de se demander si tous les efforts faits pour cerner le « Jésus de l’histoire »
sont bien utiles pour la foi chrétienne et pour la théologie. Je voudrais dans cette conclusion dire la
nécessité d’une telle recherche.
1) Chercher à cerner le Jésus de l’histoire est une exigence de la foi chrétienne au nom
même de la confession de foi, de l’affirmation de Chalcédoine : Jésus vrai Dieu et vrai homme.
1
Vittorio Fusco, « La quête du Jésus historique. Bilan et perspectives », dans Daniel Marguerat, Enrico
Norelli, Jean-Michel Poffet éds., Jésus de Nazareth. Nouvelles approches d’une énigme, Le monde de la Bible, Labor et
Fides, Genève, 1998, p. 25-57, à la p. 55.
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !