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MESSAGE DU PRÉSIDENT ET CHEF DE LA DIRECTION
La Banque Nationale a maintenu une croissance et de bons résultats
financiers dans ses trois secteurs d’affaires en 2015, tout en consolidant sa
position concurrentielle et en déployant des initiatives destinées à assurer
son succès à long terme.
En 2015, affichant des revenus de près de 6 milliards de dollars, un
résultat net de plus de 1,6 milliard de dollars et un rendement des capitaux
propres de 17 %, la Banque Nationale conserve son positionnement parmi
les grandes banques d’Amérique du Nord et du monde entier.
Trois secteurs en croissance
Le secteur des Particuliers et Entreprises a obtenu une bonne croissance des
prêts et des revenus, affichant un résultat net et des revenus en hausse de
6 % et 5 %, respectivement. L’activité hypothécaire est demeurée vigoureuse
et nous avons également observé une croissance considérable du nombre
d’utilisateurs et du volume de transactions mobiles. De plus, l’ajout de
gestionnaires de comptes pour les petites entreprises et les entreprises
commerciales a contribué à une hausse des volumes dans ces segments du
marché.
Les revenus et le résultat net du secteur de Gestion de patrimoine ont
augmenté de 5 %, principalement en raison de la hausse des revenus liés
aux services tarifés et du revenu net d'intérêts. Ce segment a continué sur sa
lancée, notamment en tirant parti de sa plate-forme d'architecture ouverte
pour la conception de produits d'investissement, ainsi que du lancement de
nouvelles offres à travers le réseau des conseillers en placement de
Financière Banque Nationale à travers le Canada.
Le secteur des Marchés financiers a affiché une croissance de ses
activités avec des hausses de 18 % et de 13 % du résultat net et des revenus,
respectivement. Ce secteur s’est encore une fois hissé en tête de l’industrie
dans les émissions d’obligations gouvernementales et le financement
d’infrastructures au Canada. Par ailleurs, ce secteur a agi à titre d’arrangeur
principal pour les trois plus grands projets canadiens de partenariat public-
privé présentement en cours à Regina, Toronto et Montréal.
Au quatrième trimestre, nous avons annoncé une charge de
restructuration liée à l’amélioration de l’efficience opérationnelle dans
l’ensemble de la Banque, ce qui devrait mener à des économies récurrentes
avant impôts d’environ 35 millions de dollars. Nous avons également
procédé à une émission d’actions afin de renforcer notre ratio de capital et
ainsi disposer d’une plus grande marge de manœuvre pour le financement de
la croissance, permettant ainsi à la Banque de maintenir sa performance
financière à l’aube de 2016.
Composer avec le changement
Au cours des dernières années, nous avons pris les devants et transformé
l’organisation pour faire face à trois agents de transformation — la
technologie numérique, l’évolution démographique et les changements
climatiques. Ces trois facteurs provoquent des changements dans notre
industrie et dans l’économie, et la cadence s’accélère alors que la faible
croissance perdure au pays comme à l’étranger. Les défis et les occasions se
multiplient et nous ne ménageons aucun effort afin de sortir gagnants.
L’adoption rapide des technologies numériques et des communications
mobiles entraîne une migration massive d’activités transactionnelles vers
des plateformes virtuelles. De plus, cela favorise l’entrée de nouveaux
concurrents non traditionnels sur le marché bancaire canadien. Nous
exploitons pleinement ces nouvelles technologies pour améliorer la
satisfaction de la clientèle en proposant des fonctionnalités avancées à nos
clients et à nos employés. Nous réalisons également des gains considérables
au plan de l’efficacité opérationnelle en plus de redéfinir la fonction de notre
réseau de succursales physiques, qui continue de jouer un rôle déterminant
dans l’exécution de notre promesse client.
L’évolution démographique est dans notre mire depuis plusieurs
années et nous sommes prêts à y faire face. La Banque capitalise sur les
transferts de propriété d’entreprises avec le cycle actuel de départ à la
retraite d’une génération d’entrepreneurs — ayant à son palmarès des
centaines de transactions réussies au cours des dernières années. Notre
stratégie de distribution numérique vise la génération montante des
milléniaux technophiles et nous ciblons aussi les nouveaux arrivants au
Canada avec des offres adaptées à leurs besoins particuliers. À l’interne,
bien que nous traversions une vague de départs à la retraite, nous comptons
sur notre réputation bien établie d’employeur de choix et nos programmes de
formation et de rémunération adaptés pour recruter et garder en poste le
personnel disposant des compétences recherchées.
Le défi des changements climatiques figure maintenant au sommet des
priorités mondiales et nous faisons notre part avec la gestion responsable de
nos propres installations, y compris la neutralité carbone, l’efficacité
énergétique et la certification
LEEDMD Canada pour bâtiments existants :
exploitation et entretien (BE : E&E) Or
de notre siège social. Nous figurons
également dans deux catégories du classement
Bloomberg New Energy
Finance (BNEF) Clean Energy & Energy Smart Technology League Tables
. Il
s’agit de la liste de référence la plus détaillée qui recense les investisseurs,
les organismes de financement de projet, les banques d’investissement et
les cabinets d’avocats qui œuvrent activement dans le secteur de l’énergie
propre.
Au cours des dernières années, nous avons pris
les devants et transformé l’organisation pour
faire face à trois agents de transformation –
la technologie numérique, l’évolution
démographique et les changements
climatiques.
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Banque Nationale du Canada
Rapport annuel 2015