2 Développement d’un modèle de panache thermique: équa-
tions et physique du modèle
On présente ici la partie du modèle consacrée au schéma en flux de masse des structures
convectives de la couche limite. On considère tout d’abord que les ascendances se pro-
duisent dans une fraction α= 0.1 de la maille, l’autre fraction étant celle où se produisent
les subsidences. Seule la vitesse verticale dans la partie ascendante sera considérée car la
vitesse des subsidences est négligeable (cm/s) par rapport à celle des panaches (m/s). Les
subsidences seront alors uniquement modélisées par le transport turbulent. On considère
le panache comme stationnaire (on néglige les phase de régime transitoire). L’équation de
conservation de la masse dans une maille s’écrit alors:
∂f
∂z =e−d(1)
où f=αρw est le flux de masse vertical (avec wla vitesse verticale et ρla masse vo-
lumique de l’air ), el’entrainement horizontal de l’air environnant et dle détrainement.
L’entrainement et le détrainement sont exprimés de la façon suivante pour conserver la
masse dans la maille en régime stationnaire:
e=max(∂f
∂z ,0) + ǫ(2)
d=max(−∂f
∂z ,0) + ǫ(3)
Avec ces expressions, on représente ainsi (du moins c’est l’idée) l’épaississement du panache
quand on a convergence de masse dans la maille avec pour ǫ= 0, la divergence de f
égal au détrainement (comme l’enclume au sommet des cumulonimbus); et le rétrécisse-
ment du panache quand le flux de masse diverge verticalement (divergence de f égale à
l’entrainement comme dans la colonne d’un cumulonimbus).
Les variables transportées par le panache qobéissent quant à elles à l’équation:
∂fqth
∂z =eq −dqth (4)
où l’indice th indique la localisation de la variable dans le thermique. Les variables trans-
portées ici sont la température potentielle θ, la quantité d’eau vapeur qxet la quantité
de mouvement horizontale u, v. L’équations d’accélération verticale du panache possède
un terme supplémentaire qu’est la flottabilité γ=gθth−θ
θmais ne comprend pas le terme
d’entrainement en raison de la vitesse verticale négligeable en dehors du thermique:
∂fw
∂z =ργ −dqth (5)
On supposera de plus que le détrainement est négligeable devant le terme de production
par flottabilité et que ρα est une constante dans chaque maille.
Une fois que toutes les variables du panache sont calculées, on "active" le thermique
en codant l’influence du transport des variables sur l’environnement. On calcule alors les
flux Fq=f(qth −q) et on injecte leurs divergences dans les équations des tendances.
Tous les schémas numériques utilisés sont des schémas amonts. Ceci est rendu possible
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