page 3/4 - Anesth 05 - novembre 2007
particulier n’est nécessaire. Exceptionnellement, il peut faire l’objet d’une évacuation chirurgicale.
- Il existe un risque très faible d’épanchement dans la plèvre en général d’air (pneumothorax),plus rarement
de sang (hémothorax), exceptionnellement de lymphe. Le traitement proposé sera soit une simple
surveillance, si l’épanchement est de faible abondance, sinon l’épanchement sera évacué par un drain qui
pourra être laissé plusieurs jours.
- Exceptionnellement la mise en place du cathéter est impossible et l’on vous demandera de revenir pour
retenter cette pose sous anesthésie générale avec parfois la réalisation d’examens complémentaires
comme un scanner ou un doppler.
- Enfin, lors de la vérification sur la radiographie de thorax, le cathéter peut parfois être en mauvaise
position et il sera alors nécessaire de le repositionner immédiatement toujours sous anesthésie locale. En
principe, le repositionnement du cathéter est plus rapide que la pose.
QUELS SONT LES RISQUES ÉVENTUELS DE COMPLICATIONS ULTÉRIEURES ?
- L’obstruction du cathéter reste le risque principal.Ceci peut se produire lorsque le cathéter se bouche :soit
par des médicaments, d’où l’importance de bien « rincer » le cathéter après son utilisation, soit par des
caillots de sang (thrombus). Des manœuvres de désobstruction pourront être tentées par le médecin
spécialiste, en cas d’échec le cathéter devra être entièrement changé.
- Le second risque est une infection soit locale (de la peau et du tissu sous cutané ou du cathéter) soit
générale (septicémie). En fonction des cas, un traitement par antibiotiques suffira ou bien entraînera le
retrait du cathéter.
- La thrombose (caillot) de la veine est rare. Un doppler et-ou un scanner thoracique avec injection permet-
tront de confirmer le diagnostic et de juger de l’étendue de la thrombose. Exceptionnellement, le
caillot peut se diriger vers la circulation pulmonaire et provoquer une embolie. Il peut être nécessaire
d’enlever le PAC et un traitement anticoagulant sera mis en route dont la durée sera fonction de l’étendue
de la thrombose.
- L’injection accidentelle de produit en dehors du système du PAC par différents mécanismes (extravasation). Elle
survient lors de mauvaise ponction de la chambre, désunion du raccord entre la chambre et le cathéter ou
déplacement secondaire de l’aiguille. En fonction du produit injecté, on observera une simple rougeur
avec un gonflement qui disparaîtra spontanément en quelques jours ou bien une nécrose secondaire plus
ou moins étendue des tissus
D’autres risques très exceptionnels existent encore, comme la compression du cathéter entre la côte et la
clavicule, la rupture soit du cathéter, soit entre la chambre et le cathéter, ou bien l’érosion de la peau, le plus
souvent en regard du boîtier.
QUELS SONT LES SIGNES QUI DOIVENT VOUS ALERTER ?
En dehors de la période post-opératoire immédiate, une chambre à cathéter implantable doit rester
indolore. Il est donc nécessaire de contacter l’équipe qui vous a pris en charge dès lors que les sensations
décrites ci-après apparaissent :
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