6 – UE3 – Dr Marolleau – 16/10/12
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LE U C E M O G E N E S E
Il doit y avoir 2000 cas par an de leucémies aigues : lymphoblasques (enfant, bon pronosc) et myéloblasques (adulte, mauvais
pronosc).
Concept de cellules souches tumorales (la « souchitude ») et dialogue entre l’environnement tumoral et la clinique.
Dénion :
- Leucémogenèse : ensemble des mécanismes responsables de la transformaon d’une cellule normale en cellule
leucémique.
- Importance de la cellule d’origine : cellule souche leucémique
o Il va y avoir des cellules lles forcément : d’où le problème d’éliminer toutes ces cellules mais également la
cellule souche nichée dans un site hématopoïéque : cee cellule a la capacité d’auto renouvèlement et de
diérenciaon
- Importance des évènements oncogéniques
La cellule souche se trouve dans la moelle osseuse.
- Elle est capable de donner des cellules lles que sont les globules blancs, les plaquees et les globules rouges.
- Cela se fait sous l’intermédiaire de divers facteurs : cytokines, facteurs de contact à la membrane
o Elle reçoit des signaux lui permeant d’être quiescente ou non.
o Elle exprime le marqueur CD34+ ce qui lui permet d’être collée à l’ostéoblaste
Grâce à des smuli elle quie le stade quiescent pour se répliquer
o 2 niches : l’endothélium et l’ostéoblaste.
La cellule souche donne une lignée myéloïde (granulocytes, mastocytes, monocytes, plaquees) et lymphoïde (GB).
La leucémie est un clone bloqué dans un stade de diérenciaon : peut donc toucher n’importe quel type de cellules.
De nombreux gènes interviennent dans la diérenciaon hématopoïéque : s’ils sont mutés ils vont intervenir dans le processus
leucémique.
Une aeinte des CFU-E (lignée érythroïde) donne une polyglobulie de Vaquez (avec dans 95% des cas une mutaon de
JAK2/STAT5).
Hémopathies myéloïdes :
- Leucémie aigües myéloblasques (LAM1 à 7)
o Proliféraon de cellules myéloïdes immatures (blastes), caractérisée par un blocage de la diérenciaon,
variable en foncon du sous type de LAM
o Diagnosc > 20% de myéloblastes dans la MO
Moins de GB, GR, plaquees et moins de formes myéloïdes circulantes
C’est logique puisque il y a des clones immatures proliférant
o Importance analyse cytologique, phénotype, CG et moléculaire
o Les leucémiques sont immunodéprimés, sensibles au syndrome hémorragique et anémique.
Leucémogenèse : concepts généraux :
- Leucémies : pathologies acquises, clonales
- Oncogenèse : déséquilibre oncogènes / gènes suppresseurs de tumeurs
o Inuencée par le benzène, les produits nocifs de l’agriculture, les radiaons, certains virus (HTLV1, foyer
endémique aux Anlles et en Afrique, EBV qui donne des lymphomes de Burki)
o Phénomène d’hyperméthylaon
- Sporadiques (très peu de cas familiaux)
o Nécessité caractérisaon CG et moléculaire des diérentes leucémies
- Plus de 100 mutaons diérentes ou réarrangements de gènes dans LAM
o Certaines plus mauvaises que d’autres
Gène EVI1 par exemple (10% de survie à 1 an)
- Cytogénéques (CG) :
o Translocaons
o Mutaons ponctuelles et réarrangement de gènes infra chromosomiques
Approche générale :
- Anomalies cytogénéques : translocaons inversions
o Conséquences moléculaires
Découverte d’oncogènes impliqués dans leucémogenèse
Dans 65% des cas, elles sont acquises, clonales et récurrentes.
- Parfois associées à certains types d’hémopathies, de façon systémaques.
Les conséquences de ces anomalies sont : gènes de fusion, protéines de fusion, surexpression d’oncogènes.
- Par exemple surexpression de BCL2 qui régule le cycle cellulaire : donne des cellules qui se répliquent sans cesse
Pour avoir une leucémie, il faut des remaniements chromosomiques de l’ADN : translocaon, déléon, mutaon, trisomie ou
monosomie.