Martyre
talmudique
et
martyre
chrétien!
Si l'histoire juive conserve
la
mémoire d'innombrables
martyrs,
les
textes
qui
leur
sont
consacrés
demeurent
assez rares. Nul recueil
comparable
aux
Acta
Sanctorum ou Vitae Sanctorum de
la
tradition
chrétienne. L'esprit qui anime de tels récits, comme
la
forme
littéraire
qu'ils
ont
empruntée,
s'opposent
en
effet,
sur
bien
des points, à
la
tradi-
tion
du
judaïsme.
Il
n'existe
pas
de Légende Dorée
juive
2.
Il
est
à cet
égard
significatif
que
le
terme
même
de "martyr"3 n'existe
pas
en
hébreu. "Même s'il
est
vrai, souligne
Jacob
Katz4, que
la
notion
chrétienne de
martyre
puise ses origines
dans
les
sources juives,
nul
terme
équivalent
ne
fut
développé
dans
le
judaïsme.
Le
terme
harougué
1 Une première version de cet article a fait l'objet d'un exposé dans le cadre
du
groupe de
recherche Mythe, Histoire et Psychanalyse. Les traductions de textes talmudiques
données
en
appendice sont de
l'auteur
de l'article.
2 Les récits talmudiques étudiés ici ont fait l'objet d'élaborations midrashiques
et
poétiques
ultérieures
(voir ci-dessous). Mais le
résultat
ne
saurait
être comparé aux
sommes constituées
par
la
tradition chrétienne. Les martyrologes commémorant
le
souvenir des victimes de massacres, de l'Inquisition, et, plus récemment, du nazisme,
se
présentent
seulement comme des listes de noms,
sans
autre
précision. Dans
les
communautés, ces listes étaient lues lors de
la
fête de Tisha b'Av (destruction
du
Temple).
Cf.
The Jewish Encyclopedia, art. "Martyrology", vol. VIII, p. 355-356.
3 L'origine de ce terme a été longuement discutée.
Cf.
Dornseiff, "Der Martyr, Name
und
Bedeutung" : Archiu für Religionswissenschaft 22,1924, p.135-153;
H.
Delehaye, Sanctus.
Essai
sur
le
culte des saints dans l'antiquité, Subsidia Hagiographica 17, Bruxelles,
1927,
p.95-108. Il s'est progressivement spécialiSé dans le
sens
de "témoin de
la
vérité
du
christianisme".
Cf.
H. Von Campenhausen, Die Idee des Martyriums in der alten Kirche,
1936,
p.
55
sqq. ;
T.
W.
Manson, "Martyrs and Martyrdom" :
BJRL
39,
1956-1957,
p.463-484.
N. Brox, auquel
W.
Rordorff emprunte ses conclusions, a retracé en détail l'histoire de
la
recherche
sur
ce
titre:
Zeuge und Miirtyrer. Untersuchungen zur frühchristlichen Zeu-
gnis-Terminologie, Studien zum Alten
und
Neuen Testamen
5,
1961.
Sur
cette question,
voir aussi Th. Baumeister,
Genèse
et éuolution de la théologie
du
martyre dans l'Eglise
ancienne (version française
par
R.
Tolck), "Traditio
Christiana
8",
Berne,
Peter
Lang,
1991:
introduction,
p.
XI-XXVI; bibliographie,
p.
XXVII-XXXVIII.
4 Exclusion et Tolérance. Chrétiens et
juifs
du
Moyen
Age à l'ère
des
Lumières, Lieu
Commun/Histoire, 1987,
n.
1,
p.
124.
109
Malkhout
1
est
employé
dans
la
littérature
talmudique,
et
le
terme
Kedoshim2
au
Moyen-Age".
w.
Rordorff,
pour
sa
part,
conclut
en
ces
termes
une
étude
consacrée
aux
martyrs
chrétiens ; "Il
est
en
effet vain de vouloir chercher
un
précur-
seur
du
langage martyrologique chrétien
dans
l'Ancien
Testament,
ou
dans
le
judaïsme
tardif;
nous trouvons,
dans
la
Septante,
des
mots
qui
se
rattachent
à
la
racine
Ilap-r-, l'idée du
martyre
n'est
pas
ex-
primée ;
et
l'idée de
la
persécution
et
de
la
mise à
mort
des
justes
et
des prophètes
apparaît,
les
termes
dérivés de
la
racine
Ilap-r-
sont
absents.
C'est donc
une
erreur
de méthode
que
de recourir à ces exem-
ples
pour
expliquer l'origine
du
titre
de
martyre
chrétien"3.
Cette
particularité lexicale
et
cette disproportion
ne
peuvent
être
attribuées
au
hasard.
Elles
traduisent,
au
contraire,
par
delà les simili-
tudes
de
situations, des
nuances
remarquables
-sinon des divergences
profondes -dans l'approche d'une expérience ultime, donc particuliè-
rement
signifiante,
du
religieux.
Les
trois
récits
tannaïtiques
retenus
ici (voir
traduction
annotée
en
annexe)
sont
les
plus
élaborés
parmi
ceux
que
le
Talmud
consacre
aux
victimes des persécutions romaines4. A
ce
titre,
ils
apparaissent
comme
tout
à
fait
représentatifs.
La
comparaison avec des récits analogues,
bibliques
et
midrashiques,
ainsi
qu'avec
les
textes chrétiens contempo-
rains,
met
en
évidence
leur
spécificité,
et
celle de
la
réflexion
rabbinique
à propos
du
martyre.
1
Récits
bibliques
du
second
livre
des
Maccabées
Le second livre des Maccabées5 raconte deux épisodes célèbres de
la
résistance
à l'hellénisation séleucide; le
martyre
d'Eléazar
6; celui
des
sept
frères
et
de
leur
mère
7Si ces récits reposent
sur
une
tradition
histo-
1 Litt. "victimes du Pouvoir [romain)",
i.
e.
victimes des persécutions romaines consécu-
tives à
la
révolte de
Bar
Ko'hba.
Cf.
M.
Jastrow, Dictionary
of
the Talmud, p.365.
L'expression consacrée pour désigner le martyre
est
Kiddoush
haShem
(Sanctification
du
Nom); ibid., p. 1355.
Cf.
aussi Encyclopaedia Judaica, vol.
X,
art.
"Kiddush HaShem", col.
977-986 ; Dictionnaire encyclopédique
du
Judaïsme, Paris, Cerf, 1993, p. 935-937.
2 Litt. "saints, consacrés".
3
W.
Rordorff, "Martyre
et
témoignage; essai de réponse à
une
question difficile",
in
Liturgie, Foi
et
Vie
des premiers chrétiens; Etudes Patristiques, Théologie Historique
75
(nouvelle édition revue
et
corrigée), Paris, Beauchesne, 1986, p. 383.
4
Sur
ces persécutions,
et
le détail -
très
controversé -des pratiques
interdites,
voir,
en
particulier,
L.
W.
Barnard, "Hadrian
and
Judaism" ; Journal
of
Religious History 5,1969,
p.285-298;
M.
D.
Herr, "Persecutions and Martyrdom
in
the
Hadrian's
Days";
Scripta
Hierosolymitana 22, 1972, p. 85-125 ;
M.
Hadas-Lebel, Jérusalem contre Rome, Paris, Cerf,
1990,
p.
160-182.
5 Non
retenu
dans le canon
juif
des Ecritures.
6
Il
Macc. 6, 18-3l.
71I Macc. 7,1-42.
110
rique
solide, ils constituent,
pour
l'essentiel,
une
composition à caractère
littéraire,
le
cœur
et
l'esprit
sont
simultanément
sollicités.
La
narra-
tion
est
rigoureuse,
mais
le
ton
pathétique
et
souvent
oratoire;
toutes
les
ressources
du
style (périodes,
antithèses,
redondances, hyperboles,
etc.) y
sont
mises
en
œuvre
pour
émouvoir
autant
qu'instruire. Si les
tortures
sont
évoquées avec
un
réalisme extrême, elles s'accompagnent
d'exhortations édifiantes, émaillées d'abstractions. Les
personnages
font
preuve d'une noblesse
et
d'une dignité
sans
failles. Mais les commen-
taires
dont
ils
assortissent
leur
propre supplice
sont
exprimés avec
grandiloquence,
dans
un
style déclamatoire non
dénué
d'invraisem-
blance. L'ensemble repose donc
sur
de
puissants
contrastes, prédo-
mine
la
dimension héroïque.
Tout
apparente
ces récits
au
genre alors
répandu
dans
la
littérature
hellénistique, de l'histoire
pathétique.
La
tradition
chrétienne -occidentale
et
orientale -reconnaîtra
dans
ces
deux
épisodes l'archétype de ses propres martyrs.
Peut-être
faut-il voir
un
élément
d'explication
pour
leur
faible succès
au
sein
dujudaïsme
1.
II
Récit
midrashique
:
la
''Légende
des
Dix
Martyrs"
Parallèlement
à
la
tradition
talmudique
s'est
élaborée
une
"légende
des Dix MartyrS"2 devenue, à l'époque gaonique3, l'objet
d'un
midrash4
spécial;
Midrash
~sara
Harougué Malkhout ou Midrash Eleh
Ezkerah
5.
Il
en
existe différentes recensions, qui comportent
toutes
des
variantes,
en
particulier pour
la
liste des
martyrs.
Les sources
dont
procèdent ces
:midrashim
ne
sont
pas
talmudiques. L'expression "les Dix Martyrs"
n'est
en
effet
jamais
mentionnée
dans
les écrits
tannaïtiques.
On
sait
par
ailleurs6 que les
dix
exécutions ici présentées comme
simultanées-
sans
doute
pour
produire
un
plus
grand
effet -
ont
été,
en
réalité,
espacées
dans
le temps. Mais c'est
surtout
l'explication donnée
pour
le
châtiment
qui distingue ces
textes
des récits
talmudiques:
il
viendrait
1
La
même hypothèse
peut
être
formulée à propos des martyres d'Isaïe
(Cf.
II
Rois,
21,
1-
18;
Is.
6,
1-13 ;
Hébr.
11,37), des sept jeunes gens dans
la
fournaise
(Dan.
3, 1-31), de Daniel
dans
la
fosse aux lions (ibid.,
1,
6-2-29). Ces récits, à l'issue parfois miraculeuse, ne
constituent que des prototypes. Ils figurent rarement
dans
la
tradition des
martyres
juifs.
La
littérature
chrétienne (Ascension d'Isaïe, Vision d'Isaïe,
Justin,
Tertullien),
ainsi
que
son iconographie,
leur
accordent,
en
revanche, une place essentielle.
2
Cette
légende rapporte le martyre de dix sages juifs
du
Ile siècle, victimes des
persécu-
tions d'Hadrien. Selon les manuscrits,
le
détail des listes varie, mais Rabbi Akiba, Rabbi
'Hananya
et
Rabbi Yehouda ben Baba y figurent toujours.
3 Chefs des académies babyloniennes (fin. VIe -milieu XIe s.).
4 Commentaire homilétique de
la
Bible.
Dans
le midrash aggadique, l'élément folklorique
ou légendaire prédomine.
5 Die Geschichte von den Zehn Martyrer. Synoptische Edition
mit
Übersetzung und
Einleitung : Gottfried, REEG,
J.
C. B.
Mohr (Paul Siebeck), Tübingen, 1985.
6
AZ
17b, 18a ;
Ber.
61b ; Sanh. 14a ; Lam. R. 2, 2 ;
Provo
R.
1,
13.
111
racheter
le péché commis lorsque
Joseph
fut vendu
par
ses frères.
La
conception théologique
du
rachat,
par
un
innocent, d'une
faute
anté-
rieure,
est
tout
à fait
contraire
à
la
pensée rabbinique.
En
se
fondant
sur
cette
particularité,
et
sur
certaines similitudes avec
le
Livre des Jubilés,
S.
Zeitlin! a émis
pour
ces récits l'hypothèse d'une origine apocalyptique,
à
travers
laquelle s'expliqueraient certaines similitudes avec
la
théologie
chrétienne.
D'autres
2
ont
souligné les possibles influences de
la
littéra-
ture
des Heykhalot3, d'inspiration kabbalistique. Quelles
qu'en
soient
les sources ou l'interprétation, ces textes demeurent essentiellement
aggadiques,
et
la
vérité historique qu'on
leur
a longtemps reconnue
est
en
réalité
souvent sacrifiée
au
profit de préoccupations poétiques4,
édifiantes ou mystiques.
III
Récits
médiévaux
Le Moyen Age
verra
se
constituer, essentiellement
en
Allemagne
et
à
l'issue des Croisades,
une
littérature
hagiographique à caractère éthique
et
religieux5 Les
matériaux,
talmudiques ou contemporains, y
sont
adaptés
aux
canons médiévaux. Les personnages y
sont
idéalisés, par-
fois
totalement
fictifs,
et
leur
geste
est
souvent constituée
en
"cycles".
Dans
ces récits, comme
dans
les textes midrashiques, l'influence de
la
Kabbale
se
manifeste à
travers
le goût
du
miracle
et
du
merveilleux.
Les
textes
pré-
et
post-tannaïtiques
présentent donc
un
certain
nom-
bre
de
traits
communs qui les inscrivent
dans
une même continuité litté-
raire
et
religieuse. Elaborés
par
l'imagination populaire ou les ressources
de
l'art,
ils se caractérisent
par
leur aspect légendaire
et
leur
finalité
polémique ou apologétique.
Sur
bien des points, les récits
talmudiques
se
distinguent
de cette
tradition.
IV
Les
trois
martyrs
du
Talmud
Trois
martyrs
seulement
sont nommés dans
le
Talmud:
Rabbi
Akiba
6, Rabbi
'Hananya
ben
Teradyon7,
et
Rabbi Yehouda
ben
BabaS.
1 "The Legend of the Ten Martyrs
and
its Apocalyptic Origins": JQR 36,1945-1946,
p.
1-16.
2
Cf.
édition citée, p.56··58. Voir aussi Encyclopaedia Judaica, articles '"l'en Martyrs",
vol.
XV,
col.
1007-1008
et
"Merkabah Mysticism",
vol.
XI,
col.
13<37-1388.
3 Litt. "palais":
cf.
Encyclopaedia Judaica, art. "Kabbalah",
vol.
X,
col.
500-506.
4
La
liturgie de
Yom
Kippour comporte la lecture d'un poème intitulé Eleh Ezkerah qui
décrit,
dans
un
beau langage, l'histoire des Dix Martyrs.
5
Cf.
Encyclopaedia Judaica,
art.
"Hagiography", vol. VII,
col.
117.
6 Ber. 61b ;
cf.
aussi Tos. Sanh. II, 8
==
Sanh. 12a;
Yeb.
l05b, 108b;
TJ
ibid. XI,
6,
12d;
Peso
112a :
'Er.
21b.
7
AZ
18a ;
cf.
aussi Sifré (Deut. 307).
8 Sanh.
14a;
cf.
aussiAZ 8b.
112
Le
premier
1,
est
une
figure de proue
du
judaïsme
rabbinique.
à
Lydda,
vers
40,
sans
doute
d'un
père converti, il commence à
étudier,
avec
son
fùs, vers l'âge de
quarante
ans. Il devient,
après
trente
années
d'études,
un
maître
renommé,
et
dirige l'académie de Bney Brak.. Il joue-
ra
un
rôle
essentiel
dans
l'établissement de
la
halakhah
2,
et
des règles
herméneutiques.
Une
légende rapporte3
que
Moïse
venait
assister
à
son
enseignement... Il
soutint
la
révolte de
Bar
Kokhba, reconnu
par
lui
comme
le
Messie,
et
mourut
martyrisé,
après
plusieurs
années
d'empri-
sonnement,
pour
avoir, malgré l'interdit,
persisté
à
enseigner
la
Torah.
Rabbi
'Hananya
ben
Teradyon4,
tanna
du
Ile
siècle, fut
responsable
de
la
yeshiva5 de Sikhnin,
en
Galilée.
Peu
d'enseignements lui
sont
attribués.
Il
meurt,
brûlé à
petit
feu,
enserré
dans
un
rouleau de
la
Torah,
pour
les
mêmes
raisons
que
Rabbi Akiba.
De
Rabbi
Yehouda
ben
BabaS, contemporain des précédents, on
ne
connaît
que
le
martyre.
Quelques halakhot7
lui
sont attribuées.
Il
meurt,
le
corps
transpercé
de trois cents coups de lance
pour
avoir enfreint
l'interdit
romain
concernant l'enseignement de
la
Torah.
V
Trois
récits
anciens
de
martyres
chrétiens
Les
trois
textes
chrétiens
retenus
par
ailleurs
rapportent
les
martyres
de Polycarpe8, celui de Félicité
et
Perpétue
9,
et
les persécutions
romaines
qui
eurent
lieu à Lyon
et
Vienne,
en
177
1
°.
Ces trois textes,
attestés
à
1
Cf.
The Jewish Encyclopedia,
vol.
I,
p.
304-311
; Encyclopaedia Judaica,
vol.
II,
col.
488-
492.
2 Ensemble des discussions, des décisions
et
des prescriptions ftxées
par
le Talmud.
3
Men.
29b.
4
Cf.
The Jewish Encyclopedia,
vol.
VI, p. 209 ; Encyclopaedia Judaica,
vol.
VII, col. 1254-
1255.
5 Ecole supérieure juive.
6
Cf.
The Jewish Encyclopedia,
vol.
VII, p.340 ; Encyclopaedia Judaica,
vol.
X,
col.
343-
344.
7 Décisions juridiques
et
religieuses.
8 Evêque de Smyrne.
La
date
de
ce
martyre (entre 156
et
167)
est controversée. Le récit
qui
en
rend
compte, sous forme d'encyclique,
est
le plus ancien document hagiographique que
nous possédions. Texte
et
traduction de P. Th. Camelot
in
Sources Chrétiennes, t. X (bis),
1951,
p.
243-274 ;
A.
R.
Bastiaensen (éd.), Atti e Passioni dei Martiri,
A.
Mondadori editore,
Fondazione Lorenzo Valla, Vicenza,
1987,
p.3-31 (texte critique d'A.P.Orban). Voir
aussi
Dictionnaire de Spiritualité, art. "Polycarpe de Smyrne",
vol.
XII, col.
1902-1908.
Analyse
de H. Delehaye in Les Passions
des
Martyrs et les genres littéraires (2e éd. revue
et
corrigée), Société des Bollandistes, 1966,
p.
15-22.
9 La
date
généralement retenue
est
203.
Cf.
A.
R.
Bastiaensen,
op.
cU.,
p.107-147;
H. Leclerc,
art.
"Saintes Perpétue
et
Félicité" in Dictionnaire d'Archéologie et
de
Liturgie
Chrétiennes,
vol.
XIV,
col.
393-444.
La traduction figure aux col.
411-420.
Analyse
de
H. Delehaye,
op.
cit.,
p.
49-55.
Ce
récit
est
souvent attribué à Tertullien.
10
Le récit, sous forme épistolaire,
est
rapporté
in
Eusèbe, Histoire Ecclésiastique,
V,
1, 1-
63
(texte
et
traduction de
G.
Bardy, Sources Chrétiennes,
41,
1955,
p.
6-23); cf.
aussi
A.
R.
Bastiaensen,
op.
cit., p.59-95 (introduction, bibliographie, texte critique
d'A.
P.
Or-
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